☆ Chapitre 7


Appolyne et ses Histoires 

Chapitre 7 

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Dans le train, James et moi on se trouve un compartiment vide, pour être tranquilles, juste tous les deux, mais par malheur, cet idiot de Corey arrive à nous retrouver. James a l'air ravi de le voir se ramener, mais pour ma part, il n'en est rien.

Tu préfères pas rester avec tes autres potes ? Demandai-je d'une voix pleine de mauvaise foi.

Il roule des yeux, et ne prend même pas le temps de me répondre, préférant proposer à James une partie de bataille explosive. Mon meilleur ami, accepte naturellement : c'est le plus grand fan de ce jeu qui existe sur terre, je crois. Moi, je ne vois pas ce qu'il y a d'attrayant dans un jeu de carte.

Pendant qu'ils s'adonnent à leur occupation, moi, j'ouvre un livre de sortilèges, pour réviser.

Mais rien y fait : je n'arrive pas à me concentrer, à cause des dernières menaces de Britney qui résonnent encore et encore dans ma tête, comme un echo.

C'est très désagréable, je dois le dire.

Après tout, pourquoi m'acharner au travail, si elle demande à son père de me refuser une bourse scolaire, hein ? Aucun intérêt.

Je referme mon livre d'un mouvement sec, en lâchant un juron à voix basse. Je suis dans le pétrin. J'y ai même les deux pieds dedans, et je ne sais pas comment m'en dépêtrer.

Soit je perds les études de mes rêves, soit je perds James.

Soit je perds les études de mes rêves, soit je perds James.

C'est la phrase que je n'arrête pas de me répéter, encore, encore et encore. J'en ai fais des cauchemars et tout, cette nuit.

Britney, c'est quelqu'un d'abominable, j'en ai la confirmation, à présent. Qu'elle ait aidé Perry ou non, ça n'y change rien. Elle est affreuse.

Non, mais sérieusement, pourquoi James s'est entiché d'elle, hein ?

Rah, et maintenant, toutes ses pensées en pagaille me donnent faim.

Hey, Hitchens, tu veux pas aller me chercher des chocogrenouilles ? Demandai-je en baillant délibérément lentement.

Tu penses vraiment que je vais te dire oui ? Lance Corey en haussant un sourcils.

Bah, ça valait le coup d'être tenté, non ?

Dans un souffle agacé, je m'enfonce dans le siège du train, et je croise les bras en boudant.

Comment-ça, je suis puérile ?

J'te déteste, marmonnai-je.

Je n'arrives pas à me souvenir combien de fois j'ai adressé ces mots à Corey. En même temps, il les mérite, et je défie quiconque de me dire le contraire.

J'te déteste encore plus, fait ce dernier.

Je roule des yeux. Nous revoilà partit pour des joutes verbales.

Au moins, ça me fera passer le temps.

Tu n'es qu'un idiot immature et dénué de tout sens des responsabilités, dis-je en le défiant du regard de trouver mieux.

Et toi tu es une rabat-joie hystérique qui fait la gueule en permanence.

Je jette un coup d'oeil à James. Il suit nos échanges avec un intérêt détaché, derrière la dernière édition du Journal de Poudlard. Il a vécu des moments comme ceux-là tellement de fois, on ne peut pas lui en vouloir de se désintéresser de nous.

Toi, tu es stupide, arrogant et en plus de ça, tu n'es rien d'autre qu'un Vaurien.

Corey me toise de bas en haut, l'air de dire : « Tu as déjà dis tout ça, renouvelle toi, un peu ».

Tu t'habilles comme une grand-mère.

J'ouvres grand la bouche, vexée. Non mais de quel droit... ? Comment se permet-il ?!

James lève un oeil de son journal, et le traitre, je le sens réprimer un rire d'ici !

Ah ! Fait Corey d'un air plus que satisfait. Ça y est, tu es a court d'arguments ? Va falloir un peu travailler ta répartie, Prescott.

Je t'emmerde, grognai-je.

Oh, alors ça c'était très classe, bravo ! Nargue Corey.

Pour toute réponse, je lui jette mon livre de sortilège dessus.

Vivement qu'on arrive à King's Cross, que je lui dises au revoir pour deux semaines de vacances bien méritées, à celui-là.

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En descendant du train, tout un tas de têtes familières apparaissent devant nous, et James, Lily, Albus et moi, on se dirige vers Mr et Mrs Potter dès qu'on les reconnait.

Ginny Weasley embrasse à tour de rôle chacun de ses trois enfants, puis quand vient mon tour, elle me serre dans ses bras.

C'est bon de te revoir, Appolyne ! Me dit-elle.

Je souris, joyeuse.

J'aime tellement la famille de James ! Qu'est-ce que j'aurais donné pour en avoir une comme la sienne.

Pendant que Lily raconte avec engouement ses premiers mois à Poudlard à sa mère, James et moi on se dirige vers Mr Potter et Mr Weasley. James leur tape dans la main, tout sourire, et je reste un peu en retrait, ma valise derrière mon dos.

Comment tu vas, Appolyne ? Me demande Mr Potter en me lançant un sourire.

ça va très bien ! Assurai-je.

Bon, c'était un mensonge, évidemment. Rien n'allait plus, dans ma vie, mais je n'allais pas me plaindre devant lui. Déjà parce que je suis prête à parier que de mes soucis, il n'en a rien à faire, et aussi parce que mes problèmes, ce n'est que de la gnognote par rapport à ce que lui, il a vécu pendant ses années à Poudlard. De quoi aurait-je l'air, si je me plaignais ?

Il me prendrait pour Calimero.

Je salue ensuite la famille complète de James : oncles, tantes, cousins... ce qui prend un bon moment, et finalement, les Potter et moi, on passe à travers le mur de la voie 9 3/4, le sourire aux lèvres.

Les quelques jours nous séparant du réveillon passèrent extrêmement vite, car pour la première fois, nous n'allions pas le fêter au Terrier, mais chez les Potter. Ainsi, James, Lily, Albus et moi-même étions mis à contribution à longueur de journée.

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C'est le matin même du réveillon que Mrs Potter nous a chargé, James et moi, d'aller chercher des bonbons en tout genre pour les enfants les plus petits, et donc nous voici au chemin de Traverse, avec bien du mal à nous décider :

J'ai bien envie de prendre tu sais, les bonbons qui font imiter des animaux, me dit James en se grattant la tête. Mais la dernière fois que j'en ai ramené, à l'anniversaire de Teddy, maman m'avait passé un savon parce que personne ne s'entendait parler à table quand les enfants ont commencé à en avaler... On se serait cru au zoo.

Je rigole en manquant de renverser mon panier de bonbons par terre. J'imagine bien la scène !

Et pourquoi pas des chocofourrés ? J'adore ça.

Quoi, ces bonbons vils et dégoutants avec plein de mousse à la vanille ou à la framboise ? Fait James avec une grimace. Il n'y a que toi, qui aime ça, Appolyne.

Je lève les yeux au ciel.

C'est sure que les dragées de Bertie Crochu qui sont dans ton panier sont bien plus appétissant, ironisai-je. Et puis, je te rappelle que ce n'est même pas que pour nous, ces bonbons. Il en faut pour tous les goûts.

Il souffle, et prend trois boites de chocofourrés.

Ah ! Il est impossible pour lui de me tenir tête. J'ai bien trop de pouvoir de persuasion.

Il s'en va direction le rayon des boissons, et en cachette, je rajoute une boite de chocofourrés dans mon panier. Il n'y en a jamais trop, de ces sucreries.

Tu savais que ça existait, le jus de citrouille pétillant ? Demande James, une bouteille à la main, quand j'arrive à sa hauteur.

Nooon !? M'exclamai-je, dubitative. Montre-moi ça de suite !

Je lui arrache presque la bouteille des mains, et je lis l'étiquette :

« La Citrouillade, le jus de citrouille qui pétille »

ça a l'air beaucoup, beaucoup trop bon ! M'extasiai-je. Ça doit être tout nouveau ! Faut absolument qu'on goûte !

Totalement d'accord avec toi, Prescott ! Fait James en me tendant une deuxième bouteille.

On en prend seulement deux ?

Bien sur que non. J'ai bien l'intention de dévaliser le rayon, mais il nous faut un plus grand panier, ça va jamais rentrer là dedans.

Il s'en va, et quelques dizaines de secondes plus tard, il revient avec un grand caddie.

Maman va nous tuer, quand elle va voir tout ce qu'on a acheté, affirme-t-il en y mettant dedans tout un tas de bouteilles, sans en compter le nombre.

On avance de quelques mètres en poussant notre caddie, mais dès que l'on désire se rendre en caisse, un nouvel article nous fait de l'oeil. Et finalement, on se retrouve avec un caddie plein à craquer, et à chaque arrêt que l'on fait, tous nos produits menacent de se casser la figure.

On a peut-être un peu abusé... Marmonnai-je alors que James ajoute un paquet de Fizwizbiz. Tu ne penses pas que l'on devrait reposer deux trois trucs ?

James analyse mes paroles, et puis, il secoue la tête.

Non ! Et s'il reste des choses, de toute manière, on les prendra à Poudlard. Il faut qu'on refasse le stock de nourriture, pour notre cabane.

Il s'en va à la caisse ( pour de bon, cette fois-ci ), et ce serait mentir que de dire que je ne me sens pas un peu mal. Après tout, les Potter m'hébergent bien gentiment, et moi, je ne trouve rien de mieux que de dévaliser un magasin de bonbons avec leur propre argent...

Pas très sympa, ça, Appolyne.

Après avoir tout payé, et mit dans des tonnes de sac, James et moi on se rend à l'autre bout du chemin de traverse, chez Weasley et Weasley, pour voir un peu toutes les nouveautés, et rendre une petite visite à l'oncle de James.

Et je n'ai jamais vu autant de monde dans ce magasin qu'aujourd'hui. Enfin, c'est toujours plein, bien sur, mais là... C'est inimaginable ! Surement parce que c'est le jour du réveillon et que les gens procèdent à leurs derniers achats de Noël.

Le magasin Weasley et Weasley a une très bonne réputation, auprès des enfants en tout genre. Une vraie mine d'or, pour des cadeaux de Noël.

On se dirige directement à la caisse, où Georges Weasley nous aperçoit. Son visage s'éclaire, et il nous fait un signe pour qu'on passe de l'autre côté du comptoir.

Oulah, vous vous apprêtez à vous terrer dans un Bunker pour le restant de vos jours ? Plaisante Georges en voyant toutes nos provisions.

Il me regarde, presque plié en deux de rire.

Appolyne, on dirait que tu vas t'écrouler sous le poids de tes sacs !

Je sais, fis-je, tous mes muscles contractés.

C'est que ça pèse lourd, tout ce qu'on a prit !

Bon, montez à la réserve poser tout ça, j'appelle quelqu'un pour prendre la caisse en charge, j'arrive dans deux minutes, nous dit Georges en rendant la monnaie à une bonne femme.

On obéit, et c'est avec difficulté qu'on monte les marches qui mènent à la réserve. Quand enfin on arrive, je suis bien heureuse de poser mes sacs, pour soulager mon dos et mes membres.

Bon sang, ben c'était pas du gâteau, marmonnai-je.

On s'assoit contre le mur en soufflant, et Georges arrive alors.

Bon, alors, qu'est-ce que vous avez prit de beau ? Demande-t-il, les yeux pétillants.

Il ouvre le premier sac, et ses yeux s'écarquillent devant toutes les sucreries quichées dedans.

Tu connais, la Citrouillade ? Fait James en se relevant. C'est un soda à la citrouille.

Georges fait la grimace, avant de dire :

Oui, et pouah, je n'ai jamais rien goûté de plus répugnant de ma vie. Même cette fois, où j'ai dû boire du polynectar, ce n'était pas un tel supplice.

James et moi, on se regarde, en essayant de ne pas éclater de rire. On a compté, finalement, et on en a acheté huit bouteilles...

Vous en avez eut pour combien ? Demande Georges en comptant les sacs du doigt.

Euuh... Alors, il se pourrait que ça ait dépassé les 20 Gallions, fait James en se mordant la lèvre inférieure.

Puurée ! S'exclame Georges en plaquant sa main contre sa bouche. Les enfants, Ginny va vous trucider, c'est officiel. Je ne donne pas cher de votre peau.

On sait, on sait, fait James d'un ton innocent. Mais, je dirais que c'est Appolyne qui m'a forcé à tout prendre.

J'ouvre grand la bouche, outrée, avant de lui taper l'épaule.

Mais menteur que tu es ! M'exclamai-je en riant.

Georges éclate de rire à son tour, et puis prend les choses en main :

Bon, très bien. Je vais garder quelques sacs ici, je les amènerai ce soir, au moins, elle ne saura pas qu'ils viennent de vous.

Oh, merci ! Fis-je en portant ma main au coeur.

Georges a toujours été celui qui nous a couvert, James et moi , quand on faisait des bêtises, étant enfants.

Mais James secoue la tête en pinçant les lèvres.

ça ne servira à rien, parce qu'elle verra qu'il manque de l'argent, quand on lui rendra son porte monnaie.

Ah, oui, c'est vrai. Mince, je n'avais pas pensé à ce détail.

Georges secoue la tête, amusé.

Alors, attendez-vous à passer un sale quart d'heure. Bon, aller, moi je dois y aller, c'est la folie, en bas ! À ce soir !

Mais attends, attends ! Le retient James. Tu peux pas nous laisser comme ça, enfin ! Tu sais que maman est une vraie furie, quand elle s'y mets !

Oh, ça, oui, je le sais. Rappelle-toi que c'est ma soeur, on a grandit dans la même maison.

Aides-nous, s'il te plaiiit ! Supplie James en joignant ses mains devant lui.

Il pli ses traits pour faire une tête toute mignonne, mais visiblement, Georges a plus envie d'en rire qu'autre chose. Mais, au bout de quelques secondes, avec un grand sourire, il tapote néanmoins l'épaule de son neveu, et soupire.

Très bien, je vais vous aider, mais seulement parce que je veux t'éviter un cuisant maléfice de chauve-furie. Ma soeur est très douée, dans ce domaine.

Il s'en va, avant de revenir avec une main pleine de gallions dorés.

Je suis un oncle quand même super gentil, hein, fait-il en reversant l'argent dans la paume de James. Allez, laissez trois sacs ici, je les apporterais ce soir, ça passera comme une lettre à la poste.

Il s'apprête à sortir de la réserve, mais il se retourne, et nous fait un clin d'oeil.

Et je compte sur vous pour me laisser manger des bonbons ce soir. Je compte bien me manger une boite entière de Chocofourrés.

AH ! M'exclamai-je d'un ton arrogant à la limite de la suffisance. Tu vois, James, que je ne suis pas la seule, à les aimer !

Georges regarde son neveu avec une expression faussement outrée.

Tu n'aimes pas les chocofourrés ? Demande-t-il à James en faisant théâtralement mine de perdre l'équilibre de désarrois. Non mais Appolyne, quelle idée de rester avec quelqu'un qui n'a absolument aucun goût ?!

Après gloussement, il s'en va, nous laissant seuls dans la réserve, tandis que j'éclate de rire devant la mine renfrognée de James.

Ce réveillon s'annonce être extraordinaire, en tout cas. j'ai hâte d'y être. 


° 

Coucou ! 

Je suis vraiment désolé, ça fait genre vraiment longtemps que j'ai rien posté ici, pourtant en théorie je ne devrais avoir aucune excuse, puisque tous mes chapitres sont déjà écrits... Mais le fait est que j'ai fait une très grosse dépression, et j'espère de tout coeur ne jamais avoir à revivre de tels moments. J'ai trop souvent dit que j'étais en dépression ou quoi alors qu'en fait, non, c'était juste un moment de mou ou de déprime... La dépression, maintenant que je sais ce que ça fait, j'espère vraiment ne jamais avoir à redire que j'en fais une. 

Je ne suis pas totalement remise, mais je suis sur le bon chemin, je pense. Je vais de mieux en mieux chaque jour, et c'est vous dire : c'est la première fois que je me connecte sur Wattpad depuis la dernière fois que j'ai posté un chapitre ici ( et d'ailleurs, je m'étais forcée à le faire, ce que je ne ferais plus JAMAIS parce que je ne me suis jamais sentie aussi mal ). 

Je vais essayer de poster un nouveau chapitre tous les dimanches, comme avant, mais je ne sais pas si je vais y arriver. Si l'envie n'y est pas, alors je ne vais pas me forcer, et je sais que je ne culpabiliserais pas. Plus maintenant. 

Bref, voilà quoi. 

J'espère que ce chapitre vous aura plu, que vous avez hâte de lire le suivant, et je vous promet que dès que j'irais mieux, mes notes de fin de chapitres seront un peu plus joyeuses. 

( et pour les personnes que ça intéresserais, parce que je reçois quelques questions à ce propos, du coup non, je ne pense pas avoir mon concours malgré mes très bon résultats du premier semestre, tout simplement parce qu'à cause de ce passage de ma vie, je n'ai pas pu travailler du tout, et j'ai accumulé beaucoup trop de retard. D'ailleurs, je ne pense pas recommencer à travailler dans les prochains jours non plus, parce que ce serait le meilleur moyen pour moi de replonger là où je ne veux pas me noyer. Mon concours est mi-mai, et si je l'ai, je vous le dirais évidemment. Mais je n'ai presque aucun espoir. C'est comme ça, et tant pis, je trouverais bien un autre métier qui puisse me plaire même si pour le moment, je regrette bien de ne pas m'être ré-inscrite sur parcoursup, du coup... Au pire, je prendrais une année sabbatique pour me ressourcer, j'en ai bien besoin après ces deux ans de travail acharné )


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