☆ Chapitre 39
OK, c'était une mauvaise idée. Une très mauvaise idée. Je le savais, en plus, donc je ne peux pas faire l'innocente et clamer que je l'ignorais.
Je sursaute à chaque fois qu'une brindille s'écrase sous nos pas qui se veulent furtifs mais qui en réalité ne le sont pas pour un sou.
— Et si on parlait ? Je chuchote à Perry, dans l'espoir de penser à autre chose qu'à tous ces potentiels dangers qui nous entourent.
Des plantes mangeuses d'hommes, des plantes aux toxines mortelles, des vampires, des loups garous et que sais-je d'autre.
— De quoi ? Murmure Perry.
Si je n'étais pas aussi stressée, j'exploserais bien de rire. Nous sommes vraiment précautionneux quant au son de notre voix, alors que nous avons - que dis-je, Perry a eut la pire idée du monde en nous faisant partir en expédition dans la forêt interdite. Seuls. Sans prévenir personne.
— Je sais pas, de ce que tu veux.
— D'accord, tu veux que je...
— Si tu veux me proposer de lire mon avenir dans les étoiles, la réponse est un grand non, Perry.
Il ne parait même plus blessé par mes refus. Ça ne l'atteint plus, le pauvre, il en a eut tellement de ma part.
— Bon, alors on peut jouer à ce jeu très marrant ! Tu sais, action ou vérité !
Je fronce mes sourcils, pas convaincue du tout.
— Quel âge tu as, Perry ? Treize...
Je me tait avant de terminer ma phrase. Le fait est qu'il a vraiment treize ans. Un peu plus et je le vexait ! Et merlin sait qu'il n'est pas chose aisée de vexer le petit Perry.
— Bon, c'est OK, je finis par capituler.
Par pure gentillesse et charité, je l'avoue. La vérité, c'est que jouer à ce jeu ne m'enchante pas.
Bah, je pourrais bien mentir, Perry ne le saura pas, et ce n'est pas en lisant ses feuilles de thé avec ses prétendus dons qu'il s'en apercevra.
— OK, je commence. Action ou vérité ?
— Action, je réponds.
Je m'étonnes moi même, parce que je suis la personne la moins téméraire de la terre entière. Peut-être même de l'univers tout entier.
— Passes devant moi.
Je m'arrête soudainement de marcher.
— Avoue que c'est ce que tu avais en tête en me faisant jouer à ce jeu débile, je grogne en passant devant lui pour continuer notre enfoncée dans la forêt.
Cette dernière devient vraiment de plus en plus effrayante. De plus en plus noire. De plus en plus sombre. De plus en plus glauque.
Je me souviens qu'un jour, Hagrid nous a dit, à James et moi, qu'il avait des anciens amis acromentules. J'espère que nous ne nous trouvons pas près de leur nid ou toile ou je ne sais quel habitat.
— Action ou vérité ? Je demande à mon tour en essayant de ne pas frissonner à cette dernière pensée.
— Vérité.
Petit con. Il savait très bien que s'il choisissait action, il allait repasser devant moi.
Je peine à réprimer un énième rire nerveux. Les deux personnes les plus trouillardes de l'école, qui sautent au plafond dès qu'ils voient une araignée inoffensive dans un coin de la cheminée, se liant d'amitié et se laissant aller à chasser les papillons de lune.
— Quelques fois ça ne te dérange pas, de ne pas avoir d'autres amis que moi ? Je questionne.
Je me retourne quelques secondes pour le regarder, et je le vois me toiser avec un air qui veut certainement dire en Perry : « Je pourrais te retourner la question ».
Certes, certes, petit Perry. En attendant, c'est moi qui l'ait posée.
— Quand tu ne fais pas ta rabat joie quand à mes prédictions, j'aime bien t'avoir comme amie, Appolyne, répond Perry. Alors est-ce que j'aimerais potentiellement me faire des amis de mon année ? Oui, bien sur. Mais est-ce que ça me dérange de t'avoir comme seule amie ? Non, pas du tout.
Je serais presque émue.
Perry commence à se faire philosophique, et ça ne va pas du tout, ça.
— Merci, je murmure. C'est gentil Perry. J'aime aussi t'avoir comme ami.
Rare déclaration que je lui fais. Certainement la dernière, même.
Bah, peut-être l'avant dernière.
J'ai prévu de lui faire un petit discours de remerciement avec un petit cadeau, en quittant Poudlard pour la dernière fois en tant qu'étudiante, dans quelques semaines. Juste pour le remercier d'avoir rendue cette dernière année un chouilla moins pénible pour moi.
— A toi, dit-il avant que cette conversation ne devienne beaucoup trop émotive - et je l'en remercie d'avance parce que ni lui ni moi ne sommes doués quand il s'agit d'avoir une conversation émouvante. Action ou vérité ?
— Vérité.
Comme sa question tarde à arriver, je me retourne vers lui, curieuse. Il se tord les mains comme s'il brulait d'envie de me poser une question, mais qu'il n'osait pas.
— Demande, je l'incite. Le pire qui pourrait t'arriver, c'est que je refuse de répondre.
— En théorie, à ce jeu, on ne peut pas refuser de répondre, tu sais ?
— C'est ça, ta question ?
Il me fusille du regard, et comme je suis bien trop occupée à le regarder avec un air mesquin, je me casse très joliment la figure en trébuchant sur une branche.
— Rah, ça m'apprendra à ne pas regarder où je marche, je râle.
Je m'assois pour me remettre de mes esprits, et constate que mes mains sont toutes égratignées. Ma paume droite saigne légèrement.
— Mais je suis débile ! Je grogne.
— Chut, parle moins fort, tu vas attirer des choses qu'on ne veut pas attirer ! Me réprimande mon ami.
Je le fusille du regard.
— Je parle fort si j'ai envie de parler fort, je marmonne de mauvais humeur en me levant avant de frotter mes mains sur mon jean pour enlever le surplus de terre qui s'est logé dans mes égratignures.
Perry me regarde d'un air horrifié.
— Appolyne, tu saignes à la joue.
Je passe une main sur ma joue, et découvre qu'en effet, une branche de l'arbre à côté duquel je suis tombé m'a éraflé. Mais bon, ce n'est tout de même pas l'hémorragie, et je suis bien déterminée à faire vivre à Perry son rêve d'observation des papillons de Lune.
— C'est rien, je dit d'un ton certain. Aller, pose moi ta question qu'on en finisse.
Je recommence à avancer, d'un pas cependant un peu plus agacé qu'auparavant.
— Tu es sure ? Enfin, on peut faire demi-t...
— Perry, ta question, s'il te plait ?
— Non, c'est plus le moment.
— C'est le moment quand je dis que c'est le moment. Et là, c'est le moment.
wow, beaucoup le mot « moment », dans cette phrase.
Je n'ose plus me retourner par peur de retomber, mais je l'imagine se tordre encore les mains d'appréhension. Je lève les yeux au ciel, même s'il ne peut pas le voir.
— Perry ? Je le presse.
— OK, en fait je... Je me demandais ce qu'il s'était vraiment passé entre James et toi ? Tu ne m'en a jamais parlé...
Ma bouche forme un « Oh » silencieux quand je constate qu'en effet, je ne me suis jamais étalé sur ma relation avec James avec Perry.
La curiosité est humaine, et à présent, je m'étonne que Perry ait tant tardé à me poser la question. Il devait bruler d'envie de connaitre chaque petit détail, avide de potins tel que je le connait.
C'est peut-être pour cette raison, pour le fait qu'il ne m'ait jamais forcé la main pour en parlé, qu'il ait attendu que le deuil de mon amitié avec James soit à un stade un peu plus avancé, que je décide d'être honnête avec lui :
— Je suis tombée amoureuse de quelqu'un d'autre, je dis simplement.
Un silence accueille cette réponse, et cette fois-ci j'arrête de marcher pour me tourner vers lui.
— Je suppose que tu as mille autres questions, et heureusement pour toi, je suis de bonne humeur ce soir - oui, oui, je te promets - j'ajoute après un regard de travers de sa part. Alors si tu veut qu'on parle de ma vie privée, c'est maintenant ou jamais, Perry.
Je continue mon chemin, et la voix de Perry ne tarde pas plus pour parvenir à mes oreilles, prononçant ce nom. Ce nom si mélodieux.
— C'est Corey, c'est ça ?
Je déglutis sans répondre.
— Corey Hitchens, je veux dire.
Comme s'il avait besoin de le préciser.
Rien que de parler de Corey, rien que de penser à lui, rien que de l'imaginer, ça me met dans tous mes états. Mon coeur se met à battre très fort dans ma poitrine sans que je ne puisse le calmer. Ma respiration de vient saccadée. Mes lèvres se dressèrent toutes seules, à la recherche de cette délicieuse sensation qu'a été le touché de sa bouche contre la mienne.
— Oui, je réponds. C'est bien lui.
Je ne peux m'empêcher de sourire.
Être amoureuse, ça me rends heureuse.
Et je suis amoureuse.
Je n'arrive plus à me souvenir si un jour rien que le fait de penser à James me mettait dans cet état. Je ne sais plus. C'est possible.
Mais en attendant, toutes ces sensations délicieuses, c'est la mention de Corey qui me les procure.
— D'ailleurs, j'ajoute, je viens de décider quelque chose. Dès demain, je vais avoir une conversation avec lui. J'ai finis de me cacher. J'ai finis de vivre dans le passé. J'ai décidé d'arrêter de pourchasser cette relation que j'avais avec James, parce que ça me fait trop de mal. Et là, j'ai besoin d'une relation qui me fasse du bien, dans laquelle je m'épanouisse.
Le moment est arrivé où je n'arrive plus à arrêter de sourire. Mes lèvres ont prit le contrôle de leur mouvements, je n'en suis plus maitresse.
— Je veux être en couple avec lui, je souffle. Je veux me mettre avec Corey. Je veux Corey.
Je m'arrête à nouveau pour regarder la réaction de Perry. Ce dernier étire ses lèvres pour répondre à mon sourire.
— Tes yeux brillent, Appolyne. Tu as l'air vraiment heureuse.
— je le suis. Je crois.
Et légère, aussi. Je me sens légère. Parce que je crois que je sais enfin ce que je veux réellement.
Ce que je veux réellement, c'est lui. C'est Corey.
Le garçon que j'aime.
Et comme une réponse de l'univers à cette joie qui m'a été accordée par ma prise de conscience, au bout de quelques minutes à peine après cette conversation, et après une bonne heure de marche, j'entends Perry murmurer :
— Appolyne ! J'entends le bruit de l'eau !
Je tends l'oreille, et en effet, il a raison.
— Est-ce que tu penses qu'on va en voir ?
— Ben, je sais que les papillons de Lunes raffolent des cours d'eau, alors si on doit en voir cette nuit, je pense que ce sera ici !
On s'avance, toujours en essayant de rester silencieux au possible, mais une certaine excitation se fait ressentir dans l'atmosphère, autour de nous.
Finalement, j'avoue que je suis assez envieuse de voir ces animaux qui ne sortent que les nuits de pleine lunes, et qui sont vraiment, vraiment rares.
— Appolyne ! M'appelle Perry alors que je cherche d'où provient le bruit d'eau qu'on entends.
Je me retourne vers lui, et ouvre la bouche, subjuguée. Sur sa main, posée comme si c'était sa place, un papillon. Et pas n'importe quel papillon. Il est énorme, car il doit bien faire deux fois la taille de sa paume, et il brille de mille feux. Ses ailes sont colorées dans des teintes éclatantes : du rose, du fushia, du bleu, du violet.
— Il est vraiment magnifique, je murmure en m'approchant tout doucement.
— Oui, confirme Perry dans un souffle. Mais ils en vivent pas seuls. Il doit y en avoir d'autre dans les parages.
Comme une réponse à ses mots, le papillon prend son envol, et trace son chemin.
— Suivons le, je décide.
Je m'élance à sa poursuite, et quelques minutes plus tard, le paysage sous mes yeux m'émerveille.
— Regarde, Perry ! Regarde !
— Oui, je vois !
Un minuscule lac est devant nous, et des centaines et des centaines de papillons tourbillonnent entre les rochers, les arbres... Et pour achever ce tableau, le ciel dégagé permet d'en apprécier la beauté des étoiles, et surtout de la pleine lune.
— ça valait le coup de prendre le risque d'être dévoré par un loup garou, non ? Murmure Perry.
Si tout à l'heure le fait de parler de Corey faisait briller mes yeux, alors là c'est de voir cette scène qui fait briller ceux de Perry.
— Oui, je dis en m'essayant à même le sol pour contempler ce paysage. Ça valait totalement le coup. Merci, Perry. Pour cette idée.
°
Vingt minutes plus tard, alors que nous sommes toujours silencieux face à ce véritable spectacle, un craquement derrière nous nous met de suite en alerte. Je me lève en une demie-seconde, baguette brandit, prête ( ou non ) à faire face à quoi que ce soit qui vienne perturber notre contemplation.
— Perry, reste derrière moi, je chuchote du plus bas que je peux.
Je jette un regard en coin dans sa direction. Il a l'air terrifié mais sa baguette est également sortie, prête à lancer un maléfice si besoin en est.
Je ne lui ait jamais posé la question, donc je ne sais pas du tout s'il est bon ou non en défense contre les forces du mal. Ce qui est certain, c'est que en cas d'attaque de cette chose qui s'approche dangereusement de nous, ce n'est pas moi qui nous sortirait d'affaire, alors que j'ai abandonné cette matière après ma cinquième année.
Quelle cruche !
Savoir se défendre, c'est quand même pas mal, je le réalise maintenant.
— Je veux pas mourir si jeune, je murmure, les lèvres tremblantes.
Perry lâche un gémissement voulant certainement dire « moi non plus ».
Et alors que je m'apprête à sortir mes dernières paroles du genre « si tu survis, dis à ceux que j'aime que... », une voix retentit :
— Appolyne ?
Mes muscles se détendent en un rien de temps, et je me met à pleurer de soulagement.
— Corey ? Je réponds à cet appel.
J'entend Corey se rapprocher de plus en plus vite, comme s'il courait pour venir me rejoindre.
Quand il arrive là où nous sommes positionnés, je cours dans ses bras en séchant les larmes de soulagement qui coulent sur mes joues.
— J'ai eut tellement peur !
Il me serre fort contre lui, avant que je ne me dégage de son étreinte, à présent en colère. Je tape son épaule, les yeux plissés.
— Ne me refait plus jamais peur comme ça, c'est compris ?
— Je... Je ne voulais pas te faire peur, je te promet...
Je me calme peu à peu, mes nerfs redescendent, et ma respiration s'apaise légèrement quand je souffle :
— Je sais. Mais quand même, ne me fait plus jamais de frayeur pareille. J'ai bien cru que mon heure était venue.
C'est au tour de Corey de nous regarder tour à tour, avec perry, et de prendre une attitude fâchée.
— Oui, ben c'est le risque à prendre quand on s'aventure dans la forêt interdite, aussi loin et en plus lors de la pleine lune ! Non mais qu'est-ce qui t'es passé par la tête, Appolyne, hein ?
Je baisse la tête. C'est vrai que les risques qu'on a pris étaient un peu inconsidérés, et c'est après cette peur atroce que je m'en rends vraiment compte.
Corey claque sa langue contre son palais.
— T'aimer, c'est pas de tout repos, tu sais.
Ouille.
Ça fait un peu mal, ça. Surtout après la conversation que j'ai eut avec Perry.
— Je suis désolé, je murmure.
Je pense qu'il s'aperçoit qu'il m'a blessé, parce qu'il me reprend dans ses bras.
— je suis désolé, c'est pas ce que je voulais dire, s'excuse-t-il. C'est juste que... James m'a dit ce que tu allais faire quand il est arrivé dans notre dortoir et... Et j'ai de suite voulu te rejoindre parce que bon sang, Appolyne, c'est vraiment pas la plus brillante des idées que tu ais déjà eut !
Je me mords ma lèvre inférieure, toujours ma tête contre son torse.
— Bref, j'ai décidé de venir te chercher pour te ramener à la raison, James était totalement d'accord avec moi, alors il m'a passé la carte du maraudeur, et... Bref, me voilà.
Il se détache de moi avant d'essuyer une énième larme roulant sur ma joue.
— On voulait juste voir les papillons de lunes, j'explique.
Je me retourne pour lui montrer la scène qui se déroule sous nos yeux, et Corey prend un air un peu moins inquiet pour me sourire.
— Et vous les avez vu. Je suis d'accord, c'est magnifique, mais on peut rentrer, s'il vous plait ? C'est dangereux, par ici.
Perry, tout gêné et se faisant petit depuis tout a l'heure, acquiesce, et après un dernier regard vers ses papillons de lune chéris, il revient sur ses pas, suivant nos traces.
Corey me prend par la main, et on rentre en direction du château sans prononcer la montre parole. Lui encore légèrement énervé par ma prise de risque, moi encore sous le choc.
Le truc de Perry, au final, la loi de l'attraction, ça a l'air de bien marché. J'ai dis que je voulais Corey. Quelques minutes plus tard, Corey est arrivé.
Ouais, je l'aime bien, cette loi.
Enfin, ça reste encore à déterminer, parce qu'alors que nous ressortons enfin de la forêt, une petite heure plus tard, la directrice est là, et elle semble donner des consignes à d'autres professeurs.
Je serre les dents, paniquée. Je regarde Corey, qui semble déstabilisée.
— ça sent pas bon tout ça, murmure Perry.
— Non, pas vraiment, renchérit Corey.
Je me contente pour ma part de lâcher un gémissement.
Pourquoi même quand tout va bien dans ma vie, il faut qu'il se passe quelque chose du genre ?
Et surtout, ne me dites pas que je l'ai cherché en m'aventurant dans cette forêt.
Je regrette déjà bien assez.
Et, alors que j'essaye de trouver une excuse plausible à notre escapade nocturne, l'attention de la directrice se porte sur nous. Ses yeux s'agrandissent, ses lèvres se pincent, son air passe de l'inquiétude à la sévérité, et elle s'approche de nous.
Je ferme momentanément les yeux, prête à recevoir son sermon.
— Appolyne Prescott, Perry Dubois et... Corey Hitchens ! Mais que vous a-t-il prit de vous rendre dans ces bois ! Vous connaissez son nom ?
— la forêt interdite, je marmonne.
— Parfaitement ! Gronde McGonagall. La forêt interdite. Pourquoi ce nom, Mr Hitchens ?
Corey peine à réprimer un sourire. Je m'étonne qu'il trouve toujours ça amusant de défier l'autorité professorale, même dans des circonstances aussi graves.
— Surement parce qu'elle est interdite ?
— Oui. Et ôtez moi cet air ironique de votre visage immédiatement. Vous allez avoir de sérieux problèmes tous les trois. Nous étions en train de former des équipes pour venir à votre recherche. Allez, suivez-moi.
Elle s'éloigne à grandes enjambées, et je peine à prendre son rythme, alors qu'elle se dirige vers l'intérieur du château.
Certainement pour nous guider dans son bureau.
Oh, Merlin, qu'aie-je donc fais ?
Est-ce que je ne viendrais pas de ruiner mes chances pour avoir la bourse dont je rêve ?
Est-ce que, pire, je ne risque pas l'exclusion de l'école pour ce qu'il vient de se passer ? Le risque de ne pas pouvoir passer mes examens finaux ? De ne jamais recevoir de diplôme ?
Merlin...
Et en plus Corey qui est venu à ma recherche... Corey qui n'a rien demandé...
Je ne peux pas laisser faire ça...
Alors, je suis bien déterminée à assumer mes actes. Et leurs conséquences, aussi...
Aussi dures soient-elles.
°°°°°
ça faisait longtemps que je n'avais pas autant écris ! Deux chapitres en quelques jours, je suis trop contente !
Dites moi ce que vous avez pensé de celui-ci, j'ai adoré l'écrire !
Peu à peu, on approche de la fin, tout de même ! je ne sais pas si je suis contente ou nostalgique. Appolyne est un personnage que j'ai adoré crée et faire vivre, et même si cette fan fiction est celle de mon profil qui a eut le moins de succès, je reste persuadé qu'elle m'a rendue heureuse, alors c'est l'essentiel.
( aussi, petite précision, les papillons de Lune n'existent pas dans l'univers d'Harry Potter, ou alors c'est une sacré coïncidence parce que j'ai inventé cette espèce pour mon histoire ahaha )
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