Le journal d'Anne Frank. (livre)
« Le journal d'Anne Frank, j'ai tellement mis du temps à commencer à le lire, pourtant je l'avais dans ma bibliothèque. Ça me fait bizarre de parler de ce journal, alors là où j'écris, ça y ressemble vachement. Maintenant, j'ai réussi à le lire et c'est tellement authentique. Le but n'est pas de nous tenir en haleine, pour connaître le dénouement. Ça me faisait peur. Malgré que c'était dans les années 40, les problématiques font échos encore aujourd'hui
"On peut tout perdre, la richesse, le prestige, mais ce bonheur dans ton cœur ne peut pas s'assombrir, tout au plus, et il reviendra toujours, tant que tu vivras. Tant que tu lèveras les yeux, sans crainte, vers le ciel, tu seras sûr d'être pur et tu redeviendras heureux, quoi qu'il arrive."
Elle a tellement vécu l'enfer, comme des millions d'autres personnes en ces guerres, qui me paraissent impossibles. Comment peut-on en arriver là ? Avec un seul homme, une peur et de la folie. La folie des hommes peut apparaître quand on ne fait pas face à nos peurs.
"Je ne pense plus à la misère, mais à la beauté qui survivra. Voilà la grande différence entre Mère et moi. Quand on est découragé et triste, elle conseille : « Pensons aux malheurs du monde, et soyons contents d'être à l'abri ! » Et moi, je conseille : « Sors, sors, dans les champs, regarde la nature et le soleil, va au grand air et tâche de retrouver le bonheur en toi-même et en Dieu. Pense à la beauté qui se trouve encore en toi et autour de toi, sois heureuse !" P 211
En lisant ça, j'ai eu l'impression d'être inutile, je savais que sa fin était proche, mais je ne pouvais pas la prévenir.
Je veux continuer à vivre même après ma mort. [...] m'a donné une possibilité, celle de me développer et d'écrire, donc d'exprimer tout ce qui se passe en moi p 241
Elle a tellement vécu alors que je n'ai vu que la misère à travers les livres ou les informations. Je suis si chanceuse, d'avoir une vie, parfaite, un toit sur la tête, une famille, la santé, les moments de doutes ne sont qu'un moyen pour le cerveau de se vider des émotions. Je pense sans arrêt, à la vie qui m'entoure, aux relations avec les autres personnes. Et Anne arrivait à faire ça, alors que pendant deux ans, elle a dû cohabiter avec des personnes qu'elle n'appréciait pas forcément. Elle a grandi vite et s'est construite.
"Accomplir une chose facile ne demande aucun effort. Il faut le faire bien et travailler pour mériter son bonheur, on n'y arrive pas par spéculation et la paresse séduit, le travail satisfait" p 303
Les mains moites et la chaleur qui me colle, je vois ma liberté. Que ce soit parce que mon pays est en paix (malgré la guerre sur notre planète), mes droits en tant que femme, là où elle ne pouvait pas faire ce qu'elle voulait. Ce n'est pas si loin de nous malgré tout. Je ne sais pas si je vais en dire autant à l'avenir. Nous avons eu assez de malheurs, ne continuons pas à refaire les mêmes erreurs. Si je deviens une personne bienveillante et ouverte d'esprit, ce sera déjà ça. » Jeudi 26 juillet 2018 à 22h02
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