[AC] Karma x Reader

✒ Commande de Samael_Valentino

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— Bonjour à tous ! fit Koro-senseï pendant que les élèves s'asseyaient.

— Bonjour, m'sieur ! répondirent les étudiants en s'installant avant de regarder leur professeur qui remuait ses tentacules, un immense sourire aux lèvres.

Koro semblait agité, impatient d'annoncer une certaine nouvelle à ses élèves. D'ailleurs, Irina apparut à la porte et lui fit signe comme quoi la nouvelle élève de la classe E venait d'arriver avec Karasuma, puis la professeure d'anglais repartit en salle des profs.

Sugino, curieux, leva la main pour poser sa question et le poulpe lui donna l'autorisation de parler :
— M'sieur, pourquoi vous êtes aussi agité ?

— Eh bien... Parce qu'on accueille une nouvelle soldate pour la classe E de Kunugigaoka !

Aussitôt, les élèves se raidirent et fixèrent la porte de la classe qui s'ouvrit sur Karasuma, leur professeur de sport et membre du gouvernement, et sur une adolescente aux cheveux (c/c) qui se cachait derrière le premier, semblant être terrifiée par Koro-senseï.

Dans le fond de la classe, un rouge s'amusa de cette observation en ricanant doucement, des idées de farces et autres blagues lui venant en tête à la vue de cette fille qui osait à peine regarder le poulpe professeur pour se présenter.

— B-bonjour ! commença-t-elle en paniquant. Je.. Je m'appelle (t/p) (t/n) ! Je serai votre nouvelle camarade !

Elle bafouillait, rougissait et paniquait. Certains élèves la regardaient, surpris de trouver quelqu'un qui paniquait plus qu'Okuda ou qu'Okajima, d'autres souriaient, la trouvant adorable avec sa timidité et sa peur de tout car elle sursautait au moindre son et cela lui semblait impossible de se détendre. Surtout quand Mr Koro la poussa gentiment vers sa place à l'aide d'un de ses tentacules.

La (c/c) sursauta tellement fort que tout le monde crut qu'elle allait réussir à s'accrocher au plafond, ce qui fit s'agrandir le sourire de l'Akabane dans le fond de la salle. L'arrivée de cette nouvelle lui semblait extrêmement intéressante.

Quelques heures plus tard, (t/p) semblait s'être habituée au fait que son professeur soit un poulpe jaune de presque trois mètres de haut et cessait peu à peu de sursauter pour tout et n'importe quoi.

Sauf que, d'un coup, tout le monde se leva en tenant des poignards en plastique vert et des revolvers, tenant tous en joue leur senseï qu'ils attaquèrent ensemble. Effrayée, la nouvelle élève se cacha sous sa table, se roula en boule et mit ses mains sur ses oreilles pour diminuer les sons autour d'elle, tremblant comme une feuille.

Quelques élèves remarquèrent son état mais aucun ne décida de cesser la tentative d'assassinat, préférant envisager une réussite plutôt qu'une défaite pour une élève effrayée.

Karma s'approcha d'elle, s'asseyant sur le bureau de la (t/n), et se pencha tête en bas pour la regarder avec un regard légèrement fou et un sourire sadique aux lèvres. Elle hurla de peur.

Les jours passèrent et les élèves évitaient les tentatives d'assassinat en présence de la (c/c) pour éviter une scène comme la dernière fois, tout le monde semblait d'ailleurs satisfait par cet arrangement à l'amiable. Même Karma.

Le rouge passait donc son "temps libre", les moments où il ne voulait pas tuer Koro, à faire peur à (t/p) entre deux cours ou pendant ces derniers. Il était extrêmement inventif pour la faire se cacher et crier de peur, la rendant bien plus amusante que Nagisa vu les réactions qu'elle avait contrairement au bleu.

— Eh, (t/n) ! Tu peux venir par ici ? demanda l'Akabane en agitant les bras pendant le cours de sport.

Quelques élèves - Maehara, Kataoka et Isogai - soupirèrent et regardèrent l'adolescent, agacés par son comportement inutilement méchant. D'autres, comme Nagisa, Kayano, Okuda ou encore Yada, firent des sourires gênés, n'appréciant pas particulièrement le comportement de Karma non plus. Et d'autres, comme la bande à Terasaka - sauf Hazama -, sourirent, ayant hâte de voir la nouvelle blague de leur camarade.

Intimidée, (t/p) s'approcha timidement, redoutant d'avance la blague et voulant déjà fuir au loin cette montagne. Karma lui tendit alors une boite avec une manivelle et elle la porta à bout de bras, fermant un œil par réflexe en tremblant déjà comme une feuille.

Sous le regard des autres élèves de la classe E, le rouge tourna la manivelle en souriant, appréciant déjà la blague avant même qu'elle ne soit faite. Soudain, un diable à ressort jaillit de la boite, faisant hurler la (c/c) qui se recroquevilla d'un coup, mains sur la tête pour se protéger, pleurant de peur et sentant son cœur battre la chamade.

Kataoka, la déléguée de la classe, s'approcha d'elle pour l'aider à se lever afin d'aller en classe pour qu'elle puisse se calmer pendant qu'Isogai, l'autre délégué, engueulait Karma sous les rires de Terasaka et ses amis.

Lorsque les autres retournèrent en classe, Koro les informa que (t/p) était rentrée chez elle se reposer et prendre ses médicaments contre le stress.

— Tout ça pour une blague... marmonna l'Akabane, tout de même inquiet pour la jeune fille car elle prenait pas mal de médocs en ce moment.

Le lendemain, l'ambiance était morose en classe, personne ne parlait tandis que l'extérieur était assombri par un orage. Ou par l'annonce que venait de faire Koro en fixant le sadique de service.

— Votre camarade, (t/p) (t/n), est morte d'une overdose de médicaments contre le stress. Nous n'aurons pas cours aujourd'hui, termina-t-il avant de partir.

Une larme roula le long de la joue du rouge qui ne sut où se mettre quand tout le monde le fixa, le fusillant par des regards lourds de reproches. Alors il s'emporta en pleurant :
— Pourquoi vous me regardez comme ça ? Terasaka et sa bande se moquaient d'elle ! Je ne suis pas le seul responsable !

— Ça n'a aucun rapport ! s'écria Muramatsu.

— Si, y en a un ! Vous étiez complices de son mal-être ! gueula Maehara en croisant les bras, les filles hochant la tête.

— Et puis ? fit Terasaka en se levant d'un coup, renversant sa chaise. Karma était l'auteur des blagues !

Karma serra les poings en pleurant de rage et de tristesse. Ses larmes avaient le goût amer de la culpabilité et des remords. Il craqua et balança sa chaise et son banc à travers la salle de classe avant de sortir par la fenêtre puis courir jusqu'à la falaise sous les cris des autres.

Et le rouge hurla ses excuses dans le vent, espérant presque que ce n'était qu'un cauchemar. Ou que le fantôme de cette adolescente facilement effrayée entendrait ses sentiments.

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