chapitre 11

PDV D'Edmund :

Je me sens mal vis-à-vis à Aranel. J'ai l'impression de la voir trahie. Avant d'entrer dans le château, j'ai eu l'impression de l'entendre hurlait mon prénom. Je ressens quelque chose pour elle depuis qu'on est amis. Mais en ce moment, j'ai toujours aussi froid. L'intérieur du palais était rempli de neige, et de statues. Je pris peur devant une statue géante qui menaçait de frapper avec une hache. Je la regardai un instant, et continua à avancer. La plupart des statues montraient des gens menaçant d'abattre leur arme sur ma tête. Soudain, je marchais sur quelque chose qui craqua sous ses pieds : une sorte de petit feu de camp éteint. Les branches étaient carbonisées mais tenaient encore. Je me penchais et en pris une. Je me redressais. Puis je me mis à dessina deux ronds, un autour de chaque œil, puis lui fit une moustache d'italiens. Je lâchais le bâton puis contempla mon œuvre qui m'arracha un sourire. Puis me remit en route. Alors que je croyais enjamber une autre statue, elle se mit à aboyer et se jeta sur moi.

« - Ne bouge plus étranger ! Ou tu seras immobile à jamais... qui es-tu ?
- Heu j'm'appelle Edmund ! Sa Majesté m'a déjà rencontré c'est elle qui m'a demandé de revenir ! Le fils d'Adam c'est moi !

Le loup se calma et recula.

- Toutes mes excuses heureux favori de la reine !...

Le loup s'éloigna en marmonnant : Heureux, ou malheureux...

Je gravis les centaines de marches qui me séparaient du trône de la sorcière.

- Par ici...

Je débouchais dans une immense salle : en son centre se trouvait le trône de givre de la reine. Dessus, il y avait encore son manteau en fourrure.

- Attends ici, ordonna le loup.

Il monta les marches qui menaient au trône et tourna à droite.
Je n'en fis qu'à sa tête, pour qui se prend-t-il se sac-à-puce et monta les escaliers à mon tour. Je me retrouvais devant le trône et eut le courage de m'asseoir dessus. Je regardais tout autour de moi en souriant à pleine dent, mais ne vit pas arriver Sa Majesté et son humble serviteur, Ginarbrik. La reine s'accouda au trône.

- Ça te plaît ?

Je sursautais et me relevais en sursaut.

- Heu... Oui ! Vo-Votre Majesté !...
- J'étais sûre que ça te plairait, fit-elle en se mettant devant moi.

Puis elle s'assit.

- Dis-moi Edmund. Ta copine est-elle idiote ?

Cette question était étrange et très inattendue ! Je sentis la colère montait, mais répondis avec un calme.

- Non

- Et tes sœurs sont-elles sourdes ?

J'eus un sourire gêné et ma colère redescendre.

- Heu nan

- Et ton frère ? Est-il... dénué d'intelligence ?

Cette fois, je souris vraiment.

- Moi c'est ce que je crois ! Mais maman dit que...
- ALORS COMMENT OSES-TU VENIR ME VOIR TOUT SEUL ?!

Mon sourire s'effaça et j'eus vraiment peur. Je reculais.

- J'ai, j'ai essayé !-
- Edmund je t'ai demandé un tout petit service.
- C'est eux qui ne m'écoutent jamais !
- Et tu es incapable de me le rendre.
- J'les ai abandonné à mi-chemin ! Ils sont chez les castors dans la maison sur le barrage !

Ginarbrik haussa les sourcils et tourna la tête vers sa reine. Cette dernière réfléchit et je me pinçais mes lèvres.

- Bien !... si tu dis vrai tu n'es pas totalement inutile, trésor...

La reine se retourna et j'avançais de deux pas.

- J'étais en train de me demander si... enfin je voulais savoir si-si il était possible d'avoir, quelques loukoums !...

La sorcière blanche regarda le nain.

- Notre invité à faim !

La reine s'assit sur son siège et le nain s'avança vers moi en sortant un couteau aiguisé comme une lame de rasoir.

- C'est par là !... Pour le miam miam !

Il mit la lame derrière mon dos en me forçant à avancer.

- Maugrim !

Je m'arrêtais pour l'écouter, même si cela ne m'était pas adressé.

- Tu sais ce qu'il te reste à faire ! »

Le loup hurla en se mettant à courir et d'autres loups se présentèrent en le suivant. Et à ce moment, j'ai compris que j'ai peur pour Aranel car je suis amoureux d'elle.


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