Chapitre 18 : Attaque
Alyssa ne comprit que plus tard l'enjeu de cette conversation, mais elle comprit toute l'étendue de ma détresse juste en plongeant ses yeux sombres dans les miens.
Durant les heures qui suivirent, j'étais plongée dans un brouillard comateux dont seuls Alyssa et Maitre Corcy comprenaient l'origine. Théo s'intriguait de mon état, mais voyant que je n'étais pas d'humeur à discuter, il renonça à me tirer plus que des réponses monosyllabiques. J'étais comme plongée dans mes pensées, mais mon cerveau ne produisait aucune réflexion hormis « je ne rentrerai pas à la maison ». Les yeux perdus dans le vide, j'étais insensible au paysage qui défilait et aux mots de réconfort maladroits que m'adressait parfois Maitre Corcy.
Nous nous étions déjà arrêtés pour le déjeuner (je n'avais presque rien mangé, ne prêtant aucune attention aux gargouillements de mon ventre affamé) lorsqu'Alyssa vint me parler.
- Allez monte, je t'emmène en balade, dit-elle en désignant l'arrière de son cheval.
- Non merci, répondis-je vaguement sans tourner le regard vers elle.
- Il ne me semble pas t'avoir demandé ton avis, répliqua-t-elle sans méchanceté mais d'un ton auquel on ne pouvait qu'obéir.
Pour la première fois depuis des heures, je relevai la tête. Finalement une petite promenade ne pouvait me faire que du bien. De toute façon, je n'avais pas vraiment le choix. Je me postai donc à l'arrière du chariotet réussit à passer derrière Alyssa sans trop de difficulté. Dès que je fus installée, elle lança sa majestueuse monture au galop jusqu'à ce que nous nous retrouvions loin devant les autres. Le vent sur mon visage et l'allégresse apportée par une chevauchée à pleine vitesse me tirèrent un peu de ma léthargie. Je suppose que c'était exactement ce que recherchait Alyssa, en plus d'un peu de tranquillité.
- Bon Lyra, il faut qu'on discute.
- Mmh.
- Non, pas mmh, oui Alyssa, tu as tout à fait raison, il faut vraiment qu'on aborde ce poids qui pèse sur mes épaules aussi lourdement qu'une enclume.
- À vrai dire, je ne suis pas sûre d'avoir très envie d'en parler...
- Il va falloir améliorer ton écoute, ma belle, parce qu'encore une fois, je ne crois pas t'avoir demandé ton avis, me dit-elle d'une voix douce mais très ferme. Raconte moi tout.
Après un profond soupir, je lui narrai donc ma folle idée et les révélations de Maitre Corcy. Je lui expliquai l'immense espoir qui m'avait habité quelques instants et la déception plus grande encore qui lui avait brutalement fait place.
- Je comprends mieux... Je vais te dire quelque chose dont j'ai pris conscience avec les années. L'espoir est un sentiment très dangereux. Dans certains cas, il donne force et courage et permet d'accomplir des exploits, mais dans d'autres, comme le tien, il grandit en toi et t'envahit complètement avant de t'abandonner au moment où tu t'y attends le moins, te laissant seule et vide.
- Tu es en train de me dire que pour éviter les mauvaises surprises, je devrais toujours m'attendre au pire et ne jamais espérer ?
- Je ne te dirai jamais quoi ressentir et comment, je t'offre juste un point de vue extérieur au tien qui pourra peut-être t'apporter plus de recul sur la situation. Je sais que ton plus grand désir est de rentrer chez toi, mais comme pour l'instant tu ne peux pas, rien ne sert de s'apitoyer sur ton sort et de gaspiller de l'énergie sur ton malheur. Vivre le moment présent serait bien plus utile et agréable, et qui sait, peut-être en chemin trouveras-tu le bonheur ?
Je m'apprêtais à répliquer que c'était impossible avant de me souvenir qu'impossible était un mot banni du vocabulaire d'Alyssa.
- Et puis, n'oublie pas que ton pouvoir est seulement en devenir, et que tu vas faire beaucoup de progrès et surtout qu'on a jamais vu quelqu'un comme toi, alors pourquoi est-ce qu'un petit rideau de rien du tout t'arrêterait ?
- Tu es en train de dire que... commençais-je, ébahie.
- Je ne dis rien de plus que les mots que j'ai prononcé, me coupa-t-elle avec un clin d'oeil. Et sincèrement, tu ne crois pas que ta situation pourrait être pire ? À l'heure qu'il est, si je ne vous avait pas trouvé, vous seriez en train de pourrir dans un cachot de troll. L'arrière du chariot doit te paraitre un palace à côté, non ?
Nous éclatâmes toutes les deux de rire et je me sentis soudain plus légère. Je me rendis compte de la chance que j'avais d'avoir une véritable amie, presque comme une grande soeur, pour me soutenir dans cette expédition. C'était inestimable. Je tournais mon visage vers le soleil, un léger sourire flottant sur mes lèvres. Alyssa avait raison, tout ça aurait pu être dix fois pire, mais ça ne l'était pas. Je levai mon regard vers le paysage. Nous étions au sommet d'une colline assez imposante et à nos pieds une forêt semblait s'étendre à l'infini. Remarquant mon air ébahi, Alyssa annonça fièrement :
- La forêt d'Ellundril ! C'est par ici que je vous ai trouvé. Nous voici revenus à notre point de départ. Enfin pas tout à fait. La forêt est tellement étendue que si nous devions retourner à la chaumière où je vous ai recueuillis, cela nous prendrait quatre jours. Il était donc plus rapide de passer par la Montagne Sifflante.
Je hochai la tête. La forêt avait quelque chose de fascinant : j'avais beau projeter mon regard à l'horizon la plus lointaine, les arbres emplissaient mon champ de vision. Le bruit du vent dans les feuilles me chuchotaient des secrets incompréhensibles, et le soleil dans les branches modifiaient les ombres projetées sur le sol chaque seconde, formant toujours de nouvelles illusions abstraites et volatiles. Avec en plus les oiseaux et autres animaux plus ou moins sympathiques qui l'habitaient, cette immense étendue végétale était donc toujours en mouvement. Mon oeil était toujours attiré par un bruissement par là, un craquement par ici, un fourmillement là-bas... Un fourmillement ? Je portai plus d'attention sur ce que je pensais être une simple bête quelconque habitant la forêt. Je réalisai alors que le fourmillement s'étendait en largeur et en longueur. Des centaines de petites formes se déplaçaient sous le couvert des arbres. Ce n'était pas une bête, c'était une véritable colonie qui avançait à une vitesse impressionnante... Droit vers nous. Je fronçai les sourcils. Qu'est-ce que cela pouvait bien être ? Je me tournai vers Alyssa pour lui demander son avis sur l'étrange procession, et je vis qu'elle m'avait encore une fois devancée. Son regard acéré détaillait la file de mystérieuses créatures.
J'allais lui demander ce que c'était lorsqu'elle prit la parole :
- Il faut aller prévenir Miléna.
Encore une fois, j'ouvris la bouche pour avoir des explications, mais déjà elle s'était emparée des rênes d'Orage et une seconde plus tard, nous galopions dans la direction des autres.
Lorsque nous les rejoignîmes, Alyssa se dirigea directement vers Miléna. La longue expérience de cette dernière lui fit d'instinct comprendre que quelque chose n'allait pas.
- Que se passe-t-il ? demanda-t-elle, parfaitement calme.
- Des Rastes. Toute une horde, d'après ce que j'ai vu. Au moins deux cents, peut-être plus.
- Quelle distance ?
- Ils seront sur nous dans un quart d'heure, vingt minutes maximum.
Le temps qu'elles échangent ces quelques mots, nos autres compagnons nous avaient rejointes, curieux de savoir ce qu'il se passait. Vylon et les trois guerriers sous les ordres de Miléna furent mis au courant de la situation, et par la même occasion Théo et Maitre Corcy.
- Des Rastes ? Ici ? Mais c'est impossible. Le front se situe bien plus au Nord ! s'exclama ce dernier.
- La question n'est pas de savoir comment sont-ils arrivés ici mais plutôt comment allons-nous nous défendre.
La froideur d'Alyssa surprit le vieil homme, habitué à plus de manières. Il prit un air vexé et se mit à bouder.
- Je pense que nous devrions rester en haut de cette colline, cela nous donnera une bonne vision de nos attaquants et ainsi nous pourrons en cribler une bonne partie de flèches avant qu'ils aient pu nous atteindre.
- J'allais le proposer, répliqua Miléna.
- Bon très bien, mettons nous en place. Théo, Lyra, Corcy, dans le chariot. Vylon, Karod, Tylède et Cilar avec moi.
Je remarquai qu'Alyssa avait omis de mentionner Miléna, sûrement parce qu'elle avait deviné que lui dire où aller ne lui aurait pas particulièrement plu. Cette dernière fronça les sourcils, mais ne dit rien. Quant à moi, je voyais quand même un défaut majeur dans leur plan.
- Ne me dites que je vais me cacher pendant que vous combattez !
- C'est pourtant exactement ce que tu vas faire, répondit froidement Vylon, exprimant le ressenti de tous ses compagnons.
- Mais... Je peux vous être utile ! Avec mon pouvoir, je pourrai vous aider à combattre les Rastes ! Et puis je ne suis plus une gamine !
- Lyra.
- Non mais attendez ! Je suis la plus puissante de vous et vous vous voulez m'éloigner du combat ! C'est n'importe quoi !
- Lyra ! Tu prétends ne plus être une enfant, et pourtant ton comportement a tout d'un caprice de gamin !
J'ouvris la bouche pour protester contre les propos insultants de Vylon, lorsqu'il plongea ses yeux dans les miens. Instantanément, ses paroles retentirent dans ma tête aussi clairement que s'ils les avaient prononcées à voix haute. Ne confonds pas courage et témérité... Ma peau métissée ne suffit pas à cacher la rougeur qui s'empara soudain de mes joues, de honte de m'être donnée en spectacle avec un caprice d'enfant gâté. C'était absolument ridicule, d'autant plus qu'ils avaient bien évidemment tous raison. Je ne maitrisais pas encore mon pouvoir assez bien pour me jeter à corps perdu dans un combat. Le faire serait revenu à un suicide, ce qui aurait voulu dire une mort bête et inutile, réduisant à néant tous les efforts qui avaient été fit pour me protéger.
- Désolée, marmonnais-je, le visage en feu.
Vylon me fit un sourire conciliant et se tourna pour suivre les autres combattants tandis que nous retournions vers le chariot.
Toute à mes gamineries, je n'avais pas remarqué le bruit de centaines de pieds martelant le sol qui s'était rapproché. Des grognements inhumains et des cris de guerre s'échappaient de temps en temps, toujours plus proche de nous. De ma position, je surplombai la forêt et je pouvais voir ce qui se passait en bas de la colline, mais tout juste. Alyssa, Miléna, Vylon, Tylède, Karod et Cilar étaient postés une quinzaine de mètres devant nous, répartis en arc de cercle pour créer un mur de protection autour du chariot.
J'avais beau scruter l'orée de la forêt, je ne voyais rien. Et puis, la première vague arriva. Mes yeux s'écarquillèrent de peur et de surprise et je vis la main de Théo accrochée si fort au bord du chariot que ses jointures en avaient blanchies. Il faut dire que la horde de Rastes offrait un spectacle véritablement saisissant.
Les guerriers qui déferlaient sur nous étaient laids et terrifiants. Ils étaient courts sur pattes, pas très grands mais assez gras, possédant tous des armes dont l'usage qu'ils allaient faire n'était un secret pour personne. Une massue hérissée de piquants par ci, une hache à double tranchants par là, ou encore une épée qui paraissait pouvoir couper un tronc d'arbre comme du beurre... Leur visage se composait de deux petits yeux noirs où brillaient l'éclat de la méchanceté, un nez en forme de trompette et une bouche torve d'où s'échappait souvent un filet de bave jaunâtre. Leurs mains et leurs pieds étaient particulièrement épais sous leurs ongles s'amassaient une telle couche de crasse qu'il était impossible d'en discerner la couleur d'origine. Leur peau était couverte de poussière et de saleté, si bien qu'elle en paraissait grisâtre. Ils étaient souvent vêtus d'un simple bout de tissu qui n'avait probablement jamais connu la notion de lavage. Les sons qui sortaient de la gorge auraient fait passer un rugissement de lion pour le miaulement d'un chaton.
- C'est... Quoi... Ces... Trucs... ?! murmura Théo, complètement sous le choc.
- Bienvenue dans le quotidien d'un soldat royal en ce moment, dit Maitre Corcy avec un sourire sombre.
Et soudain, la première flèche partit. Tirée par Vylon, elle alla se planter droit dans le coeur du Raste qui menait la horde. Il s'effondra, coupé dans sa course effrénée, mais ses compagnons ne ralentirent même pas. Ils piétinèrent son corps sans même un regard pour le défunt. Les cinq autres flèches trouvèrent leur cible également et cinq monstres tombèrent à leur tour. Les traits que lançaient nos compagnons étaient rapides, précis et mortels mais pas assez nombreux. Ils ne pouvaient en tirer que six en même temps, alors que des vingtaines de Rastes déferlaient sur eux chaque seconde. De nombreux combattants s'effondraient, mais ils étaient immédiatement remplacés par trois ou quatre autres. Bientôt ils seraient submergés par le nombre et les Rastes fondraient sur nous. Je fermai les yeux, espérant silencieusement qu'un miracle arrive...
Il n'y eut pas besoin de miracle. Lorsque je rouvris les yeux, deux énormes masses s'étaient jetées à corps perdus dans la bataille. L'une munie d'une hache, l'autre d'un sabre recourbé, elles faisaient le vide autour d'elles. Des têtes volaient en tous sens, quand ce n'étaient pas des membres de toute sorte. Quand la hache décapitait, le sabre ouvrait des blessures mortelles. Quand le sabre tranchait des têtes, la hache perforait les coeurs. Les deux armes créaient une sorte de ballet morbide et fascinant dont je ne pouvais détacher le regard. Je remarquai malgré tout que des volées de flèches continuaient à atteindre leurs cibles.
Les deux combattants à la hache et au sabre -il était impossible de savoir sil s'agissait de Karod, Cilar ou Tylède- faisaient des merveilles et la pile de cadavres entassés montait toujours plus haut, mais malgré cela, de nombreux, trop nombreux guerriers continuaient à déferler. Je détachai mes yeux des deux énormes soldats pour jeter un regard vers mes autres amis : je vis Alyssa s'élancer, et la bouche de Miléna prononcer ce qui me sembla être un juron. Comme par magie, deux lames avaient surgies entre ses mains sans que je l'ai vue les prendre. Elle s'avança au milieu des Rastes, et le combat commença. Comme si tous les efforts produits avant son arrivée n'étaient qu'un pâle avant-goût de la réalité de la bataille. Une sorte d'introduction avant que les choses sérieuses commencent. Sa main droite caressa une gorge, sa main gauche effleura une poitrine, son pied droit dansa autour d'un ventre, et trois créatures gisaient à terre, l'une la gorge ouverte, l'autre le coeur transpercé et la troisième étendue sans vie. Cette action avait duré une seconde. Le temps d'un clignement d'oeil, deux autres étaient déjà mortes.
Elle ne combattait pas ; elle dansait. Chacun des mouvements de son corps étaient calculés au millimètre près, sa direction tant que sa force. Les Rastes essayaient tant bien que mal de la contrer mais lorsque l'un d'entre eux levait sa massue, il avait déjà la gorge tranchée et le Raste à ses côtés était déjà mort aussi.
Elle ne combattait pas ; elle volait. Un combattant à la garde parfaite recevait un coup de pied retourné avant qu'il ait pu comprendre ce qui lui arrivait. Elle passait dans les rangs et ne semblait pas toucher terre, mortellement efficace. Sur ses pas les corps s'accumulaient, pendant qu'elle continuait son oeuvre.
Elle ne combattait pas ; elle vivait. J'avais l'impression que tout son corps n'avait été constitué que pour cette seule et unique tâche. Tâche, que disais-je, oeuvre d'art. Ses membres étaient si fluides, ses coups si parfaitement exécutés, ses mouvements si parfaitement harmonieux, qu'elle rendait la mort belle. Un sentiment de plénitude et de bonheur m'envahit, contrastant violemment avec les corps sans vie toujours plus nombreux. Elle était tellement vivante, elle faisait toujours plus de morts.
Les larmes me montèrent aux yeux : ce spectacle faisait monter en moi des émotions contraires si profondes que rien au monde n'aurait pu retenir l'eau salée de couler sur mes joues.
Peu à peu, avec les efforts conjugués des archers, des deux guerriers et d'Alyssa, le flot de Rastes se faisait petit à petit moins conséquent. Après une minute, une heure ou un siècle, un grand calme se fit. Plus rien ne bougeait. C'est à peine si on entendait les râles d'agonie des derniers Rastes encore vivants. Ce fut comme si je me réveillai d'un long rêve. Je clignai plusieurs fois des yeux, pour reprendre contact avec la réalité. Je me détendis, et me rendis soudain compte que tout mon corps était crispé.
- Waho... laissai-je échapper.
- Ouais, waho... répéta Théo. J'hésite entre pleurer, mourir et sauter de joie.
À ce moment-là, Alyssa se tourna vers nous avec un grand sourire.
- Ça va ? Pas trop secoués ? Heureusement que ces monstres sont complètement idiots et qu'ils n'ont pas pu élaborer une stratégie d'attaque, sinon je ne sais pas si nous aurions tenus ! Je ne dis pas que...
- Alyssa ! la coupa brutalement Miléna en posant la main sur son arc.
Tout se passa comme au ralenti. Les trois Rastes survivant de la bataille s'étaient approchés sans bruit, dans le dos d'Alyssa. L'un d'eux s'était jeté sur elle, dague à la main, prêt à l'enfoncer dans un organe vital. La lame s'était rapproché inexorablement de l'omoplate de mon amie. Miléna avait saisi son arc, mais il était trop tard. Je hurlai le nom de la jeune femme, tendit les mains et... Le Raste fut repoussé par une puissante onde de choc. Alyssa se retourna, prête au combat, les lames déjà presque en action, lorsqu'elle se rendit compte que ses lames étaient rangées, et qu'elle n'avait pas le temps de s'en saisir. Son mouvement était déjà amorcée, et le temps qu'elle se rééquilibre, elle serait morte. Je ne réfléchis pas une seconde de plus. Je fermai les yeux un instant. Alyssa n'eut pas le temps d'être surprise : déjà deux Rastes s'effondraient. Elle acheva le troisième d'un mouvement fluide avec sa lame. Une des deux lames qui étaient apparues dans ses mains. Que j'avais faites apparaitre dans ses mains.
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Bonjour mes petits-es lecteurs-trices !
J'espère que vous allez bien, vous et vos proches en ces temps troublés. Prenez soin de vous, et restez chez vous, c'est important.
Pour que vous ne vous ennuyez pas trop, je vous ai préparé un petit chapitre de 3000 mots pour me faire pardonner ma longue absence... Enfin un peu d'action ! J'espère que ça vous aura plu, en tout cas n'hésitez pas à me dire en commentaires ce que vous en avez pensé, ça me fait toujours super plaisir ! :)
Qu'est-ce que vous avez pensé du combat ? C'est une des premières fois que j'en écris, alors j'aurais besoin de vos retours ! Et sur l'action de Lyra ? Dites moi tout :)
Kiss ★
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