✒ Commande de lapatata19

✒ Alors, il se peut que les personnalités des personnages ne soient pas correctement respectés car j'ai du mal avec les personnalités, que ce soient celles des gens IRL ou de personnages fictifs. J'espère que l'os te plaira tout de même !

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¡ Risque de spoil vers la fin du manga ou de l'anime, concernant les Ratri !

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73584.

Un matricule que (t/p) n'avait plus vu depuis des années. Un matricule qu'elle pensait disparu à jamais. Le matricule de l'une des filles qu'elle admirait lorsqu'elle vivait encore à l'orphelinat avant de rejoindre les scientifiques dans les laboratoires des Ratri.

— Bonjour, Isabella.

Un sourire apparait sur le visage de la Maman du site n°3 de Grace Field House.

— Bonjour, (t/p).

~ Quelques jours plus tôt ~

Une jeune femme aux (l/c) cheveux (c/c) relisait ses notes concernant l'un des nombreux grands projets de la famille Ratri. Un projet démesuré et inutilement ridicule, et trop simple selon elle, pour qu'on lui demande de s'en occuper. Mais bon, quand on a le respect de tous, on ne va pas rechigner de bosser sur les projets secrets d'une vieille famille aussi pourrie que soi, n'est-ce pas ?

Elle soupira, lassée d'avance de ce projet dont la réalisation se dessinait devant ses yeux (c/y). Du coin de l'oeil, elle vit un vieux livre, un vieux bouquin qu'elle avait emmené avec elle lors de son départ pour les laboratoires souterrains lorsqu'elle avait à peine dix ans.

Dans un claquement sec, elle referma son carnet de notes et attrapa le vieux livre pour se replonger dans une enfance ni joyeuse ni malheureuse, simplement trop ordinaire à ses yeux, d'une banalité sans nom, d'un ennui mortel.

Elle ouvrit le livre et en fit tourner les pages, s'attardant à peine sur les dessins de plantes toxiques, de fleurs bienfaitrices, et autres plantes de toutes sortes. Soudain, son regard s'arrêta sur une plante. Sa plante préférée. Le bois-joli.

Elle se rappella qu'elle avait toujours voulu étudier cette plante. Et de fil en aiguille, d'autres souvenirs refirent surface : ceux de sa vie à l'orphelinat, lorsqu'elle avait trouvé du bois-joli dans la petite forêt qui entourait la bâtisse.

Aussitôt, (t/p) alla demander l'autorisation pour aller dans l'orphelinat de Grace Field, sur le site 3 du secteur. Une fois l'autorisation accordée, elle se rendit aussitôt vers l'entrée qui la conduirait à l'orphelinat, prenant ses notes et son vieux livre au passage pour mener les deux projets en cours en même temps.

~ Retour au présent ~

Isabella observe cette jeune femme qui fut un jour une petite soeur. La (c/c) lui rend son regard, se demandant comment la grande avait pu tenir lors de sa formation et devenir Maman du site où les deux avaient grandi.

La plus âgée tend le bras et remet une mèche de cheveux derrière l'oreille de la plus jeune qui ne bronche pas, gardant son visage « d'ange figé », réprimant un frisson au passage.

— Tu as bien grandi, (t/p). Tu me rattrapes presque pour la taille.

— De quelques centimètres, seulement. Tu as toujours été grande, Isabella. Surtout aux côtés de Leslie.

Un voile de tristesse s'abat sur le visage d'Isabella qui se contente d'un sourire avant de prendre la valise des mains de sa cadette pour l'emmener en direction de l'orphelinat.

Le chemin se fait en silence, entrecoupé de quelques rapides regards lancés quand l'autre ne regardait pas. Bientôt, les enfants se rendent compte de la présence des deux adultes qui se rapprochent. Les plus jeunes courent vers les deux femmes, les plus vieux traînent un peu, méfiants.

— Maman ! C'est qui la dame ? Elle est trop belle, on dirait un ange !

(t/p) baisse la tête pour observer les plus jeunes et se met à leur hauteur. Elle ne lit que de la joie dans leurs yeux, elle se demande comment c'est possible d'être heureux. Ce que ça fait d'être heureux sans chercher à avoir quelque chose de l'autre. En levant la tête, elle croise le regard d'un jeune homme, dix ans, peut-être onze, une mèche devant l'oeil gauche et un livre sous le bras. Elle se mord la lèvre pour ne pas pousser une exclamation de surprise : il ressemble tellement à Isabella que s'en est troublant.

— Elle est peut-être jolie, mais elle n'a pas l'air très sympathique votre « ange », lâche-t-il d'un ton sarcastique avant de rentrer dans le bâtiment.

Un regard vers son aînée pour savoir comment réagir, la jeune femme lui répond en silence, par un simple regard, de ne pas y faire attention.

🌻 ~ 🌻 ~ 🌻

Les jours passent et ne se ressemblent pas. (t/p) s'intègre lentement dans la vie de fourmilière de l'orphelinat : entre ses projets, occuper les plus jeunes, aider les plus grands, surveiller Ray, lire et écrire, elle ne voit pas le temps passer.

Mais ce soir, c'est différent. Ce soir, elle va récolter le bois-joli avec Isabella lorsqu'elle aura conduit la petite Conny au portail pour "l'adoption" de cette dernière.

Dans l'ombre de l'escalier, la (c/c) assiste au départ de la petite fille qui sourit. Isabella la laisse dire au revoir aux autres, certaines pleurent, tristes de ne plus voir leur petite soeur. Une larme roule le long de la joue de la jeune femme qui l'essuie rapidement.

Des années que je n'ai plus pleuré... Pourquoi maintenant ?
Parce que ça me rappelle probablement Leslie... Oui, sûrement.

Ray observe cette adulte qui reste aussi silencieuse que lui, il se demande ce qu'il peut bien se passer dans la tête de cette génie, car oui, lui aussi aide aux recherches de la scientifique. La jeune femme cligne lentement des yeux en lui rendant son regard, il détourne aussitôt la tête et observe celle qui joue à la gentille mère. Isabella a aussi vu la larme solitaire de sa cadette, ce qui lui serra le coeur. Jamais elle n'avait vu la plus jeune pleurer lorsqu'elles étaient plus petites.

🌻 ~ 🌻 ~ 🌻

(t/p), debout sur les marches du perron de l'orphelinat, observe la lueur de la lanterne qui s'éloigne en direction du portail.

Isabella.

Isabella.

Isabella.

Un soupir, une larme, un coeur qui se disloque au fur et à mesure des souvenirs qui remontent. Des souvenirs inavoués, des souvenirs refoulés.

Isabella, je t'aime.

~ Quelques années plus tôt ~

Leslie disait au revoir à ses frères et soeurs, cherchant sa plus vieille amie du regard, la belle Isabella. Il aimerait lui dire d'avouer ses sentiments à la petite (c/c) qui observe toute la scène depuis l'ombre de l'escalier.

Mais Isabella a autre chose en tête, la perte de son ami musicien. De lui, elle gardera sa mélodie. Mélodie qui l'accompagnera presque toute sa vie.

Elle courut vers Leslie pour le prendre dans ses bras, et le coeur de (t/p) se brise à cette vue : son rayon de soleil préfère les garçons. C'est ce qu'elle se dit à l'instant où Leslie et Isabella se regardent après le câlin de cette dernière et les paroles qu'ils ont échangées dans un murmure inaudible.

La (c/c) monta l'escalier en silence, ne voulant pas affronter le regard empli de larmes de son aînée. C'était au-dessus de ses forces et c'était de trop pour son petit coeur d'enfant.

~ Retour au présent ~

Après quelques infimes heures, Isabella revient près de la bâtisse de l'orphelinat et découvre sa cadette en larmes. Elle lâche la lanterne et court la prendre dans ses bras. (t/p) se cache dans son cou, s'accroche à elle avec force, pleurant toutes les larmes de son corps.

Un départ qui se superpose à un vieux souvenir, cela peut être fatal parfois.

— Isabella ?

— Qu'y a-t-il ?

— Si tu avais quelque chose à dire ou à montrer, mais que tu n'étais pas sûre que ton interlocuteur soit réceptif, tu ferais quand même ce que tu voulais dire ou montrer ?

— ... Oui. Je ne veux plus avoir de regret.

(t/p) relève la tête et croise le regard de son aînée, les joues baignées de larmes et les yeux rougis par les pleurs. Sans attendre, elle se met sur la pointe des pieds et embrasse Isabella.

Elle ne voulait pas avoir de regret non plus. Elle ne voulait plus en avoir.

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Bon, j'avoue que je n'ai pas totalement respecté le scénario que tu m'as donné et que certains moments sont assez flous.

Mais j'espère qu'il te plait tout de même !

Désolée, hein ! ^^