Chapitre 9 (Misty)
Qu'est-ce qui lui avait pris ? Elle avait vraiment... Envisagé... L'idée de ne pas se rattraper ?
Non, pire qu'envisagé, elle ne l'avait pas fait. Si Chat Noir n'avait pas été là, elle aurait...
Elle serait...
– Tikki... Je...
Sa voix se brisa dans un sanglot, sans qu'elle ne puisse la continuer. La Kwami ne prononça aucun mot, ne sachant pas comment réconforter sa porteuse.
– Je... J'allais...
Elle allait mourir. De son plein gré. Se suicider. Mettre fin à ses jours.
Sans penser à ses proches... Elle était une incapable égoïste, pas vrai ? Elle allait abandonner tout le monde au moment où sa présence était requise plus que jamais. Chat Noir avait raison d'être en colère... C'était de sa faute si elle devait endurer tout ça. Parce qu'elle avait laissé les émotions prendre le contrôle de ses actions.
Tout comme elle était en train de le faire maintenant.
Les larmes ne s'arrêtaient pas, les sanglots secouaient son corps, et elle tremblait de tout son être. Elle était là, assise dans une ruelle déserte, en pleine nuit, les vêtements et les cheveux trempés par la pluie. Et à se répéter, inlassablement, qu'elle avait failli mourir.
N'aurait-ce pas été une bonne chose ? Certes, Chat Noir avait eu l'air énervé après ça mais... Ce n'était pas comme s'il tenait à elle, pas vrai ? Du moins, ce n'était plus le cas.
Alors pourquoi pas ? Juste abandonner sa double-vie.
Puis abandonner sa simple vie.
Bien qu'elle ne soit pas si simple en vérité.
Elle ne parvenait pas à se calmer, s'enfonçant les ongles dans les bras, sans que cela ne change quoi que ce soit. Elle entendait vaguement la voix de Tikki, mais tout était trop étouffé pour qu'elle ne parvienne à discerner quoi que ce soit.
Elle avait mal. Ressentait un vide dans sa poitrine, un vide terrifiant.
Puis elle entendit à nouveau quelque chose, des mots, mais ce n'était pas Tikki. Elle ne savait pas ce qu'il se passait, mais quelqu'un la fit se lever. Même si elle voyait ce qu'il se passait autour d'elle, elle ne parvenait pas à analyser quoi que ce soit, ou à le retenir. Alors elle se contenta de suivre la personne avec elle.
Dans son état normal, ce n'est pas quelque chose qu'elle aurait fait, après tout, elle était dans l'incapacité de savoir qui la guidait, mais... De toute manière, si c'était ainsi qu'elle devait finir sa vie, alors pourquoi pas.
Qui est-ce que ça importait, après tout ?
Adrien, Chat Noir, s'en remettrait.
Alya et Nino aussi...
Ses parents s'épauleraient pour tenir...
Et Tikki trouverait une autre porteuse.
Elle ne savait même pas si les larmes continuaient de couler, la seule chose qu'elle parvint à comprendre, fut qu'elle fut mise à l'abri, montée quelque part, avant d'être déshabillée et de sentir de l'eau chaude couler.
Elle ne réagit même pas, se contentant de rester dans la position où on l'avait laissée. Puis l'eau arrêta de couler, d'autres vêtements furent enfilés, puis elle fut installée sur un canapé. Ou un lit. Peu importe.
Elle percevait toujours des discussions étouffées, tout comme des doigts passant dans ses cheveux, et la chaleur environnante. Puis... à partir de là... Elle perdit connaissance.
Lorsqu'elle se réveilla, ce fut sans aucun souvenir précis des évènements de la veille au soir. Elle se rappelait vaguement avoir vu Luka et Chat Noir, mais rien de plus. Sa tête la lançait, et quand elle essaya d'ouvrir les yeux, la lumière l'aggressa.
Elle plaça son bras devant ses yeux après les avoir refermés, et tenta de se relever. En vain. Son corps la faisait souffrir.
– Tu es réveillée ?
Elle reconnut la voix d'Alya, et lâcha un grognement en réponse. Des bruits de pas résonnèrent, s'éloignant avant de se rapprocher.
– Tu peux te redresser ?
Elle essaya à nouveau, et y parvint tant bien que mal, avant d'ouvrir péniblement les yeux. Sa meilleure amie était là, le visage empreint d'inquiétude et un verre d'eau à la main. Elle tendit le bras pour attraper le verre, mais son bras tremblait trop pour ça. Elle doutait même de pouvoir tenir le verre.
Elle ouvrit la bouche pour essayer de parler, mais aucun son ne sortit. Elle soupira alors, et attrapa le verre, en renversant la moitié en l'emmenant jusqu'à ses lèvres. Elle but par petites gorgées, mais finit tout le contenu.
– Tu en veux un autre ? Demanda la brune.
Elle hocha la tête, reprenant de plus en plus pied avec la réalité. Elle se sentait nauséeuse et sa gorge était sèche, en plus de son mal de crâne. Alya revint vite avec un autre verre d'eau, ainsi qu'un bol de soupe.
La fille aux yeux bleus attrapa le verre, et le vida, avant de le reposer et de fermer les yeux, pour se protéger de la lumière.
– Tu devrais manger un peu. Tu es malade...
Elle soupira, avant de se recroqueviller sur elle-même, et de murmurer, d'une voix éraillée.
– 'as faim...
– Marinette... Tu as passé des heures dehors sous la pluie. J'ai aucune idée de ce qu'il s'est passé, mais tes parents étaient morts d'inquiétude. Il ne se sont endormis qu'il n'y a deux heures... Mais il faut que tu manges.
Marinette souffla alors, et se réinstalla normalement, de sorte à ce qu'elle puisse poser le bol sur ses genoux. Alya lui donna, puis lui passa une cuillère, et elle commença à manger sans un mot.
Après une dizaine de minutes, la brune posa finalement la question qui lui brûlait les lèvres.
– Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Je t'ai trouvée sous la pluie, dans un état catatonique... Je ne suis même pas sûre que tu m'aies reconnue, d'ailleurs. Heureusement qu'on était pas loin de chez toi.
La fille aux cheveux noirs s'arrêta dans son mouvement, avant de poser sa cuillère dans le bol et de fixer le vide.
– Hm... 'ai glissé...
– Comment ça ?
– Je c'ois... j'ai glissé... et... me suis dit... 'ue... Ce se'ait mieux... si je me ratt'apais pas...
Alya fronça les sourcils en entendant cette réponse.
– Tu... Tu as glissé d'où ?
– Toit... Mais 'at m'a att'apé... sais plus t'op...
Elle était totalement exténuée, ne mesurant pas l'ampleur de ce qu'elle venait d'avouer. Alya n'avait pas trop compris qui l'avait rattrapée, mais elle avait bien réalisé une chose : Marinette venait de dire qu'elle avait envisagé de ne pas se rattraper après avoir glissé d'un toit.
Elle avait envisagé de se laisser mourir.
Eeeeet on est pas en retard cette fois (Il est juste 23h20... x) ) ! Je sais, je sais, on est géniaux !(Il reste plus que le problème de notre avance qui s'éloigne peu à peu tousse (Sorry je me bouge le cul pendant les vacances promis XD))
Enfin, joyeux, n'est-ce pas ? Totalement
On voit mes tentatives de Alyanette (...Je donne cinq lignes à Aletheia avant de défoncer mes chances... JE CROIS EN TOI ALETHEIA ! (stp brise ma confiance, je veux du Alyanette ;-;) ... Je ne te laisserais pas faire, je t'ai vu venir espèce de chenapan
Mais bon bref, après une tentative de suicide, un état de choc lié à ça, ben... Marinette est tombée malade et a du mal à articuler.
Oui, l'écriture de ses paroles va rester comme ça jusqu'à qu'elle aille un peu mieux. (C'EST CHIANT)
Oui c'est galère à comprendre...
Mais ça l'est encore plus à l'écrire mdr x)
Enfin, on se retrouve dans quelques secondes pour le chapitre d'Aletheia !
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