Chapitre 10 :
Traduction de l'image :
Je suis très ému quand je pense à cette scène. Si vous remarquez, avant que Ron ne sauve Hermione, elle semble très apathique, sans aucune émotion, probablement sans espoir et attendant la mort. Puis elle entend sa voix, Sa voix. L'amour de sa vie. Et ses yeux prennent vie instantanément. C'est magnifique.
PDV Hermione :
Choses promises, choses dues, j'ai bien eu droit à l'interrogatoire de Ginny, pendant une bonne partie de la nuit.
J'étais heureuse de pouvoir en parler avec ma meilleure amie, même s'il s'agit de son frère dont il est question. Mais rien que pour la voir sourire, j'aurais pu répondre a encore milles de ses questions.
C'est donc plutôt fatigué que j'ai franchis les portes de la salle de bain ce matin, après le petit-déjeuner.
Une fois habillée et préparée, nous sommes tous rentrés au terrier. Nous avions bien profité de l'air frais de la mer et les Weasley souhaitaient rentrer chez eux.
A notre arrivés, je me suis directement dirigée vers ma chambre afin de faire mes affaires.
Je compte partir dès demain retrouver mes parents, il est temps.
Je commençais à ranger la chambre, les mains tremblantes, le cœur battant, en imaginant tous les scénarios possibles de mes retrouvailles avec mes parents.
Lorsque je commençais à mettre des affaires dans mon sac, les yeux légèrement larmoyant après un scénario qui finissait mal, des coups à la porte m'interrompais dans mon geste.
- Oui ? Lançais-je en direction de la porte en tentant de contrôler ma voix tremblante, en vain.
Un visage traversa timidement la porte avant de la refermer derrière lui.
Il ouvrit la bouche et une vague de chaleur m'envahit à l'entente de sa voix :
- Je te déranges pas ?
- Non, non pas du tout, Je répondais avec un léger sourire.
Il me rendit mon sourire avant de s'assoir de l'autre côté du lit, face à moi. Je continuais alors à ranger mes affaires, limitant au maximum le tremblement de mes mains.
- Tu sais que ça va bien se passer n'est-ce pas ? Me murmura Ron d'une voix douce.
J'hochais la tête positivement sans le regarder, espérant que ça le convaincrait quand même.
Il attrapa alors délicatement mes mains, faisant rugir le lion bloqué dans ma poitrine, et se tourna un peu plus vers moi :
- Tu n'as pas à t'inquiéter. Il n'y a aucune raison que ça se passe mal. Et puis, tu n'es pas seule, je serais là aussi.
Je relevais des yeux légèrement étonnés vers lui :
- Tu veux toujours venir ?
- Bien sûr.
- Merci, lâchais-je dans un souffle.
- Tu n'as pas à me remercier Mione.
Il se leva et se dirigea vers la fenêtre alors que je tentais de reprendre mes esprits qui c'étaient éparpillés à l'entente de ce surnom.
Je tentais de répondre d'une voix la plus normal possible :
- Tu ne préfères pas rester auprès de ta famille ?
- Ils ne sont pas seuls. Mes frères sont là, Harry aussi. Ça va me faire du bien de changer d'air ... d'être avec toi.
Je souriais malgré moi à ses paroles. Après quelques instants de silence je repris alors qu'il se tourna vers moi :
- Si le départ pour demain tiens toujours, je suis prête. J'aimerais juste passer avant chez moi pour ... remettre en ordre ma chambre et mes affaires.
- C'est toi la chef.
Il s'avança lentement vers moi, me lança un regard comme il en avait l'habitude depuis quelques jours, troublant et pénétrant, puis se pencha doucement vers moi, glissant sa main sur ma joue. C'est lorsque ses lèvres se déposèrent tendrement sur ma tempe que le lion présent dans ma poitrine menaça de s'échapper pour bondir partout dans la pièce.
Il se redressa et planta son regard dans le miens :
- Tu sais, par rapport à ce que je devais te dire pendant la guerre ...
- Pendant qu'on se faisait poursuivre par le serpent ?
Il esquissa un rire :
- Oui voilà. Et que tu m'as empêché de le dire pour ...
- Ne pas tout gâcher, complétais-je.
Il hocha la tête, et je repris, légèrement apeurée par cette discussion :
- Je ne voulais pas que tu dises des choses que tu allais regretter, juste dans la panique du moment.
- Tu as eu raison, même si je n'aurais pas regretté. Je l'ai toujours pensé et je le pense toujours.
Je fronçais alors les sourcils, cherchant dans ses yeux une réponse, et lorsqu'enfin je crue la trouver, lorsque ses lèvres s'entrouvrirent pour me révéler ses pensées, la porte s'ouvrît violemment sur Ginny qui entra en trompe dans la chambre :
- Ron, appela Ginny essoufflée, c'est Papa.
Ron me lança un regard désolé, avant de se précipiter dans les escaliers suivit de Ginny et moi.
Une fois arrivés en bas des escaliers, on tomba face à face avec le reste de la famille Weasley, debout autour du canapé du salon. Je m'arrêtais aux côtés de Harry, qui me chuchota à l'oreille :
- Il ne mange presque pas, il a fait un malaise.
J'hochais la tête avant de jeter un coup d'œil vers monsieur Weasley, allongé dans le canapé.
Il était visiblement très fatigué. Il était pâle et faible. Ron s'approcha de lui :
- On devrait peut-être l'emmener à Saint Mangouste.
Monsieur Weasley marmonna des mots incompréhensibles, alors madame Weasley prit les devants :
- Tu as raison, je vais l'emmener avec Charlie. Les enfants restez ici. Ça ne sert à rien qu'on aille tous sur place.
- Je vous envoie un patronus dès qu'on a des nouvelles, affirma Charlie.
Et après quelques temps seulement, ils transplanèrent.
J'aperçus Ginny s'assoir sur le canapé tandis que Georges et Ron se dirigèrent dans un coin du salon. Je m'assis à ses côtés en posant une main sur ses épaules :
- Ça va aller ne t'en fais pas. Il sera bien entouré là-bas et il va très vite se remettre.
Elle hocha la tête avant d'ajouter dans un soupir :
- Oui tu as raison ... j'espère qu'on va vite avoir des nouvelles.
- J'en suis sûr.
- Sauf si ce Charlie oublie de nous prévenir, maugréa Percy, assis sur un des fauteuils.
- Qu'est-ce que ça veut dire ça ? Interrogea Ginny en se relevant vivement.
- Je veux simplement dire que Charlie ne fait pas partie des meilleurs pour donner des nouvelles avec ...
- Oh c'est sûr que toi tu es bien meilleur Monsieur dont on n'a pas eu de nouvelle pendant des mois et des mois ! Cria Ginny, elle s'était mise debout, et avançais maintenant vers Percy avec un pas menaçant semblable à celui de Madame Weasley.
- On ne va quand même pas parler de ça maintenant !
Percy se leva à son tour et s'avança également avant de reprendre :
- Papa est à l'hôpital ! Fred est mort et tout ce que tu trouves à dire c'est ...
La fin de sa phrase fut coupé lorsqu'il tomba violemment sur le fauteuil. Je me relevais vivement en voyant Ron, face à lui, en colère, comme il l'a visiblement rarement été.
- Ferme là, ferme là tu n'as pas le droit de parler ! Rugit Ron en pointant un doigt accusateur vers lui.
- Et je peux savoir pourquoi ?! Percy se leva à son tour, faisant face à son plus jeune frère. Ils sont aussi de ma famille ! Et je dis simplement une vérité que vous avez tous du mal à accepter !
- Non, non. Tu n'as pas le droit de parler alors que tu étais comme mort pendant des années. Lâcha Ron d'une voix froide et grave.
Percy se jeta alors sur lui, lui assénant un coup de poing qui fut immédiatement répliqué par Ron qui le plaqua à terre.
Georges et Harry tentèrent alors immédiatement de les séparer sous les cris étouffés de Ginny qui les suppliaient d'arrêter.
Je fixais La scène sans bouger, mon cœur s'affolant dans ma poitrine à chaque nouveau coup de poing, crie, ou insulte.
Soudain, et sans vraiment réfléchir, je levais ma baguette vers eux en lançant :
- Impedimenta !
Le résultat fut immédiat. Percy et Georges furent projeté d'un côté de la pièce, Harry et Ron de l'autre. Ce dernier se releva immédiatement, prêt à y retourner lorsque Harry l'en empêchait , l'emmenant à l'extérieur. Avant de sortir, Harry me lança un regard lourd de sens, dont j'eu du mal à comprendre.
C'est lorsque Ginny se rassit sur le canapé en soufflant, et que Georges emmena Percy à l'étage pour le calmer, que je me dirigeais vers l'extérieur.
J'aperçus au loin Ron et Harry. Ce dernier avait une main réconfortante posé sur l'épaule du rouquin. Je m'avançais un peu plus vers eux, mais m'arrêtais en retrait. Harry me lança un regard, discuta encore quelques instants avec Ron qui était visiblement plus calme, puis se dirigea vers moi :
- Bien joué, me murmura-t-il.
J'esquissais un sourire avant de reconcentrer mon attention sur Ron. Alors Harry murmura à nouveau :
- Je ne l'ai jamais vue en colère comme ça, sauf ...
Il s'arrêta et je plongeais mes yeux dans les siens.
Sauf au manoir. C'est ce qu'il voulait dire. Il reprit alors, face à mon regard persistant sachant pertinemment que j'avais compris :
- Enfin non, c'était différent.
Je fronçais alors les sourcils, me dirigeant doucement vers la maison avec lui dans un accord commun silencieux de laisser Ron un peu tranquille. Il reprit doucement :
- Tu sais, il est devenu fou ce soir-là, de t'entendre.
Un frisson me parcourait le dos alors qu'il s'arrêta face à moi :
- Qui ne le serais pas devenue en même temps.
Je relevais mes yeux vers lui lorsqu'il ajouta :
- Tu sais, je ne devrais probablement pas te dire ça, mais, l'autre jour les parents de Ron nous ont confiés de ranger le grenier. Tu sais qu'il y a toujours pleins de choses là-dedans et ...
Il marqua une pose alors que mon cœur s'accélérait, imaginant des tonnes de scénarios différents. Harry releva un regard désolé vers moi, qui m'inquiétais encore plus :
- Il y avait un épouvantard dans une malle. Ron est tombé face à face avec lui.
Il marqua une nouvelle pose, cherchant ses mots tendit que je me demandait en quoi l'apparition d'une araignée géante avait un rapport avec moi. Mais il ouvrit la bouche, et les mots furent encore pire que le silence :
- Tu es devenue son épouvantard.
Un coup de poing aurait pu frapper mon cœur, c'était la même sensation. Harry ajouta précipitamment, visiblement confus d'avoir utilisé la mauvaise tournure :
- Enfin pas toi, mais ta souffrance.
Je fronçais alors les sourcils et il ajouta doucement ;
- Dans le grenier ce jour-là, il t'a vue allongé par terre, te faisant torturer, criant et pleurant, au bord de la mort.
Le souffle me manquait alors, les larmes me montèrent aux yeux. De multiples questions fusaient dans ma tête. Harry ajouta une nouvelle fois :
- Il n'a pas supporté te voir comme ça, et c'est sa plus grande peur, que ça arrive à nouveau, qu'il soit aussi impuissant qu'il l'était dans le manoir.
- C'est grâce à lui si j'ai tenue, murmurais-je d'une voix étranglée, le sanglot bloqué dans ma gorge m'empêchant de parler normalement.
Harry me lança un sourire bienveillant. Il savait pour mes sentiments, et il l'a toujours sue, comme moi pour lui et Ginny.
Il déposa ses lèvres sur ma joue avant de rentrer dans la maison.
________________________________
Alors tout d'abord un grand désolé pour ce retard ! J'ai été pas mal prise ces derniers temps et ça a été compliqué d'écrire ce chapitre mais le voilà ! 🙏🏽
Pour l'image au dessus, ça change des photos, mais je voulais le mettre car je suis totalement d'accord avec l'analyse qui y est faite. 😍
J'espère que ça vous aura plue ! N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez !
La fin de cette histoire approche ...
A très vite ! ♥️
- Ruby - 🥀
PS : plus de 900 vues sur cette fiction
Que vous dire à part merci ... 🙏🏽
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top