Bonus : Lot de consolation

-T'es une grande malade, Ngôi Sao !
-Ça fait des années que je lui le répète ! fit Matei en lâchant sa manette.

Chez ce dernier, lui et ses deux proches, Pierrick et Ngôi Sao, venaient de faire un marathon ou presque de jeux vidéo, et la jeune fille avait battu Pierrick à plates coutures à tous les jeux, sauf un, le favori du sportif.
-Quand on dit que seuls les garçons sont bons aux jeux vidéo...ricana la jeune fille.
Pierrick soupira et lâcha sa manette lui aussi. Matei rit.
-Je t'avais prévenu, que tu risquais de te faire écraser...
-Oui, je sais...fit le barbu. Mais qui ne tente rien n'a rien...
-C'est vrai...sourit le jeune garçon.

Ce dernier avait été étonné par son propre niveau. Il avait même gagné quelques manches dans certaines parties sur plusieurs tours, il remerciait Ngôi Sao pour l'entraînement intensif qu'elle lui avait fait faire durant toutes ces années d'amitié.

-Bon, je vous laisse, les deux tourtereaux.
-Tu ne voulais pas rester dormir, toi aussi ? lui dit Matei, surpris, sans se lever quand son amie le fit et alla chercher son sac.
-Non, je vais vous laisser votre intimité ! dit dit-elle en leur adressant un clin d'œil.
Matei rougit légèrement.
-Tu vas faire quoi, du coup ? demanda-t-il, lui qui avait prévu qu'elle restetait avec lui et son petit ami.
-J'ai un rendez-vous ! leur annonça la jeune noiraude.
-À cette heure-ci ? fit Pierrick, étonné
-Alors amoureux, j'imagine ? Vu l'heure...fit Matei avec un sourire en coin.
Il savait que depuis peu, la jeune fille et son copain Marveen s'étaient quittés. Elle ne l'avaitnpas trop mal vécu et il l'avait soutenue comme il avait pu. Même lui qui n'avait jamais connu de rupture amoureuse, il imaginait bien quelle douleur cela pouvait procurer...
Ngôi Sao ne répondit rien dans l'immédiat. Elle se contenta de sourire, ranger ses affaires puis elle se releva. Matei et son copain la suivaient des yeux dans chacune de ses actions. Ce n'est qu'une fois sur le pas de la porte qu'elle leur lança :
-Vous êtes les premiers à le savoir, du coup. Ça fait quelques temps que je suis en couple.

-Sérieux ? s'exclama Matei tout excité. C'est génial ! Avec qui ? On le connaît ?
-Que oui, vous le connaissez, sourit la jeune fille.
-Dis-nous ! dit alors Pierrick dont la curiosité avait été piquée à vif.
-On le connaît bien ? demanda Matei.
-Oui.
-Dis-nous qui c'est ! fit le garçon.
Ngôi Sao laissa quelques secondes passer et, un sourire éclatant sur les lèvres, leur annonça :
-Stefano.

S'ils étaient dans un dessin animé, Matei et Pierrick auraient eu une bouche d'un mètre de haut.
-Stefano ? répéta Matei.
-Oui.
-Quelle surprise...fit Pierrick. Je ne voyais pas Stefano en couple...
-Moi non plus, jusqu'à il y a quelques temps, rit Ngôi Sao.
Matei se leva et l'étreignit avec la force de l'amitié qui les liait.
-Je suis tellement content pour toi ! Au moins, tu as une épaule solide sur laquelle te reposer !
-Merci, Matei ! sourit Ngôi Sao. Mais pas encore un mot aux autres, on aimerait leur faire la surprise encore !
-Le choc, tu veux dire ! plaisanta Pierrick.
-Aussi, rit la jeune fille. Bon, je vous laisse. À plus tard ! Soyez sages les enfants !
-Parle pour toi ! lui lança Matei alors qu'elle sortait de l'appartement.

-Seuls ? lui dit Pierrick quand Matei revint dans la chambre après avoir été fermer la serrure de la porte d'entrée en bas, derrière Ngôi Sao.
-Oui, sourit le jeune garçon en se rasseyant à côté de son petit ami par terre, adossé au lit de Matei.
Pierrick sourit. Les deux amoureux passèrent un moment sans rien se dire, juste en appréciant le moment.
-Tu veux manger un truc ? demanda Matei en se relevant légèrement.
-On peut.
Pierrick et son petit ami se levèrent et se dirigèrent vers la cuisine. Ils avaient la maison pour eux tout seuls pour la soirée et envie d'en profiter bien sûr, mais ils avaient aussi besoin de se nourrir, avant de sustenter leur autre appétit.
Matei prépara rapidement un repas froid au vu de la saison qui se faisait de plus en plus chaude puis ils mangèrent tous les deux face à face. Pierrick était particulièrement silencieux et Matei, fourchette encore dans la bouche, demanda :
-Ça va ?
Pierrick sembla revenir à lui et sourit.
-Tu es adorable, avec cette fourchette comme ça !
Matei rougit mais continua de fixer son petit ami pour lui signaler qu'il attendait une réponse.
-Oui, ça va...finit par lâcher Pierrick. Je repensais juste à nos parties, avant...
Il avala encore une bouchée quand Matei lui dit alors avec un petit sourire en coin qui ne lui ressemblait guère mais qui ne déplut malgré tout pas à son petit ami :
-Si tu es triste ou déçu, je pourrai te consoler après...
Pierrick lui rendit son sourire.
-Je retiens...dit-il à mi-voix

-Monte, je finis juste de nettoyer la vaisselle.
-D'accord, répondit Pierrick.
Le barbu monta les escaliers avec lenteur en observant par les espaces entre les marches son copain s'affairer en cuisine. Quand il arriva en haut il prit son sac et fouilla dedans pour trouver son semblant de pyjama, un short qui ressemblait à un maillot de bain, assez léger mais suffisant pour la saison.
Lorsque Matei monta à son tour, les mains frippées à cause de l'eau utilisée pour faire la vaisselle, il fut à la fois surpris en bien et pas du tout étonné de trouver Pierrick à moitié nu, allongé sur son lit dans une posture jmenfoutiste mais qui n'en paraissait que plus lascive.
-Tu as fini ? demanda le sportif en levant les yeux vers lui.
-Oui, sourit Matei.

Sans crier gare, le plus jeune de quelques heures se pencha et embrassa Pierrick sans aucune préparation orale. Le barbu, d'abord surpris, se laissa faire, laissant ainsi sa langue se mouvoir au rythme de celle de Matei qui, pour une fois, menait la danse. Comme Pierrick le faisait souvent à lui-même, Matei prit entre ses paumes le visage de Pierrick comme pour l'inciter à encore mieux et encore plus l'embrasser, ce que Pierrick ne se retint pas de faire.
Il n'avait pas l'habitude de se laisser dominer ainsi, surtout par son adorable petit ami normalement très passif, mais finalement, il ne trouvait pas ça désagréable.
Matei finit par retirer son haut puis son bas, se retrouvant en sous-vêtement, déjà déformé, devant son petit ami. Il se pencha alors encore plus et finit par allonger Pierrick dans son sens pour avoir accès à ses lèvres divines tout en se couchant sur son torse musclé à plat ventre. Le plus âgé se laissa faire, dans une envie soudaine de pour une fois laisser les rênes à quelqu'un d'autre. Matei les maniait très bien, d'ailleurs, étonnant pour un garçon qui ne dominait pas souvent.

-Je vais te consoler pour toutes tes défaites de tout l'heure. Ça va sortir de ton esprit...chuchota Matei à un moment.
Il glissait sa main sur le torse légèrement poilu de son copain qui tressaillait à certains de ses gestes lents et langoureux quand soudain, Matei descendit vers son entrejambe pour l'empoigner dans sa main à travers le tissu de son caleçon et son pyjama. Pierrick lâcha un râle incontrôlé contre les lèvres de Matei qui emprisonnaient toujours les siennes. Il sentit contre ces dernières le brun sourire gentiment.
Matei commença à imprimer de plus ou moins fortes pressions de sa main qui tenait quelque cuose de plus en plus dur. Matei lâcha les lèvres de Pierrick pour enlever le pyjama de son copain avant de l'envoyer valdinguer à l'autre bout de la chambre. Il embrassa l'entrejambe du noiraud qui tressauta, essayant de contrôler ses mouvements brusques pour ne pas faire éventuellement mal à Matei. Ce dernier ne se souciait pas de ça. Il était trop occupé à remonter le long de sa longueur avec de doux baisers qui chacun faisaient frissonner le receveur de ces derniers.

-Matei...murmura-t-il, plus pour lui-même que réellement pour l'interpellé.
-Tais-toi et apprécie, lui ordonna Matei sur un ton qui ne lui ressemblait d'habitude pas du tout.
Pierrick râla encore une fois quand Matei libéra sa longueur de son étau de tissu. Le brun embrassa alors celle-ci avec une lenteur qui rendait fou le receveur de ces bons soins quand le barbu sentit soudainement quelque chose d'humide frôler ses zones les plus érogènes. Matei finit par entourer entièrement son petit ami qui ressentait toute l'humidité de sa cavité buccale tandis qu'un doigt coquin de Matei se glissait petit à petit entre ses jambes, dont il caressait les cuisses quelques secondes auparavant.
-Tu...Tu veux vraiment aller là ? fit Pierrick dans un souffle rauque.
-Oui. Ne t'inquiète pas, le rassura Matei avec un ton doux.

Pierrick lâcha un bref gémissement malgré sa virilité habituelle. Matei venait de glisser sa phalange entre ses jambes. Il apprécia en son for intérieur les mouvements mine de rien experts de son copain. Ce dernier avait toujours sa langue humide sur sa longueur, ce qui lui donnait des frissons de plaisir en plus des spames de désir, que le doigt de Matei bientôt rejoint par un second provoquait, qu'il avait déjà.
-Matei...Si tu continues...Tu...
Le plus jeune le fit taire d'un coup en pressant contre sa rondelle son membre lui aussi gorgé de désir, un désir ardent.
-Matei...fit Pierrick dans un râle rauque.
-Profite...lui susurra Matei dans le creux de l'oreille.
Le noiraud ne répondit rien et se contenta de laisser ses cuisses poilues à distance l'une de l'autre pour laisser l'entière place à Matei. Ce dernier, une fois qu'il avait totalement disparu dans l'entrejambe de son copain, prit appui sur ses mains en se penchant légèrement en avant, avant de commencer de courts mouvements d'allée et venue.
Pierrick râla plusieurs fois pour manifester son désir. Il avait encore un peu mal mais le bonheur et l'adrénaline effaçaient peu à peu la sensation de frottement brûlant que Matei laissait derrière lui, ou plutôt devant, après chaque passage.
Ses coups de bassin se firent bientôt de plus en plus puissants, de plus en plus désirables, de plus en plus précis...
Le jeune garçon finit par toucher du bout de son membre le point le plus sensible du corps mâle humain. Sans se faire prier, une averse translucide recouvrit bientôt la forêt sombre que Pierrick avait au milieu du torse et sur le bas-ventre.

-Matei...murmura-t-il.
Puis il se reprit avec un air surpris de sa propre personne :
-Je n'ai pas eu le temps de dire quoi que ce soit...Désolé.
-Ça ne fait rien, sourit Matei sans un air sous-entendu de dominant temporaire.
-Continue...lui dit Pierrick avec un ton doux. Pour toi.
-D'accord, répondit Matei en voyant dans la prunelle brune des yeux de son copain que ça irait pour lui.

Matei poursuivit alors ses coups de bassin allant et venant de plus en plus rapidement dans son petit ami qui mordait sa lèvre inférieure pour ne pas trop lâcher de sons rauques, ce qui lui donnait un air adorable aux yeux de Matei.
Au bout de quelques minutes, Pierrick reprenait petit à petit de sa vigueur et Matei serra ses dents en voyant bien que lui-même avait un peu de peine à se laisser aller. Il n'avait pas vraiment l'habitude d'être au-dessus...C'était peu commun mais de temps en temps, ça leur arrivait.
Soudain, alors que ses pensées se concentraient sur les mains musculeuses et crispées sur les draps du lit de Pierrick, tout sortit d'un seul coup, Pierrick lâchant un râle de contentement.

Matei se retira, puis les deux amoureux s'enlacèrent en continuant à s'embrasser langoureusement, puis Pierrick murmura avec un ton amusé et presque suave :
-Merci pour ce lot de consolation, Matei...
Celui-ci sourit.
-Mais de rien. Tu vois, comme quoi, les défaites ne sont pas toujours un mal.

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