Chapitre 1 : La boulangerie Styles.

KYAAAAAH!!
Hello!
J'suis tout excitée de vous montrer enfin cette histoire jpp
Et j'ai oublié de préciser que chaque chap feront minimum 6000mots alors préparez vous à lire des pavés jpppp

Bonne lecture!
😊

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Dans une petite boulangerie qui fût autre fois nommé 'Les Délices des Styles', un jeune homme à la chevelure brune et au teint de porcelaine ne cessait de rougir à chaque fois que leur voisine d'en face venait leur complimenter sur leur pâtisserie.

Les Styles était une petite famille composée de Anne, la mère, et de son unique fils Harold. Les deux avaient toujours eu une relation mère-fils très fusionnel et se disait parfois tout. Ils avaient finit par vivre qu'à eux deux lorsque le mari de Madame Styles eu un accident il y a de ça quelques années maintenant. Bien que la présence de son paternel lui manquait atrocement, Harold avait finit par accepter et fait son deuil. Après tout, son père devait sûrement être au paradis dans un endroit chaleureux où il n'aurait plus à s'inquiéter de rien.

La mère du brun fût un peu plus longue à faire le deuil de l'amour de sa vie. Comment continuer à vivre sans son âme soeur ? Harold a bien sur été toujours là pour elle et ensemble ils ont put remonter la pente et avait finit par être un peu plus heureux en acceptant la perte du mari et du père.

Pour passer ce cap et essayer d'oublier sans oublier, ils avaient décidés de renommer leur boulangerie. Passant de 'Les Délices des Styles' à simplement 'Styles'. Bien que beaucoup penseront que cela soit stupide, ce changement avait été bénéfique pour eux. Pour pouvoir faire correctement leur deuil, tout deux avaient eut besoin de renouveau dans leur vie en touchant à quelque chose qui représentait toute la petite famille avant. Ils avaient besoin de changement, sans pour autant changer. Oublier sans oublier.

Actuellement, le jeune Harold tout juste âgé de seulement 19ans continuait de rougir devant les tonnes de compliments de Madame Horan, qui n'est autre que leur voisine et tante du brun. Elle était la soeur de Madame Styles et était la plus grande des deux.

___ (Rougit) N'importe quoi..c'est maman qui fait tout à chaque fois. Elle fait de très bon croissant français. (Sourit) Elle est superbe et je l'admire beaucoup.

___ (Sourit) Tu es beaucoup trop bon Harold. Je vais lui dire deux mots, tu me met la même chose que d'habitude, c'est bon ?

___ Tout de suite tante Horan!

D'humeur très joyeux, comme à son habitude, le jeune homme prépara la commande de sa tante avec hâte en glissant une tarte aux fraises discrètement dans la boîte. Il savait qu'elle adorait ça, mais qu'elle n'en mangeait plus car elle essayait de 'garder la ligne'. À ça, Harold leva les yeux au ciel en souriant et déposa la boîte contenant les pâtisseries dans un petit sac.

Il prit ensuite appuie sur le comptoir en soupirant et regarda l'horloge posé sur le mur face à lui. L'heure que lui montra l'objet le fit rougir d'avantage.

Il allait encore le voir aujourd'hui.

Dans exactement 4minutes, il allait pouvoir enfin le voir. Cette personne ferait alors son entrée dans la petite boulangerie des Styles vêtu de sa veste en cuir noir et de ses cheveux blonds parfaitement coiffé sur le côté. De ses yeux d'un bleu clair qui faisait à chaque fois fondre le jeune Harold lorsqu'il posait son regard sur lui.

Quelques semaines déjà que cette personne passait rapidement à la boulangerie tout les mardi et vendredi matin en prenant à chaque fois deux pains au chocolat, deux croissants et un muffin nature au pépite de chocolat.

Il a fallut donc à Harold que quelques jours pour en tomber amoureux. Parce que oui, il en était sur, il était amoureux. Son cœur battait un peu plus fort lorsque ses yeux se posait sans cesse sur lui. Son âme tout entière se réchauffait à chaque fois que le blond lui parlait, et même si cela n'était que de simple petites choses insignifiantes, Harold en savourait chaque mot.

C'était maintenant l'heure. Il allait débarquer tel un ouragan, tel un ange aux yeux du brun que celui ci retint son souffle en le voyant finalement passer la porte d'entrée avant de dégager quelques mèches de son visage. Les yeux du brun s'illuminèrent au même moment à ce si beau spectacle. L'éclat qui s'en dégagé était si puissant que toute personne ayant eut la chance de pouvoir le voir tomberait forcément sous le charme de cette éclat de pureté.

Harold se ressaisit néanmoins en le voyant se diriger vers lui, les sourcils froncés. Il aurait voulut connaître les pensés du blond si il en avait eut l'occasion. Savoir pourquoi il semblait en pleine réflexion, pas comme d'habitude donc. D'habitude, il affichait un sourire des plus séduisant, des plus beaux auquel Harold -et bien d'autre- ne pouvait en détourner les yeux. Le blond était très séduisant et qui plus es, il semblait être affreusement doté d'une bonté et d'une gentillesse que seulement quelques rares personnes en disposaient elles aussi sur cette terre.

___ Bonjour.

___ (Rougit) Bonjour! Je, que désirez vous ?

L'homme à la chevelure blonde fixa le visage enfantin du brun avant de finalement dévier son regard vers les nombreuses pâtisseries.

___ Je vais prendre.. (Réfléchit) Hum, deux muffins aux chocolats et deux croissant, s'il vous plaît.

Le brun fronça un instant les sourcils à la demande de l'élu de son coeur mais se ressaisit en préparant la commande. Mais l'ayant observé à ce moment là, le blond haussa un sourcils et finit par prendre la parole. Sa curiosité le poussant à demander au jeune homme la raison de son étonnement quant à sa commande.

___ Un problème avec ma commande..? (Sourit)

___ (Rougit) Oh, euh..comment ça ?

___ Et bien, je ne sais pas mais vous m'avez eu l'air étonné juste à l'instant alors je me demandais simplement ce qui n'allait pas. (Sourit)

Oh non. Devait il avouer au blond qu'il était étonné de sa commande car habituellement il prenait deux pains aux chocolats, deux croissants et un muffin nature aux pépite de chocolat ? Devait il lui avouer que malgré les nombreuses personnes allant et venant à la boulangerie, c'était sa commande à lui qu'il avait retenu ? Non. Non, il ne devait pas. Le blond prendra peut-être peur et ne remettrait donc plus un pied ici. Et ça, Harold ne le souhaitait pour rien au monde!

Essayant de trouver les mots justes, sans pour autant avouer la vérité vrai, le brun baissa un instant la tête et la releva doucement. Il n'allait pas lui dire qu'il connaissait sa commande par coeur, mais il voulait savoir la raison de ce soudain changement aujourd'hui.

___ Je, en fait, d'habitude les personnes qui viennent à cette heure ci à la boulangerie prennent plutôt des croissants, pain au chocolat..(Rougit) Des trucs comme ça. Mais je suppose que tout le monde n'est pas, n'est pas pareil et que, que chacun à le droit de choisir ce qu'il souhaite. (Rit nerveusement)

___ (Hausse un sourcils) Je vois. (Sourit) Je voulais simplement un peu de changement aujourd'hui! Bien que cela fût d'une extrême rapidité, je suis heureux d'avoir pu discuter croissant avec vous. (Glousse) Oh, et tutoyons nous. Je m'appelle James. (Sourit)

Trop heureux de ce qu'il se passait actuellement, Harold ne put lui répondre jusqu'à ce que sa mère ne l'appel de derrière. Il soupira, légèrement mécontent que sa mère ait gâché ce petit moment, et se tourna de nouveau vers James.

James. Rien que le fait de savoir enfin son prénom fit fondre le coeur du brun encore plus.

___ Je crois que maman à besoin de son fils. (Glousse) Et bien, à un de ces jours Harold. (Sourit)

Le blond prit sa commande après lui avoir donné le montant exact et lui fit un signe de main en quittant les lieux.

Si il en avait eu la possibilité, Harold se serait enterré sous terre ou vivrait pour le restant de ses jours dans une grotte loin de tous. Ayant ainsi comme simple compagnon des petits rochers poser ici et là et d'un feu où il ferait cuire ses poissons trouvé dans la rivière la plus proche pour ses repas.

Néanmoins, il sourit et prononça à voix basse le prénom du propriétaire de son cœur : James.

Louis n'en était pas vraiment sur, en fait si. Il savait que le mec actuellement face à lui souhaitait simplement lui faire grimper aux rideaux en lui offrant les plus délicieuses des jouissances au lit. Il savait que ce brun au yeux marron chocolat et au sourire parfait, était de ceux ci : Ceux qui savaient qu'ils plaisaient et qui en profitait à leur guise.

Après une énième gorgée de sa boisson, il croisa les bras sur son torse et pencha légèrement sa tête sur le côté; esquissant un petit sourire qui fit croire à l'homme face à lui qu'il avait prit sa décision et qu'il acceptait une nuit avec lui.

Mais contre tout attente, le petit châtain rapprocha son visage de celui du brun en lui susurrant à l'oreille qu'il devait le mériter avant qu'il ne daigne se mettre à quatre patte dans son lit. Le brun vit alors là un petit jeu se débutant entre eux deux et sourit en se relevant, en même temps que Louis. Ce petit changement dans sa vie l'excité au plus au point. Après tout, il avait l'habitude d'avoir qui il veut dans son lit. Et là...Là, un mec aussi magnifique qu'un diamant, lui avait refusé ce que bon nombre de personnes avant lui avait accepté. Alors juste pour ça, le brun hocha simplement de la tête avant de déposer un léger baiser au coin des lèvres de Louis qui ferma un instant les paupières à ce contact. Après ça, le brun se releva et quitta le petit bar, laissant alors au châtain une vue des plus exquis sur son corps à chaque pas qu'il faisait pour quitter l'établissement.

Oh oui. Ce mec était un pur délice aux yeux de Louis. Il était grand, musclé, avait les cheveux brun ondulé et ses yeux étaient d'un noir hypnotisant que si il lui avait redemandé, Louis aurait pour sur accepté une nuit avec lui..et même plus. Mais à la place, il avait préféré le laisser patienter. Louis était à un moment de sa vie où coucher avec n'importe qui ne lui convenait plus. Bien sur, il ne rêvait pas de se marier, d'avoir des enfants et tout le tralalère. Mais disons qu'il ne souhaitait plus coucher avec un mec avec qui il aurait à peine accorder deux ou trois mots avant de passer à l'acte.

Louis se cherchait. Il cherché ce qu'il voulait être dans quelques années. Ce qu'il voudrait avoir, réussir dans 3 ou 5ans, ou plus. Il n'avait jamais eu de vrai petits ou petites ami(e)s et ne saurait donner correctement une définition exact au mot amour. L'amour était selon lui lorsque deux êtres s'aimaient et éprouvaient de fort sentiment pour l'autre, c'est tout. Louis n'essayait jamais de pousser le bouchon un peu plus loin et d'ainsi connaître l'exactitude de ce mot, l'envers du décor.

Et puis, il n'avait que faire! Ce n'était pas l'une de ses priorités après tout. Actuellement, il souriait à son portable lorsqu'il reçut un message de son beau brun. Ce mec, bien que séducteur dans l'âme, semblait être très gentil et avait un humour qui plaisait beaucoup à Louis.

___ (Souffle) J'ai envie de croissant.

D'un pas rapide, il se dirigea vers sa voiture et y entra. Après s'être attaché et mit l'une de ses chansons préférés, il démarra et prit la direction d'une petite boulangerie dont il en connaissait simplement le nom à cause de l'un de ses amis.

___ Harold ?

___ Oui maman ?

___ C'est bon, tu peux t'en aller. (Sourit) Justin et Barbara vont arriver.

___ Mais maman-

___ Nah nah nah. Tu vas t'en aller et t'amuser avec tes amis! Allez oust.

___ (Faussement choqué) Tu me met à la porte! Si papa était là il- (Se pince les lèvres) Oh..je..

Ce simple début de phrase eu pour effet de refroidir l'ambiance chaleureuse et joyeuse entre le fils et la mère. Mais voyant que ceci était un accident, et ne voulant pas que son fils pense qu'elle lui en veuille, Anne lui jeta une petite quantité de farine sur le visage en le grondant d'aller rapidement se nettoyer le visage à l'arrière boutique. Harold oublia le temps d'un instant ses mots et sourit en câlinant sa mère de derrière, la farine sur son visage entra alors en contact avec les cheveux bruns de sa mère qui le frappa à l'épaule.

___ Je fais comment si ça sort pas, hein ? Tu ne perd rien pour attendre fils ingrat!

___ T'auras une jolie baguette prête à cuire dans les cheveux dans ce cas. (Glousse)

Sa mère lui lança un chiffon, auquel Harold esquiva en s'engouffrant dans le petit couloir menant à une pièce qui semblait être un petit bureau. Il sourit en fermant la porte et retira ses vêtements. Il ouvrit ensuite un sac et en sortit des vêtements neufs qu'il enfila.

Après s'être essuyer le visage en quête de retirer la farine, il soupira et prit un assoit face au bureau. Il soupire une fois de plus en fixant un petit cadre photo et hésitant un instant, il le prit finalement entre ses mains et toucha du bout des doigts les trois personnes y figurant sur la photographie.

___ Tu me manque papa..

D'un revers de main, il essuya une larme et déposa la photo de lui et de ses parents sur le bureau, avant de se relever et de sortir de la pièce. Il n'avait rien de prévu aujourd'hui, alors il allait sans doute rester à la boulangerie en restant dans son coin; essayant de se faire le plus petit possible. Harold n'aimait pas particulièrement parler aux gens, sauf quand il était derrière la caisse et aidait sa mère avec la boutique.

Passant à côté de sa mère qui lui sourit tendrement, il salua les deux nouveaux arrivants et se fit un chocolat chaud. La tasse encore fumante entre les mains, il se dirigea ensuite tout doucement à une table au loin, et posa son coudre sur la table, se tenant ainsi la tête de sa paume.

Harold n'était pas comme la plupart des gens de son âge. Il ne partait pas en week end chez des amis, n'allait pas profitait des soirées en boîte ou n'avait tout simplement pas envie de s'amuser avec qui que ce soit. Tout ceci avait bien sur une ou plutôt des raisons. Harold était un jeune homme très timide et avait toujours était une personne solitaire, ne donnant sa confiance qu'aux personnes qui selon lui le méritait.

Il avait bien sur un ami avec qui il s'entendait super bien, mais il ne savait pas réellement si celui ci le considérait comme son meilleur ami ou non. Alors il ne disait rien, par peur d'être déçu de la réponse du garçon.

Et puis, il s'en fichait pas mal. Sa vie actuel lui convenait très bien. Il souhaitait simplement pouvoir faire part à l'élu de son coeur ses sentiments. Il sourit en ayant le visage de James en tête et se hâta de boire son chocolat qui commençait à se refroidir.

Dans l'autre côté de la salle, un homme d'une vingtaine d'année, cependant proche de la trentaine, fit son apparition dans la boulangerie en délaissant ses lunettes de soleil qu'il posa sur le haut de sa tête. Il sourit en regardant les lieux et semblait très satisfait d'être atterrit dans ce si bel endroit.

Il se mit ensuite au bout de la file et pianota sur son portable en attendant son tour. Des messages de son beau brun et de l'un de ses amis lui firent sourire d'avantage. Il leur répondit avec empressement et après quelques minutes il rangea son cellulaire en le fourrant dans la poche de sa veste en jean, en voyant que c'était désormais son tour.

Ses yeux se mirent à briller en observant le vaste choix que lui proposait la boulangerie Styles. Il n'y avait pourtant pas encore goûter, mais il savait que sa venue aujourd'hui était le début d'une longue série. Il était persuadé que toutes ces choses étaient succulentes en bouche et il était sur de grossir petit à petit. Mais qu'importe! Tant que c'était bon, Louis ne disait pas non.

___ Bonjour! Monsieur est il nouveau chez nous ? (Sourit)

___ Bonjour. Si j'avais su que cet endroit était tenu par une si charmante dame, je serais venu bien plus tôt. (Sourit) C'est la première fois que je viens ici oui.

___ Les compliments ne marche pas avec moi! Vous n'arriverez pas à avoir mes croissants gratuitement juste en me complimentant sur ma beauté!

Louis posa une main sur son coeur, l'air faussement déçu et répondit à la brune.

___ Oh quel dommage. J'aurais essayé! (Sourit)

Anne lui sourit et débuta une conversation avec le châtain.

Louis parla encore un instant avec la propriétaire des lieux et se laissa tenter par les fameux croissants. Il se fit ensuite servir un chocolat chaud par Barbara qui rougit en voyant le châtain. Louis était effectivement un très bel homme.

___ Merci. (Grimace) Quel dommage, moi qui pensait déguster ici, il n'y à là plus de place libre. (Regard charmeur) Me laisseriez vous vous tenir compagnie ?

La femme âgé d'une quarantaine d'année rougit en levant les yeux au ciel et frappa doucement l'épaule du châtain qui lui sourit. Cet homme était si charmeur que si elle avait eu vingt ans de moins et avait été célibataire, elle ne lui aurait sûrement pas dit non.

___ Oh quel charmeur vous faites Louis! Regardez, le garçon au fond de la salle est mon fils, il y a une chaise de libre face à lui et je ne pense pas qu'il attend quelqu'un malheureusement. (Soupir) Vous pourrez aller vous installer là bas le temps qu'une place se libère si vous voulez. (Sourit)

Le châtain scruta la salle et posa son regard sur un jeune homme à moitié affalé sur la table, sa tasse sûrement vide posé à quelques centimètre du bord de la table. Louis haussa un sourcils en voyant ça et accepta pour faire plaisir à Anne et aussi parce qu'il ne souhaitait pas attendre d'être chez son ami pour déguster son fameux croissant et son chocolat.

___ Vous êtes sur que ça ne le dérangerait pas ?

___ (Roule des yeux) Bien sur que non! Bien qu'Harold soit timide, il sait accueillir quelqu'un comme il se doit. Surtout si c'est un joli garçon comme vous Louis..(Clin d'oeil)

___ (Sourit) Oh Anne, essaierez vous de flirter avec moi ?

___ Je ne vois pas de quoi vous voulez parler. (Sourit) Allez, je n'ai pas que vous comme client vous savez.

Louis ne le prit pas du tout mal et lui sourit, avant de s'excuser envers les personnes attendant d'être enfin leur tour. Ces personnes fût déstabilisé de la gentillesse et de l'aura que dégageait le châtain qu'ils ne purent qu'accepter ses excuses.

Le châtain se fraya ensuite un chemin en souriant à toutes les personnes qui posèrent leur regard sur lui et arrivé à la table du fils de Anne, il soupira discrètement au haussant un sourcils. Il espérait avoir face à lui une personne pas du tout désagréable qui lui ferait gâcher son début de journée. Et puis, il était le fils de Anne, qu'il avait fait la rapide connaissance il y a quelque minute, alors il espérait que le jeune homme avait hérité de l'humour et de la gentillesse de sa mère.

Chassant ses pensés, il se pencha légèrement en avant et tapota l'épaule du jeune garçon qui était toujours affalé sur la table et qui avait les yeux rivés sur les passants de l'autre côté de la vitre. Harold se releva brusquement et fit les yeux rond en voyant Louis. Qui était il et pourquoi lui avait il touché l'épaule ?!

___ (Sourit) Excuse moi, cette place est elle libre ?

Le jeune Harold ne pouvait lui répondre, il était toujours choqué et ne savait clairement pas quoi dire. Il n'attendait personne et voulait rester seul, alors dire oui à cet homme voudrait dire partager sa table avec lui. Et ça, il ne le voulait clairement pas!

Mais le brun ne pouvait parfois pas dire non aux gens qui l'entouraient. Il souhaitait la paix dans le monde et était une personne doté d'une gentillesse hors normes. Un rapide regard vers la salle lui fit soupirer discrètement. L'homme ne souhaitait que trouver une place afin de déguster les délicieuses pâtisseries de sa mère. Il ne devait pas être égoïste en refusant et en le laissant seul contre tous dans cette salle où il aurait sans doute rester debout. Cela n'était pas convenable.

Se redressant sur sa chaise, il hocha simplement de la tête et prit sa tasse qui était sur le point de s'écraser au sol. Le châtain lui remercia et déposa son chocolat chaud et son croissant sur la table, il retira ensuite son portable de sa poche. Il croisa ses jambes, posant l'une sur l'autre, et déverrouilla l'appareil d'une main, tandis que l'autre faisait tournoyer la petite cuillère dans sa tasse.

Aucun des deux jeunes hommes ne s'étaient adressé ne serais ce qu'un mot pendant un peu plus de 20minutes.

Louis ne trouvait pas ce silence dérangeant, alors que Harold lui hésité à lui poser une question. Après l'avoir observé pendant ces quelques minutes, une question le démangeait au plus au point.

Harold devait tenter. Il devait lui demander comment être comme lui. Il voulait devenir comme lui.

Mais sa timidité remporta une fois de plus sur son courage. Alors, il ne dit rien et ne fit rien lorsque l'homme se releva et lui souffla un petit au revoir en lui souhaitant ensuite une bonne journée.

Le ciel était affreusement affreux aujourd'hui. Le temps était nuageux et quelques gouttes de pluie commençait à montrer le bout de leur nez dans cette ville habituellement pleine de vie. Les habitants n'étaient pas regroupé en masse dans les rues à cause de ce mauvais temps, mais il y avait toujours quelques personnes marchant d'un pas rapide, un parapluie au dessus de leur tête, pouvant leur cacher de la pluie par ci et là.

Actuellement, Harold était assit à une table de la boulangerie en fixant, comme à son habitude, les quelques passants se pressant sûrement d'arriver à temps à leur destination. Il soupira et réajusta son pull lorsqu'il eut un frisson quand la porte d'entrée se vit être ouvert par un client.

Harold souffla. Pourquoi donc sa mère avait elle décidé d'ouvrir la boutique avec ce temps ? Ils n'auront pas beaucoup de client aujourd'hui, alors il trouvait ça un peu ridicule qu'elle ait quand même décidé d'ouvrir ce matin. D'ailleurs, Justin et Barbara n'étaient pas là en partie à cause du temps. Et il comprenait que leur absence n'était pas une grande perte, puisque quand il leva son regard vers la salle, il y avait moins de 5 personnes présentes assit en train de lire le journal pour la plupart, tandis que d'autre déguster leur boisson chaude.

Mais comme il était souvent d'accord avec sa mère, il avait tout de même accepté sa décision d'ouvrir aujourd'hui et l'avait même accompagné. Qui sait, peut-être qu'il y aurait une meute de gens affamés qui viendront à une heure bien précise ? Et puis, Justin et Barbara n'étaient pas là alors, il devait être là pour aider sa mère avec la boutique.

___ Harold.. (Soupir) Tu ne veux rien manger ?

___ (Souffle) Non maman, je ne veux rien. C'est bon.

___ (Fronce les sourcils) Tu dois manger et grandir mon petit. Allez je t'apporte tout de suite un plat remplit de cookie, comme tu les aiment. (Sourit)

___ (Marmonne) Parce que je suis pas assez grand là..

___ Je vais faire comme si je n'avais rien entendu et je t'apporte mes fameux cookie  dans quelques minutes!

Le jeune homme souffla après que sa mère soit partit derrière la caisse afin de préparer son plat. Il croisa ensuite les bras en soupirant. Le brun n'avait jamais aimé sa taille. Il se trouvait beaucoup trop grand et ne voulait encore grandir. L'élu de son coeur avait quelques centimètre de plus que lui. Il aurait voulut être petit afin que James le protège envers et contre tous en un simple câlin. Il n'aimait pas sa grandeur et voulait presque devenir comme ces hommes ayant un charme naturel avec leur petite taille.

Il fronça les sourcils en pensant rapidement à l'homme d'il y a quelques jours et soupira avant de poser ses bras, puis sa tête sur la table. Ça ne dérangerait pas sa mère si il faisait une petite sieste ici..non ?

Quelques minutes déjà que le brun s'était assoupi et que sa mère soupirait en voyant le peu de personne ayant fait irruption dans leur boutique depuis ce matin. Le temps quant à lui n'avait pas réellement changé et il n'y avait presque plus de passant dans les rues. Seuls quelques courageux et courageuses étaient toujours armé de leur parapluie, bravant la pluie comme ils le pouvaient.

Un homme vêtu d'un long sweat et d'un jogging ouvrit la porte de la boulangerie dans un fracas qui fit se relever quelques personnes vers lui. Anne se releva d'un bond et avait eu un instant peur du nouveau venu. Elle avait, sur le moment, pensé à un voleur qui viendrait piller toutes ses pâtisseries et voler tout son argent.

Mais elle soupira de soulagement en croisant les beaux yeux bleu de Louis. Le châtain lui sourit en retour et se dirigea vers elle après avoir plaqué ses cheveux mouillé en arrière. Il prit un assoit sur une chaise haute en face de Anne et mit ses mains dans les poches de son sweat.

___ Bonjour Anne. Comment allez vous depuis la dernière fois ? (Sourit)

___ (Sourit) Bonjour Louis, ça va, merci. Et vous ? N'avez vous pas froid avec ces vêtements mouillés ?

___ Comme vous pouvez le constater, je ne suis pas dans la meilleure des formes. (Glousse) J'avais décidé de faire un footing ce matin, même avec ce temps pas terrible, mais je n'avais pas pensé qu'il pourrait pleuvoir à torrent. Comme vous le voyez, je suis trempé mais au lieu de rentrer chez moi, j'ai pensé à vous et à votre magnifique boulangerie. (Sourit) Alors me voici! (Rit) Êtes vous satisfaite de ma venue ?

La femme aux quelques mèches grises rougit avant de se ressaisir et de disparaître à l'arrière afin de chercher une petite serviette pour ce Louis. Elle ne savait pas si cela était convenable, après tout elle ne connaissait pas réellement le châtain. Mais de ce qu'elle savait de lui, il semblait être une belle personne et était très gentil. Bon, un peu charmeur, séducteur sur les bords, mais elle savait que Louis plaisantait à chaque fois et que c'était peut-être sa manière à lui de s'adresser aux autres.

Lorsqu'elle fit de nouveau en face de Louis, elle lui tendit la serviette en souriant chaleureusement.

___ Oh, merci. Vous m'aviez fait peur. Je pensais avoir dit une mauvaise chose et de vous avoir effrayé avec mes propos.

___ Pour le coup, c'est moi qui vous ai fait peur. (Clin d'oeil)

___ Oh Anne, pourquoi nous ne nous sommes pas connus bien avant ? (Sourit)

___ Parce que l'élu de votre coeur est sans doute déjà là et qu'il ne faudrait pas que j'entrave dans votre futur relation. (Sourit)

___ (Pensif) Quel dommage..en plus d'être charmante, doté d'un humour qui me conquis à chaque fois et d'une extrême gentillesse, vous êtes une grande romantique. Vous êtes sur que je ne peux pas tenter ma chance auprès de vous ?

___ (Lève les yeux au ciel) Louis voyons! Je pourrais être votre mère! (Glousse) Si vous n'êtes pas fermés à toutes relations, je vous assure que mon fils est comme moi sur presque tout les points lorsqu'on le connait.

___ (Hausse un sourcils) Vous êtes en train de me caser avec votre fils ? (Pouffe)

___ Je dis juste que Harold est..il est un garçon parfait et mérite tout l'amour du monde. (Sourit) Je sais qu'il pense que je ne sais pas sur ses préférences, mais dommage pour lui, je sais qu'il préfère la gente masculine, comme sa mère!

___ (Sourit) Vous êtes une femme incroyable. Votre fils à de la chance de vous avoir comme mère.

Après ce petit moment où Louis et Anne discutaient de tout et de rien, elle se rappela soudainement des cookies et se hâte à tout préparer devant le rire du châtain.

___ Vous voulez que j'aille le lui apporter ?

___ Oh non! Ne vous dérangez pas pour ça, vraiment. Je ne vais pas dire à un client d'apporter des cookies pour mon fils. (Roule des yeux) C'est bon je vais le faire. Et puis, il n'y a là pas de client et-

Au même moment une dizaine de personne firent leur apparition dans la boulangerie. Anne était surprise de tout ce beau monde et donna finalement le plat à Louis qui lui souffla un discret 'bon courage' avant de s'engouffrer dans la salle.

Il passa entre les tables et soupira en voyant le fils de Anne toujours affalé sur la table. Il prit un assoit devant le brun et déposa délicatement le plat, avant de piocher dedans et de savourer les cookies fait maison de la mère du brun.

Louis prit ensuite son portable mais jeta un rapide regard vers la personne endormit face à lui lorsqu'il entendit un petit bruit. Plutôt un prénom. Le brun parlait dans son sommeil et semblait avoir prononcé le prénom 'James' à plusieurs reprises.

Il haussa un sourcils et décide finalement de le réveiller en dégageant quelques mèches brune de son visage endormit. 

___ Haaarooold..

___ ..hmphh..

Le châtain soupira une nouvelle fois et apporta finalement un cookie vers le visage du brun dans l'espoir que celui ci se réveille en humant cette délicieuse odeur. Et bingo! Le brun émergea doucement en se frottant les yeux. Louis fronça les sourcils à ce si joli spectacle.

Il n'avait pas fait attention au garçon la dernière fois et il était surprit de voir ses magnifiques traits.

___ Qu'est-ce que..?

___ (Sourit) Bonjour Harold. Bien dormit ?

___ (Fronce les sourcils, s'étire) Je..oui..? Mais- (Surprit) Oh! Vous êtes le mec de la dernière fois!

___ (Glousse) Tu peux m'appeler par mon prénom. Je suis Louis. Un cookie ? (Sourit)

___ Oh, merci..

Harold prit le biscuit entre ses doigts et en croqua quelques petites bouchées. Il ferma un instant les paupières en reconnaissant les délicieux cookie de sa mère et jeta un oeil vers l'horloge. Il sourit mais soupira bien vite. Avec ce temps, il était sur que James ne viendrait pas illuminer leur boulangerie de sa simple présence aujourd'hui.

___ (Fronce les sourcils) Un problème ? Tu attend quelqu'un ? Je peux m'en aller si cette place est déjà prise tu sais-

___ Non non! Enfin..je veux dire..non, cette place est libre, ne vous en faite pas. (Soupir)

___ Très bien. Et tutoie moi, s'il te plaît. J'ai vraiment l'air d'être un vieux monsieur à qui on doit le respect ?

___ (Pouffe) D'accord, Louis..Et tout le monde à droit au respect.

___ Hm hm.

Les deux jeunes hommes continuèrent à faire un peu plus connaissance jusqu'à ce que le plus jeune des deux se souvient d'une chose importante. Il avait honte de poser cette question et espérait que Louis ne se moquerait pas de lui après ça.

___ Louis..je.. (Nerveux) ..euh je..

___ (Fronce les sourcils) Qu'est-ce qu'il y a Harold ?

___ En fait..euh..comment dire..

___ Dit moi.

Devait il vraiment lui dire ? Devait il lui dire qu'il aimerait être comme lui ? Que ce soit physiquement ou tout simplement dans sa manière d'être ? Tout ça ne serais pas bizarre non..? Si ?

___ Tu veux que je t'aide ? (Sourit)

___ (Rougit) S'il te plaît..

___ Pas d'soucis! (Sourit) C'est à propos..de la boulangerie ? Non. Euhm, tes amis ? Non plus.. J'ai un truc à voir là dedans, n'est-ce pas ? Mais pas que. Hmm, c'est à propos d'un garçon ? Je me trompe ? Tu l'aime mais lui ne t'aime pas ? Ou encore mieux, ou pire, enfin bref! Tu l'aime mais lui ne le sait pas ? C'est ça ? Et qu'est-ce que j'ai à voir là dedans ? (Fronce les sourcils) Je le connais ?

___ (Rougit) Je, j'aimerais que tu m'aide.

___ (Hausse un sourcil) Comment ça ?

___ J'aimerais que..je veux..je veux devenir comme toi. (Rougit)

Louis n'était pas sur d'avoir bien entendu. Le brun voulait devenir comme lui ? Était-ce une blague ? C'était la deuxième fois qu'il se voyait et la première fois qu'ils se parlaient réellement. Alors pourquoi voulait il devenir comme lui ? Il ne savait rien sur lui et pourtant il voulait devenir comme lui ? Tout ceci est bizarre.

___ (Sourit) Euh, je ne suis pas sur de bien comprendre Harold.

___ (Déterminé) Je, j'aimerais devenir comme toi! Tu semble vraiment être une belle personne et être sur de toi. Tu as une assurance et une manière naturelle d'aborder quelqu'un que tu ne connais pas. La plupart du temps c'est le flirt, l'humour ou tout simplement la gentillesse. Je n'y arrive pas moi. (Baisse la tête) Je perd tout mes moyens devant les autres et j'ai tendance à dire n'importe quoi. (Souffle) J'aimerais avoir ton aisance et ta confiance. J'aimerais devenir comme toi. Apprend moi.

Ce gamin était il sérieux dans ses propos ? Venait il réellement de lui demander de l'aide pour avoir un peu plus confiance en lui ? Louis était quelque peu mitigé. Mais au vu des yeux verts presque suppliant face à lui, il savait que le garçon ne plaisantait sûrement pas. Sûrement.

Mais pour en être tout à fait sur, il décida de jouer la carte de la drague. Peut-être qu'il avait inventé tout ceci pour pouvoir se rapprocher de lui..?

___ Harold..si je te plais il fallait simplement le dire tu sais. (Sourit) Tu n'est pas complètement mon style, mais sache que j'ai une préférence pour les mecs grands et aux cheveux brun, comme toi donc.. (Se mord la lèvre)

___ (Fronce les sourcils, gêné) Oh Louis, je..désolé. Tu, tu es très beau et j'imagine que beaucoup te l'ont déjà dit. Mais je..j'aimerais que tu m'aide à devenir un peu plus confiant pour avoir le courage d'aller parler à quelqu'un..

___ Qui est donc cette personne ?

___ Il s'appelle James. Et j'aimerais beaucoup que tu m'apprenne à devenir comme toi. Apprends moi à séduire, s'il te plaît.

___ (Hausse un sourcils) Et qu'est-ce que j'y gagne moi ?

___ Mon amitié ? (Grimace)

___ J'ai une tonne d'amis tu sais.

___ Une semaine de croissant gratuit ? Non ? Euh, je t'offre un kebab ?

___ (Rit) Un kebab, sérieux ? Et pourquoi pas un McDo aussi ?

___ Un kebab et un McDo alors ?

___ (Sourit) Harold..je plaisantais.

___ Oh.

Louis était quelque peu charmé de l'innocence du jeune face à lui. Lorsqu'il l'observa, il vit un jeune homme timide qui avait sans cesse peur d'exprimer son ressentit aux autres. C'était un garçon perdu et qui se cherchait toujours. Et à ça, Louis ne pu qu'être un peu plus charmé.

Mais pour autant, il n'allait pas lui dire oui. Il n'était pas un professeur de drague ou je ne sais quoi!

___ Que, qu'est-ce que tu fais ?

___ Tu diras à ta mère que ses cookies étaient un pur délice. (Souffle) Je dois partir Harold, passe une bonne journée et à bientôt, peut-être.

___ Mais et, et moi ? Tu, quelle est ta réponse ? S'il te plaît, répond moi.

D'un geste, Louis retira la serviette autour de son cou et l'envoya au brun qui la rattrapa. Il se tourna ensuite dos à lui et commença à se diriger vers la sortie. Le châtain s'en voulait de partir de la sorte mais il ne pouvait définitivement pas accepter tout ceci. C'était vraiment n'importe quoi.

Mais ne voulant le blesser d'avantage et tant pis si il allait lui donner de faux espoir, Louis s'arrêta un moment et dit à son attention :

___ J'y réfléchirais. Prend soin de toi, Harold.

Avant de quitter l'établissement, laissant derrière lui le brun qui sourit en s'accrochant à cette infime espoir.

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