Chapitre 2: Renfermé, attendant la mort.
-Je... Je suis... Qui êtes-vous?
-Et toi qui es-tu? Demanda l'ombre.
-Je suis... Je suis chez moi, qui êtes-vous et que faîtes vous chez moi? M'engaillardis-je.
-Rebelle... Constata le jeune homme qui n'était autre que l'ombre.
Je commençais à prendre peur devant ses airs dominants et sa taille.
Le sourire qu'il affichait ne faisait que renforcer mon émotion.
Je fis tout mon possible pour ne rien laisser paraître.
-Onii-san. Où est Mère? J'ai peur.
-C'est de ma faute? Demandais-je. - Il a peur de tout le monde. Déclara une voix féminine et douce. Viens là mon ange, ce n'est pas elle qui te fera du mal, j'en suis sûre.
Elle prit l'enfant, que j'avais pris pour mon frère, dans ses bras, le réconfortant.
-Mère, comment se fait-il qu'il reste encore quelqu'un ici? Demanda le jeune homme.
-Les MacWayland ont une fille. Je ne pensais pas qu'ils seraient lâche au point de la délaisser.
-Mes parents m'ont délaissé? Chuchotais-je triste.
-Oui, et alors? S'énerva le garçon. -Je.. Mais... C'est impossible.... Je n'arrive pas à y croire... Soufflais-je triste. Pourquoi devrais-je vous croire?
-Une maison vide n'est-elle pas un bon témoin? Fit la femme.
-Si mais...
-Ils sont partis... Ne t'en fait pas, tu ne craint rien avec nous. Continua-t-elle.
-Comment se fait-il que vous soyez ici? Questionnais-je.
-Nous sommes, en quelques sortes, les propriétaires de cette demeure, à présent.
-Mes parents sont-ils en vie? Où sont-ils? Mon frère va-t-il bien? Vais-je revoir mes amis? Et par dessus tout, est-ce que je risque de mourir?
-Oui, je n'en sais rien, parfaitement, cela dépend de toi, et cela... Tu verras bien... Répondit calmement l'homme.
-Je... Si je n'ai ni famille, ni amis.... Ma vie ne sert plus à rien, ce ne serai pas bien important si je venais à mourir.
- Au contraire, j'ai besoin de toi pour vivre... Declara-t-il.
-Littéralement?! M'exclamais-je.
-Bien sûr. Ne t'en fais pas, si tu risque de mourir, je serais là pour te sauver. Me conforta la jeune femme.
-Pourrais-je savoir qui vous êtes? Demandais-je.
-Ce que nous sommes plutôt... Fit le petit garçon, dans les bras de sa mère, ayant pris confiance.
Un frisson me parcourut l'échine, me glassant le sang.
-Je suis Ewen, la mère de ces deux jeunes. J'ai un autre enfant que devrait arriver, accompagné de leur cousin, d'ici peu.
-Quel jolie prénom... Chuchotais-je pour moi même.
-Merci. Me sourit-elle.
-Comment avez-vous...
-Nous avons une ouïe fine. Déclara le petit garçon, descendant des bras de sa mère. Dis, comment tu t'appelle.
-Vous savez mon nom mais pas mon prénom. Constatais-je étonnée.
-Non, moi je ne sais pas ton prénom, ni Onii-san, seule Mère le sait.
-Euh...
-Je m'appelle Shito, j'ai sept ans! Sourit-il, ayant quelques dents en moins.
-Je me nomme Haley, Haley McWayland. Me présentais-je.
-Onii-san s' appelle...
-Elle n'a pas à le savoir. Le coupa le jeune homme, redevenant froid.
Il ne devait pas être très commode.
- Ah, j'oubliais! Nous sommes des vampires. S' exclama-t-il soudainement, un sourire sadique au lèvres.
Mon coeur rata un battement, la peur m'envahissant.
-Je vais mourir... Assurais-je.
-C'est à ton corps d'en décider. Conclua-t-il.
Un frisson me parcourut tout le corps.
J'allais obligatoirement mourir.
La mère tenta de me clamer, réprimandant son fils entre temps, mais rien ne réussit à y faire.
Je reculais lentement puis, je me tournais, ouvrait violemment la porte et sortis en courant, courant pour me cloîtrer dans ma chambre.
Durant une semaine je demeurais enfermée, ne prenant contact avec personne, pas même avec mes amis.
Je me posais des tas de question telles que:
-Et si ils m'avaient menti, mes parents et mon frère seraient-ils mort?
-Comment allais-je faire pour m'évader?
-Si je n'y parvenais pas, comment survivre?
-Vais-je revoir ceux que je considère comme mes frères et soeurs, mes meilleurs amis?
-Pourquoi tentais-je de rester en vie, plus rien ne me retenais?
Pendant deux jours, je n'avais pas mangé les repas que l'on m'avait porté, voulant mourir plus que tout.
Mais, repensant à mes amis, je me résolus à manger, les six plats, qui s'étaient accumulés dans ma chambre, disparurent en un rien de temps.
Durant cette semaine, je ne fit qu'une seule chose: regarder des animes, lire des mangas.
Découvert en année de quatrième, je ne lisait quasiment que cela depuis.
Cela était pour moi, un moyen de m'évader de notre monde, d'en oublier toutes les horreurs.
C'est ainsi que j'avais oublié mon problème principal.
Mais, les cours me manquaient et mes amis aussi.
Ne restant qu'une semaine, je les avaient perdu pour deux mois.
J'avais porté mon uniforme toute la semaine, me lavant entre temps, gardant un minimum de propreté.
Durant toute la semaine, j'avais versé mille larmes sous la douche, ne pouvant plus enfouir mon problème principal, perdant tout mon contrôle sur mes émotions.
J'étais à présent assise sur mon lit, dans un silence profond, m'observant dans l'uniforme de mon lycée.
La tristesse commençait à me gagner puis, une question me vint en tête:
Qu'aurais fait Phoenix si elle avait été à ma place?
C'est ainsi que je me permis de réaliser qu'il n'était pas si horrible de devoir finir ma vie dans ces conditions.
Après tout, n'étais-je pas la jeune fille qui rêvait, depuis quatre ans, de vivre dans un monde remplie de vampire, de pouvoir, et d'autre phénomène paranormaux?
C'est ainsi qu'une autre illumination me vint.
Ayant repris le goût à la vie, tout les petits détails de ma vie me revenait en tête.
Un en particulier me frappa.
Mes parents étaient bien riche et m'avait autorisé une demande à notre arrivée à la demeure:
Posséder un cheval.
Seul problème, je devais le nourrir chaque jour.
Hors, je n'avais pas pris l'air depuis une semaine.
Le temps que mon cerveau analyse l'information fut long.
Je ne pris donc pas la peine de passer par la porte.
J'ouvris mes fenêtres grandement, me penchais, analysais rapidement le terrain et...
Sautais.
J'atteris doucement dans les gravier, ma jupe se dépensant lentement sur mes cuisses.
Je me levais d'un bond.
Mes chaussures glissaient, je dus donc les enlever, mais, en plein gravier, je risquais de troué mes chaussettes, je dus donc les enlever, elles aussi, dans ma course.
Je finis donc pieds nus, courant vers un grand champs d'herbe.
Une fois arrivée, je vis une scène qui m'etonna tout particulièrement.
Un sourire radieux illumina, subitement, mon visage.
Coucou! Je poste un chapitre hyper tard! Je suis en forme!
Pleine d'envie d'amour!
Et de câlin!
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