☆ Chapitre 9

Appolyne et ses histoires 

Chapitre 9 

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Par Merlin, ces vacances de Noël ont été, et je peux le dire sans hésitation, les meilleures vacances de toute ma vie.

Même lorsque mon oncle Georges m'avait amené en France, lorsque j'avais eut douze ans, je ne m'étais pas autant éclaté.

Et c'est dire, parce qu'en France, j'ai eu l'un des plus gros fou-rires de l'histoire, parce que Georges avait tenté de draguer des femmes et des hommes en français, et qu'on aurait dit qu'il parlait l'extraterrestre.

Je me souviens qu'au tout début, dès notre arrivée, il avait tenté une approche en demandant à la secrétaire de notre hôtel avec un accent très approximatif : « Vous avez un très beau derrière ».

En voyant la tête de la jeune-femme, on avait bien compris que cette phrase ne voulait certainement pas dire « Vous avez un très beau regard », comme l'avait cru Georges dans un premier temps. Et en cherchant sur internet, quand on avait finalement comprit ce qu'il avait réellement dit, et ça avait été très très dur de nous arrêter de rire.


Je souris à ce souvenir, jusqu'à ce qu'un intrus ose s'aventurer dans le compartiment du Poudlard Express qu'on occupe avec James, sur le retour des vacances.

Salut les potes ! Fait Corey en entrant. Alors, ces vacances, cool ?

Alors déjà, je suis pas ta pote, grognai-je d'un air mauvais. Tu te calmes directement.

Corey me regarde comme si j'étais une petite fille de trois ans mal éduquée, avant de lever les yeux au ciel face à mon attitude. Il décide de ne rien dire, et il tape dans la main de James, avant de s'assoir sur la banquette en face de nous

C'était vraiment super ! Répond James. Bon, mis à part notre overdose de Citrouillade, bien sur.

Oulah, Je manque de vomir en entendant le mot « Citrouillade ». En effet, Ginny Potter avait finalement trouvé un moyen très convaincant de donner une leçon à son fils, suite à nos achats un peu ( beaucoup ? ) compulsifs. Elle lui avait trouvé une punition à la hauteur de son génie : lui faire boire les huit bouteilles de Citrouillade, avec interdiction de se rendre aux toilettes tant qu'il n'avait pas finit.

Certes, la punition ne me concernait pas, mais j'avais contribué à l'achat de ces bouteilles, et donc, par compassion pour mon meilleur ami, je m'étais dévouée pour en boire la moitié.

Ce fut rude, mais ce fut tout aussi drôle.

Et, on s'était rendu compte que Georges Weasley avait finalement largement raison : cette boisson avait un goût infect.

Ça avait été le spectacle du jour, cet événement : toute la famille Potter nous a regardé avaler ce liquide répugnant, hilares, en prenant des tonnes de photos, prêtes à rejoindre les albums qui grossissaient au fil des années. 

Bon, évidemment, il était impossible de ne pas aller au toilettes après la deuxième bouteille, alors Ginny Potter avait assouplit sa punition, et heureusement : si elle ne l'avait pas fait, je pense que je me serais clairement fait pipi dessus, réduisant à néant toute dignité en moi. Et tout sex appeal, aussi. 

De la Citrouillade ? Fait Corey, intrigué, en levant un sourcil. Qu'est-ce que c'est que ce truc là ?

Oh, une boisson qui a été commercialisée il y a quelques semaines, répond James avec une grimace lui déformant le visage. Crois-moi, mec, tu ne veux pas goûter ça, c'est horrible.

Corey rigole en voyant ma tête dégoutée, puis il se lance dans l'explication de ses propres vacances, que je prend grand soin de ne pas écouter.

.

On arrive très tard le soir, et comme James et moi on a déjà mangé dans le train, on monte directement dans la salle commune des Gryffondor.

Ce n'est pas pour me déplaire, car Britney étant à Serdaigle, aucune chance de l'y croiser, et je peux reculer notre future conversation de quelques heures. C'est déjà ça de prit.

Le lendemain, notre emplois du temps est si chargé que même Britney ne trouve pas le temps de venir me voir, et comme j'ai décidé que si elle voulait me parler, c'était à elle de venir à moi, et bien je n'ai pas cherché à entamer la conversation.

C'est donc finalement le surlendemain qu'elle me trouve, alors que je vais me doucher dans la salle de bain des préfets ( Et oui, c'est l'avantage à être la meilleure amie d'un préfet, car James m'a gentiment passé le mot de passe ).

Elle se plante devant moi, les bras croisés, et me fixe intensément, des éclairs dans les yeux.

OK. Bon, alors, les Chakras, Appolyne, les Chakras. Concentres-toi sur les Chakras.

Il y a quelque chose dont tu voudrais me parler ? je fais d'un ton innocent.

Bah quoi ?

Elle a peut-être oublié son ultimatum, non ? En tout cas, j'ai un infime espoir.

Bon, visiblement, elle n'a pas oublié, non, parce qu'elle secoue la tête.

Tu as décidé ? Demande-t-elle. Parce que hier encore, je t'ai vu bien proche de Jamesie.

Jamesie.

Non mais vraiment, c'est quoi ce surnom plus que débile qu'elle lui donne ?

— Il a ramassé la plume que j'ai laissé tomber par terre, oui, dis-je platement. J'ai bien essayé de gronder ma plume, hein, je lui ai dit : « Enfin, tu sais que ça ne va pas plaire à Britney, de rouler jusqu'aux pieds de James, parce qu'il va devoir te rendre à moi, et malheur si jamais nos mains se frôlent ! », mais elle ne m'a pas écouté. Les plumes de nos jours, elles sont plus vraiment dociles, tu les connais. Mais ne t'en fais pas, je l'ai punis en l'enfermant dans ma trousse.

Visiblement, ma blague n'est pas au goût de Britney, parce qu'elle grince des dents dans un rictus mauvais :

Je penses que tu n'as pas bien compris ce que je t'ai dis il y a quelques semaines, Prescott, fait-elle. Je...

J'ai parfaitement compris, ne t'en fais pas, la coupai-je d'un ton beaucoup plus sec à présent. Tu m'as demandé de choisir entre ma bourse d'étude, et James. Je suis au regret de t'annoncer que James, pour moi, il vaut mille fois mieux qu'une bourse d'étude. Alors il est hors de question que je coupe les ponts avec lui, qui que soit ton père, et quel que soit le métier qu'il exerce, Britney. Et quel que soit le chantage que tu me fais. C'est bien clair ?

Non, cette réponse n'est toujours pas à son goût, parce qu'elle ouvre la bouche, l'air furieuse, quand une voix, derrière nous, tonne :

Qu'est-ce que c'est que cette histoire ?

On sursaute toutes les deux en même temps, avant de se retourner pour voir un Harry Potter froncer les sourcils, les bras croisés. Du coin de l'oeil, je vois Britney se raidir et se décomposer. Je peux presque entendre son coeur battre la chamade. Ah, non attendez, rectification... Je l'entends battre la chamade.

Mr Potter, fait précipitamment Britney. Ravie de vous rencontrer enfin.

Je fronce les sourcils, parce que pendant un instant, je me suis demandé comment elle pouvait le connaitre. Puis, je me suis mentalement traitée d'idiote : C'est Harry Potter, enfin. Tout le monde connait son nom et son visage, au Royaume-uni sorcier. Et même peut-être dans le monde entier.

Il y a un problème, entre vous deux ? Demande Mr Potter en s'avançant vers nous, les traits plissés.

Aucun, Mr Potter, fait Britney d'un air angélique. Votre fils vous a peut-être parlé de moi, je suis Britney MacMillan.

Elle tend sa main et après un regard hésitant dans ma direction, il la lui serre.

Oui, il m'a parlé de vous, en effet, fait Mr Potter en la regardant de haut en bas. Sa petite copine, c'est ça ?

Elle hoche la tête en souriant d'un air doux, et je peine à ne pas lever les yeux au ciel. Non mais quelle actrice, celle-ci !

J'ai envie de l'étriper.

Appolyne, tout va bien ? Me demande Mr Potter d'un air soucieux.

Je regarde Britney quelques secondes, avant de hocher doucement la tête. Un peu à contre-coeur, je l'avoue. J'aimerais tant dévoiler son visage de peste au grand jour. Seulement, j'ai tellement peur que James m'en veuille de ruiner sa relation avec elle... Je préfère qu'il découvre la vraie nature de sa copine par lui-même...

En tout cas, le père de James n'a pas l'air de me croire, parce qu'il fronce les sourcils.

Tu en es certaine ?

Nouveau hochement de tête de ma part, et finalement, il capitule.

Très bien. Je fais un cours de défense contre les forces du mal à des sixième années, demain, et je me rendais à la salle des professeurs pour poser quelques questions à la directrice. Tu m'accompagnes, Appolyne, je ne me souviens plus du tout du chemin ?

Toujours enfouie dans mon mutisme, je hoche la tête, et Mr Potter et moi, on s'éloigne d'une Britney qui me lance un regard bizarre. Un regard qui mélange de la peur, de l'assurance et de la menace...

Euh... En fait, la salle des profs, c'est troisième éta... Commençai-je d'une petite voix, avant qu'il ne m'interrompe.

Je sais très bien où elle se trouve, me dit-il. Je voulais juste te parler seul à seul.

Ah.

Qu'est-ce que te voulait cette fille ? Demande-t-il en posant un regard inquiet sur moi.

Rien, rien, je vous l'ai dit. On était seulement en train de se disputer pour savoir qui allait aller se doucher la première. Comme je suis avec vous, maintenant, la question ne se pose même plus.

Je fais une bien piètre menteuse, non ?

Faudrait que je pense à prendre des cours de comédie, un de ces jours. Ce serait pas du luxe. 

Appolyne, je suis peut-être arrivé à la fin de votre conversation, mais il n'en reste pas moins que je suis arrivé assez tôt pour entendre les mots « James » et "chantage ». Vous n'étiez pas du tout en train de parler de douche, ose me contredire.

Mes épaules s'affaissent, quand je comprends que je ne peux plus chercher à noyer le poisson. Je prends une grande inspiration, et je dis :

Britney est juste jalouse de moi. Ça lui passera quand elle comprendra qu'il n'y a rieeeeen d'autre que de l'amitié entre James et moi.

Comment ça, j'ai trop accentué le « rien » ?

Raah, qu'est-ce que je disais. Je pense que je suis la pire menteuse de l'histoire du mensonge.

Appolyne... Souffle Mr Potter. J'ai envie de t'aider, mais comment le faire si tu ne me racontes pas ce qu'il se passe réellement ?

La gorge nouée, je m'arrête de marcher, et je demande à deux doigts de pleurer :

Vous pourrez ne rien répéter à James, Mr Potter ?

Mr Potter me regarde d'un air sérieux, avant de me dire :

Tout dépendra de ce que tu me diras.

Si je n'ai pas votre parole, je ne vous le dirais pas, de toute façon.

L'ombre d'un sourire s'imprime sur les lèvres de mon interlocuteur, et il me dit :

Tu es presque aussi têtue que moi à ton âge. Très bien, je ne lui dirais rien, mais si tu as un soucis avec cette fille, je veux qu'on puisse régler le problème, et rapidement.

D'une petite voix assez mal à l'aise, j'avoue alors tout au père de James :

Voilà, en fait... Britney est vraiment jalouse de ma relation avec votre fils, alors elle veut à tout prix que j'arrête de lui parler. Et comme elle sait que je rêve d'intégrer l'école de médicomagie, mais que c'est impossible sans que je ne décroche une bourse, elle me fait du chantage puisque son père travaille au bureau des admissions de l'école... Elle a trouvé un super moyen de pression.

Pfiou. C'est sortit, et ça fait du bien, purée. Depuis le temps que je gardais ce poids sur mes épaules, ça avait besoin de sortir...

Mr Potter me regarde l'air très sérieux, et l'ombre de son sourire a disparu.

Appolyne, tu aurais dû en parler directement à quelqu'un. C'est très grave, ce qu'elle fait. Bon sang, tu es tellement... Tellement comme moi. Moi aussi, je voulais gérer tous mes soucis tout seul, avant, mais... Mais des fois, il faut juste admettre qu'on a besoin que quelqu'un nous tende la main.

De toute manière, fis-je le coeur serré, le problème est réglé, parce que j'ai dis à Britney qu'il était totalement hors de question que je m'éloigne de James.

Mr Potter me regarde, l'air soucieux, avant de secouer la tête.

Le problème n'est pas réglé du tout, Appolyne. Ce n'est pas à cette fille de te soumettre un tel dilemme. Il est peut-être hors de question que tu tires un trait sur James, mais il est aussi hors de question que tu tires un trait sur les études de tes rêves. On ne peut pas la laisser gagner, Appolyne.

Il pose une main sur mon épaule, et sans trop savoir pourquoi, je me mets à pleurer à chaude larmes.

Les nerfs qui lâchent, sans doute.

Et puis, tu sais, fait Mr Potter en passant une main sur ma joue pour sécher mes larmes. Ce que je n'ai pas encore dis à James, c'est que je connais le père de Britney.

Je relève mes yeux rougis sur son visage.

C'est vrai ?

Mais oui, c'est vrai. Ernie et moi, on se connait même plutôt bien. C'est un chic type, et lorsque je lui toucherais deux mots de cette affaire, je suis certain qu'il tombera des nus, d'apprendre que sa fille se comporte ainsi.

Ma gorge se noue, et je me sens libérée. Alors tout va s'arranger ? Tout va vraiment s'arranger ?

Mais, continue Mr Potter, il y a quelque chose que je ne comprends pas. Pourquoi ne pas en avoir parlé à James ?

Parce que je n'ai pas envie qu'il me déteste...

Mr Potter fronce les sourcils d'un air désabusé.

Pourquoi est-ce qu'il t'en voudrait ? Ce n'est pas toi, le problème dans cette histoire, Appolyne.

Mais parce que, tentai-je de lui expliquer en trouvant les bons mots. Britney est sa toute première copine, peut-être même n'y en aura-t-il pas d'autre ? Peut-être qu'il l'aime assez pour rester avec elle toute sa vie, qu'est-ce que j'en sais... Et je ne veux pas qu'il me déteste pour avoir fait capoter sa relation.

Mr Potter me regarde d'un air embêté, avant de secouer légèrement la tête, visiblement aux prises d'un grand débat intérieur.

Je ne lui en parlerais pas, fait-il finalement. Je te l'ai promis, alors je ne lui en parlerais pas. Mais j'aimerais beaucoup que tu le lui dises, toi, dans ce cas. La dernière chose que veux un père pour son enfant, c'est qu'il s'entoure de mauvaises personnes. Et Britney m'a tout l'air d'être une personne nocive. 

Allez dire ça à mon propre père, fis-je en grommelant.

Mon père à moi, il s'en fiche de qui je fréquente, des notes que je rapporte, de ce que je dis, de ce que je fais... En fait, les rares fois où je rentre chez moi, il fait tout simplement comme si je n'existais pas.

Harry Potter me regarde, embêté. Je vois qu'il hésite à s'excuser, mais je secoue la tête en première, pour ne pas lui en laisser le temps. 

Désolé, dis-je. J'ai bien compris ce que vous vouliez me dire.

Bien. Je te laisses partir, alors ?

Je secoue la tête, et alors que je m'éloigne, il me dit une dernière chose :

Et puis, saches une chose, quoi que tu fasses, quoi que tu dises, je ne pense pas qu'un jour James puisse te détester. Il tient bien trop à toi pour ça.

Heureusement que je suis dos à lui, parce que des larmes se mettent à nouveau à rouler sur mes joues.

.

C'est ainsi que qu'une semaine plus tard, deux choses se passent simultanément.

D'une part, comme après le discours que m'a fait Harry Potter j'ai enfin réussit à dire toute la vérité à James, la Une du journal de Poudlard est illustrée par une photo de James et Britney, avec un énorme coeur brisé dessus.

Le titre ne pourrait me faire plus plaisir : « Potter et MacMillan, c'est finit ». Je ne me lasses pas de lire ces mots, je l'avoue volontiers.

La pilule a été dure à avaler, pour James, mais contrairement à mes craintes, il n'a jamais douté de ma parole, et m'a même remercier pour lui avoir fait ouvrir les yeux sur la véritable personne qu'est Britney.


Et d'autre part, au petit déjeuné, j'ai reçu une lettre portant le sceau de l'école de médicomagie, et c'est le coeur battant que je l'ai ouverte, avec la boule au ventre : elle venait d'un certain Ernie MacMillan. Le fameux père de Britney.

Pareil que pour la Une du journal, je ne me lasses pas de la lire, et de la relire.


« Miss Prescott,

Je vous adresse cette lettre suite à une conversation entre Harry Potter et moi-même. J'ai été mis au courant des agissements de ma fille ainée, Britney, et vous m'en voyez terriblement navré. Je n'étais aucunement au courant du chantage qu'elle exerçait sur vous, et aucun mot ne pourra vous exprimer mon désarrois et ma déception.

Bien entendu, je me suis entretenue avec ma fille par le biais de courrier, et elle a, je pense, comprit à quel point ses agissements étaient odieux et malhonnêtes.

Elle vous présentera bien évidemment ses excuses de vive voix ( et si elle ne le fait pas, n'hésitez pas à me contacter, je me ferais un plaisir de lui envoyer une beuglante ).

Quant à moi, il va de soit que même si ses menaces avaient été mises à exécution, je n'aurais jamais usé de mon pouvoir pour vous empêcher d'obtenir une bourse dans le cas où vous la mériteriez. J'étudierais votre dossier avec soin, attention et sans aucun préjugés dans deux ans si vos ambitions ne changent pas d'ici là.

Mes salutations les plus distinguées,

Mr McMillan.

PS : si jamais ma fille prolifère à nouveau de telles menaces à votre encontre, n'hésitez pas à m'adresser une lettre. »


Le morceau de parchemin est devenu presque plat, tant que je l'ai lu, lu et relu.

D'ailleurs, fait James en me voyant lire la lettre encore une fois, au coin de la cheminée. Elle ne t'a toujours pas présenté ses excuses, je me trompe ?

Je secoue la tête.

Non, c'est vrai. Mais au fond, tu sais quoi, je crois que je m'en fiche.

J'avoue que je me suis déjà tâtée à envoyer un mot au père de Britney pour lui dire qu'elle ne s'était toujours pas excusée, parce que je rêve de voir la tête de Britney devant une beuglante. Une bonne humiliation publique ne lui ferait pas de mal.

Mais, j'ai finalement décidé de ne pas le faire, parce que ça ne changerait rien, et que je ne suis pas méchante. Britney va surement déjà recevoir un sacré savon en rentrant chez elle, à la fin de l'année, et elle me déteste déjà bien assez.

Pas besoin d'en rajouter une couche.

James fait un bruit méprisant, avant de dire :

Tu as raison. De toute manière, ce qu'elle a fait n'est pas excusable du tout. Non, mais elle s'est prit pour qui ?

Je souris en pliant le parchemin et en le fourrant dans ma poche.

James est toujours mon meilleur ami, et il est de mon côté. Alors, ça me va comme ça.

Pour le moment. 


° 

Et voilà pour le neuvième chapitre ! J'espère qu'il vous aura plu. 

Plus que trois chapitres avant la fin de la cinquième année d'Appolyne et par conséquent de la partie 1 de cette fanfiction ! 

Hâte que vous lisiez tout ça ! 

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