Il était tard. Il les a vus quitter la salle après un concert. Il n'en a jamais raté un seul. Recherche, dit-il à Praxina. Observation. Il ne mentait pas techniquement . Il ne disait pas techniquement la vérité. Il ne savait pas pourquoi il était là. Quel était le point?

Il se tenait dans la pièce vide, qui n'avait pas encore été nettoyée. Il l'imaginait là, près du miroir. Rire avec ses amis, se maquiller, se préparer pour la scène. Il s'approcha du bureau et en caressa la surface. Il l'imaginait choquée de le voir. Ravi? Il souhaitait.

Soudain, il y eut un bruit à l'extérieur. Voix Il n'a que trop bien reconnu. Rapidement, il se cacha derrière le canapé. Il entendit la porte s'ouvrir et se refermer. Un peu de bruit d'elle se déplaçant.

"Où est-ce," l'entendit-il gémir alors qu'elle traînait autour de certaines choses.

Lentement, il se leva. Son cœur tambourinait dans sa poitrine. Elle se tenait dos à lui. Ses cheveux dorés tombant en cascade dans son dos. Il voulait les toucher, les sentir entre ses doigts. Pas de gants.

Elle se retourna, haleta, choquée de le voir. « Méphisto !

Il bougeait plus vite qu'elle. Attrapa ses mains et la pressa contre le mur. Elle serra les dents, son visage moulé dans une expression de fureur. Ces beaux yeux bleus se sont assombris comme le ciel avant la tempête.

"Que veux-tu?!" Elle a exigé de savoir.

Son sourire apparut naturellement, il n'avait même pas besoin de pratiquer la façade suffisante. C'est venu facilement. Il avait aussi des plaisanteries, beaucoup en fait. Des doublures pleines d'esprit pour tirer dans les deux sens avec elle. Elle serait arrivée en tête cependant. Elle l'a toujours fait. Il était prêt à le dire, à commencer cette bataille verbale mais son corps semblait ne pas se plier à sa volonté aujourd'hui. Ses sentiments normalement à distance se répandirent et avant qu'il ne réalise ce qui se passait, ses lèvres étaient sur les siennes. C'était bref, audacieux et stupide. Il l'a rompu la seconde suivante. Choqué comme elle l'était, il disparut immédiatement.

À la grotte, Praxina l'a grondé pour son retard. Il ne se souciait même pas des projectiles de cristal tirés vers lui. Le rouge à lèvres d'Iris avait un goût de pastèque. Et c'était tout ce qui comptait.

Fin.