Chapitre 10: Ennui MORTEL.

-Merci?
Il rit de bon cœur devant mon étonnement non caché.
-Merci, oui.
-Mais pourquoi?
-Pour ce que tu viens de faire,ça faut du bien de se faire avoir de temps en temps.
-Tu veux dire que tu n'attendais que ça?
-Exaxtement, sourit-il.
Je soupirai longuement et commençai à me relever, ne comprenant pas du tout où il venait en venir.
Il m'attrapa alors le bras, m'interdisant de me lever.
-Tu restes.
Je le montrais alors que j'étais assise sur lui, de tout mon poids.
-Tu es légère comme une plume, il suffit juste que je me recale et tout ira bien. Je suis bien comme ça.
-Pervers, lâchai-je, nature.
Il rit de plus belle.
Il tira sur la manche de mon haut, mettant involontairement mon épaule à nu.
La force qu'il y mit me força à m'approcher de lui, lui tombant presque dessus et ayant la tête relativement proche de son épaule.
Il caressa alors de son souffle mon oreille, y chuchotant quelques mots:
-Mais c'est comme ça que tu m'aimes, odieux et pervers, n'est-ce pas?
-Voyons Ashton, tu n'as jamais été amoureux en cent soixante-dix ans de vie, au moins? Tu apprendra alors qu'on ne tombe pas amoureux aussi rapidement. Oh non! Pas en si peu de temps.
-J'ai ma chance, c'est le plus important.
-Après avoir presque franchit la limite avec le viol, plus vraiment.
Ma remarque le choqua durant quelques secondes, si bien que le vis ses yeux sortir de leur orbite.
Il éclata alors de rire.
-J'adore te pousser à bout.
-Cela porte ses fruits, je t'ai complètement eu cette fois-ci.
Je me levai tranquillement, songeant qu'il etait tard.
-Tu es fatiguée? demanda-t-il en observant mes yeux rouges.
-Un peu, oui.
-Va, je m'occupe de ranger le reste.
Surprise de sa gentillesse, je l'écoutai après l'avoir longuement remercier.

-Je m'ennuie!!!!! hurlai-je dans ma chambre, trois semaines plus tard.
-Crie pas!!!!!
La réponse de Sanders, qui était dans la chambre à côté de la mienne, me fit éclater de rire.
-Je cris si je le veux!
-La liberté des uns s'arrête là où commence celles des autres!
-On s'en fiche! Même toi tu n'étais pas né à cette époque!
Ma porte s'ouvrit avec fracas, laissant la personne de Sanders se présenter à moi.
-Et alors? Tu te moques de moi?! Bon, faut que je te trouves occupation, c'est ça?
-Oui!
-Faire du cheval?
-Non, j'en ai fais hier, j'ai mal au dos.
-Se baigner dans l'étang.
-Il est plein de boue, et est loin d'être fait pour se baigner.
-Caresser ton chat?
-Trois secondes ça va, pas plus.
-Sortir avec tes aaaa...j'ai rien dit.
-Tu vois!
-Débrouille-toi, je dois me préparer pour le concert de l'autre pimbêche!
-Tu veux de l'aide?
-Non!
-Maiiiiis!!!! Tu..!
Il claqua violemment la porte, ne se donnant même pas la peine de m'écouter jusqu'au bout.
Je m'effondrai alors sur le lit, soupirant.
Quelques secondes plus tard, je fermai mes volets, décidant de dormir.
Mais, environ une dizaine de minutes après, je criai à nouveau, ne trouvant pas le sommeil.
-Qu'est-ce qui se passe? questionna alors James qui passait par là.
-Elle s'obstine à me casser les pieds! hurla Sanders.
-Chut! Shito fait sa sieste! répondit James, très sérieux.
Même sans avoir Sanders face à moi, je fus certaine qu'en ce moment-même il était offusqué par tant d'injustice, ce qui me fit incroyablement rire.
-Tu n'as rien à faire, alors?
-Non, je ne trouve absolument aucune occupation.
-Attend-moi ici, je vais demander quelques chose à ma mère.
Il partit en courant, me laissant seule comme une vielle chaussette qui auraut perdue son amie dans la machine à laver.
Heureusment, pour la vieille chaussette, qui aurait perdue son amie dans la machine à laver, que j'étais, il revint un court instant plus tard.
-Nous pouvons sortir si tu le souhaite, j'ai demandé à ma mère et elle a accepté.
-Génial!...Mais il y a pas un problème avec la lumière du jour ou un truc comme ça?
-Techniquement non, c'est du baratin.
Je rigolai et le faisais rapidement sortie de ma chambre, voulant me changer.
En trente secondes je fus habillée et prête.
Je retrouvais James collé au mur à côté de ma porte, tout sourire.
-Allons-y.
Il hocha la tête et m'emboita le pas.
En chemin, juste avant de sortir, on croisa Ashton qui nous arrêta.
-Vous allez où?
-La demoiselle s'ennuyait et énervait Sanders du coup on part faire un tour en ville, sourit James.
-J'ai le droit de vous accompagner?
-Si cela ne la gêne pas.
-Non, non, tu as le droit de venir bien sûr, répondis-je.
-Au fait, Melle Haley, Mère m'a dit que tu pouvais prévenir ton amie si tu voulais passer un peu de temps avec elle, ajouta James.
-Je cours le faire! criais-je toute contente.

Quelques dizaines de minutes plus tard, nous étions tous les quatre en centre-ville, assis à une terrasse, buvant mangeant et bavardant.
-Comment se passe tes vacances? Demandais-je à Phoenix.
-Super bien, même si passer la moitié chez ma grand-mère ne me ravit pas, en plus, je peux te voir donc c'est génial au moins.
Je ris devant autant d'entrain, la voir et pourvoir rire et discuter avec elle me faisait énormément plaisir.
-Du coup, James, tu es plus jeune que nous, c'est ça? questionna Pheonix.
-D'un an oui.
Je fus impressionnée de voir a quel point il arrivait à être naturel.
-Et toi tu as notre âge Ashton? continua mon amie.
-Exactement.
-C'est chouette! Au moins tu be passe pas tes vacances avec des gosses qui hurlent. C'est d'ailleurs pas vraiment génial ce que tes parents ont fait.
Je grimaçai en entendant le début de sa phrase, dire que j'avais du lui mentir.
-Ils t'ont abandonnée! Tout ça pour un séjour d'entraînement de basket de ton frère. Tu aurais du les suivre!
-Je ne pouvais pas, et puis, voir des petits qui jouent et qui crient, non merci.
-C'est vrai...
Je sirotai ma boisson observant les autres.
J'avais hâte de voir la suite de cette journée, vraiment.

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