chapitre 4

Le lendemain, il fait soleil magnifique, il ne faisait pas trop froid, ni trop chaud. Il faisait bon ce que veut dire que nous pouvons aller dans le jardin. En passant qui est juste immense et magnifique. On est était dehors. Mes frères jouaient au base-ball avec les plus âgés des Pevensie. Lucy « boudait » Edmund depuis hier. Alors Lucy et moi, on était entrain de lire, enfin Lucy. Moi je regardais le brun. C'est bizarre, on se détestait avant, maintenant je ressens quelque chose mais je ne sais pas quoi.

« -Aranel, sa va ? me demande Lucy, en me sortant de mes pensées

- Oui. Pourquoi cette question ? Fis-je

- Tu n'arrêtes pas de regarder Edmund depuis tout à l'heure. M'explique Lucy

- Mais... Mais non. Je justifie à Lucy

- T'es amoureuse de mon frère Edmund ! me chuchote mon amie

- Quoi, n'importe quoi ! C'est seulement un nouvel ami. Répliquais-je

- Mais oui, je te crois. Fit la petite blonde

- Peter, prend son élan, bien décidé à abattre un autre guichet ! Commenta Luc

Lucy et moi tournons la tête en même temps. Peter prit son élan et lança la balle. Edmund tenait la raquette de base-ball et regardait en l'air. Susan et Corentin, derrière le brun, souriait à pleine dent, l'un vers l'autre et prêt à réquisitionner la balle. Cette dernière vint frapper Edmund à la cuisse.

- Aieeu ! Cria le plus petit des Pevensie

Les deux tourtereaux se relève en même temps

- Pas fais exprès ! Fit le blond des Pevensie en souriant

Il s'approcha d'Edmund. Zack ramasse la balle par terre et la relance.

- Réveilles-toi, tu es dans la lune depuis tout à l'heure ! remarque mon jumeau à mon nouvel ami

- Pourquoi on ne refait pas une partie de cache-cache ? demande le brun des Pevensie

- Parce c'est un jeu de bébé, tu l'as dit toi-même ! Rétorque Peter

- Et puis, ça nous fait du bien de prendre l'air ! Annonce la grande des Pevensie en souriant

- A t'entendre on croirait qu'y a pas d'air à l'intérieur. Lance Edmund à sa sœur d'un ton agressif

Susan arrête de rire.

- Tu es prêt ? Demande Luc

- Et toi ? Dit le brun

Le plus petit des Pevensie se prépare à tirer dans la balle, lèvre plissés. Peter prit son élan et lance la balle. Son frère frappe la balle, met sa main en visière, et suit la trajectoire. La balle monte si haut qu'elle casse une vitre peinte d'un blason du manoir.

- Oh ! s'exclame Zack

Lucy et moi, adossé à un arbre. On les regarde en souriant. On court tous les huit voir les dégâts. Pas très joli, une armure et un vitrail cassé.

- bien joué, Ed' ! fit Peter en s'adressant à Edmund

- C'est toi qui as mal lancé ! se défend le plus jeune frère

La porte s'ouvrit

- Qu'est-ce que vous avez fait ? demande-je au plus âgés

- Edmund a cassé une vitre. Répond Peter

- Mais c'est ta faute ! rétorque Edmund

- Que diable se passe-t-il ici ? Hurla une voix dans le couloir qu'on connaît trop. Pour cause de l'avoir entendu mainte et mainte fois.

- La mère Mackredie ! dit Susan

- Venez vite ! Hurla Peter.

Luc ouvrit la porte et détala dans le couloir suivie de mes deux frères. J'allais suivre mes frères, mais Edmund m'attrapa par le bras pour suivre les frères et sœurs Pevensie. On passera devant plein de portes puis dans un salon. Edmund prit le devant. Il s'engagea dans un couloir et s'arrêta. Puis il cria :

- Nan nan nan, pas par là ! Demi-tour !

Il poussa tout le monde pour prendre le chemin inverse. Lucy passa devant, on arriva dans le premier couloir qu'on avait empreinté.

- Par là ! Criai-je en désignant la gauche.

Lucy se mit à courir en première position. Je fermais la marche avec le plus jeune frère Pevensie.
On monta des escaliers, essaya d'ouvrir des portes... mais au final, on continua toujours de courir. Partout où on allait, des pas résonnaient. On descendit des marches, glissèrent sur le parquet, tournèrent à droite, puis à gauche, montèrent de nouveau un escalier, essayèrent d'ouvrir une porte mais sans succès.
Puis on continua à courir dans le couloir, jusqu'à la porte suivante. Cette dernière s'ouvrit. Alors on se précipita dans la pièce tandis que les pas se rapprochaient. Les Pevensie et moi arriva devant la fameuse armoire. Edmund courut ouvrir la porte.

- Dépêchez vous !
- Oh non ! J'espère que tu plaisantes, grogna Susan.
- Ne discutez pas ! Leur dis-je en poussant Susan puis Peter vers l'armoire.
- allez vite ! Cria Peter.

Et on entra tous dans l'armoire. Peter tira la porte mais la laissa entre- ouverte pour voir quand la Madame Macready entrerait.

- Reculez ! Chuchota-t-il.

Il ferma la porte. Susan posa sa main sur son épaule et le tira en arrière.

- Edmund mes pieds ! Gémit Lucy.
- Je ne t'ai pas marché sur les pieds !
- Arrêtez de poussez !
- Reculez !
- Aïe !
- Doucement !
- Arrêtez de pousser !
- c'est toi qui...
- Mais arrêtez !
- Aieeu !
- Aïe ! Ça fait mal ! Aïe !

Susan et Peter tombèrent et se retrouvèrent assis dans la neige. Ils se retournèrent. Leurs yeux s'agrandirent en grand. Susan fut la première à se relever et poussa les branches. Peter sa leva rapidement et ils regardèrent, émerveillés, le paysage.

- Ce n'est pas croyable !
- Oh c'est rien ! Fit Lucy en arrivant de derrière eux.

Elle se plaça à côté de sa sœur et moi tandis qu'Edmund se mit aux côtés de son frère.

- C'est encore votre imagination qui vous joue des tours !
- Vous êtes en pleine folie ! Repris-je en entrant dans son jeu. Ne vous inquiétez pas, on finit par s'y habituer.

Peter les regarda et commença à me dire.

- Désolé, vraiment.

Puis il s'adressa à Lucy.

- Je suppose que- que toutes les excuses du monde ne seraient pas suffisantes !

Susan admira le paysage.

- Oui, ce ne serait pas assez.

Lucy triturait ses mains derrière son dos.
Peter lui sourit un petit peu. Soudain, sans s'y attendre, il reçut en pleine face une boule de neige lancée par sa petite sœur.

- Il faut au moins rajouter ça !

Peter rigola et se baissa pour prendre de la neige et la transformer en boule, suivi de Susan.
Lucy cria en recevant celle de son grand frère. Je souris avant de s'en aller vers la gauche récupérer de la neige pour se joindre à leur bataille.
Edmund regarda la scène sans aucun sourire. Puis il détourna le regard et scruta les deux grandes collines. Alors il reçut une boule de neige à son tour. Il se prit le bras et poussa un grand «aie».

- Ça ne va pas ?!

Peter s'arrêta pour le regarder et s'avança un peu vers lui.

- Petit menteur !
- Vous non plus, vous ne l'avez pas cru !
- Présentes tes excuses à Lucy !

Lucy regarda son jeune frère. Edmund ne dit rien. Il dévisagea juste son frère aîné qui s'avança, menaçant. Alors le jeune aux cheveux noirs recula de deux pas.

- Dis lui que tu es désolé !
- Ça va ! Je chuis désolé !...
- ce n'est pas grave !... les enfants font toujours semblant, ils ne savent pas s'arrêter.
- Ah Ah très drôle !
- Il faut rentrer maintenant, renchérit Susan.
- On pourrait au moins visité, faire un petit tour ! La contredit Edmund en tendant la main pour désigner le royaume.
- J'estime, que C'est à Lucy d'en décider, trancha le blond.

Cette dernière la regarda le regard lumineux.

- J'adorerais vous présenter monsieur Tumnus !
- Alors allons voir ce monsieur Tumnus !

Et il entra dans l'armoire.

- On ne peut pas se promener dans la neige vêtue de cette façon ! Rétorqua Susan en se frottant le bras.

- Nan !

Peter ressortit les bras chargés de manteaux en fourrure.

- Le professeur ne nous en voudra pas de les avoir empruntés ! Fit-il en en donnant un à Lucy. D'autant que, lorsqu'on y réfléchit, en toute logique, (il jeta un regard insistant à sa sœur), ces manteaux ne sortent même pas de l'armoire.
- C'est un manteau de fille ! Brailla Edmund.
- Et alors ? »

Peter me donna un manteau. On se mit en route direction la maison de Monsieur Tumnus.


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