Aquam Igni

Les visages coudoient mon regard.

Il y a longtemps que l'ombre était maître.

Les nuages se séparent et pleurent leur départ.
Avec mes doigts encore ensanglantés je pousse les traîtres.

Mes paumes frôlent les astres,
Mon visage effleure les cieux
Et ma peau devient diaprée d'une lumière céleste.

L'agonie se détache de mes veines,
Les larmes retournent dans leurs orbites.

De l'eau parvient sur le feu
de mon âme embrasée.

Je respirerai un éternel été,
Aussi longtemps que cette Terre
Constituera mon jardin d'Eden.

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