☆ Chapitre 2
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Appolyne et ses Histoires
Chapitre 2
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Quelques jours plus tard, ça ne manque pas : James et Britney sont officiellement en couple, tous les deux.
Ça me donne clairement envie de vomir.
Et franchement, si Marion Cotillard a réussit à se faire une place dans le grand Hollywood même avec sa mort dans The Dark Knight, alors je mérite clairement un Grammy Award ou une récompense du même genre pour ma performance dans le « Oh, James, je suis siiii heureuse pour toi ! Britney a l'air d'être teeeellement parfaite pour toi !».
J'ai l'impression que mes mots sonnent vraiment très faux, mais James a l'air de tout gober, alors ça va. C'est l'essentiel.
Moi, en revanche, ça va pas du tout. Ils se pavanent tous les deux dans les couloirs, main dans la main, attirant tous les regards vers ceux qui sont friands de potins.
Si ça ça ne fait pas la Une du journal de Poudlard, demain, alors rien ne fera la Une.
Le Journal de Poudlard. Quelle belle connerie, cette chose. Cela fait une petite dizaine d'années déjà qu'il a vu le jour, lorsque deux élèves de Poufsouffle très intrusif dans la vie privée des élèves et en manque d'argent ont décidé de lancer un journal qui paraîtrait tous les jeudis sur les dernières actualités de Poudlard.
Et même si les professeurs ( en particulier la directrice, McGonagall ) étaient au début plutôt réticents, il s'est avéré que les rédacteurs s'étaient révélés très respectueux et ne s'étaient pas servi de leur nouveau pouvoir d'écriture pour détruire les élèves en faisant parvenir de fausses rumeurs.
Et les articles pouvaient porter sur « Albus Potter, deuxième fils de Harry Potter fait sa rentrée à Poudlard » à « Lysandre Scamander a adopté un nouvel animal de compagnie alambiqué » ou encore à « Scorpius Malefoy s'est fait gifler en plein cours de Potions par Rose Weasley ».
C'était un journal très diversifié, et à présent il y avait même un club d'écriture pour s'en occuper. Incroyable mais vrai, il était même à présent distribué gratuitement, et la majorité des étudiants attendaient le jeudi avec impatience pour pallier à leur besoin dévorant de connaitre la vie privée de leurs camarades.
Certains étaient plus visés que d'autres. Bien sur, James et ses frères et soeurs étaient toujours cités dans au moins un des articles. Puis, venaient Rose et Hugo, les enfants d'Hermione Granger et de Ron Weasley. Je leur ai déjà parlé à plusieurs reprises, souvent à des repas organisés chez les Potter auxquels j'étais conviée, et j'avoue beaucoup apprécier Hugo, qui est un vrai petit ange.
En tout cas, aussi incroyable que cela puisse paraître, je n'ai que rarement été citée dans ce journal. Surement parce que la rédactrice en chef, Doréa Wilmington ne m'aime pas du tout, car il se pourrait qu'un jour, trois ans auparavant, James m'ait fait rire en plein milieu d'une délicieuse bouchée de gâteau, et que tout ce que contenait ma bouche se soit déversée sur elle, qui était en face de moi.
Quel moment de folie c'était. James ne pouvait plus s'arrêter de rire, plié en deux, j'étais morte de honte et ne cessait de me confondre en excuse, et Doréa m'insultait de tous les noms.
Je souris en repensant à ce souvenir, et manque de me mettre à rigoler toute seule.
Au moins, cette pensée a le mérite d'éloigner mon attention de James et Britney qui se bécotent au dessus de leur botruc, alors que nous sommes en plein cours d'étude des créatures magiques et que nous sommes censé en dessiner un pour le légender.
C'est une vision cauchemardesque, vraiment. Voir leurs bouches collées l'une à l'autre est une image presque aussi répugnante que mon dessin.
Lorsque c'est l'heure de rendre notre travail au professeur, je me sens un peu honteuse, car mon botruc ressemble à un dessin qu'avait fait Albus Potter alors qu'il n'avait que quatre ans et qui est aimanté sur le frigo de la famille Potter.
Et c'est dépitée que je sors de la serre, car je sais pertinemment que mon travail ne vaut même pas un pauvre Acceptable.
°
À l'heure de la récréation, James daigne enfin me donner un peu d'attention, et vient à ma rencontre.
— Salut Lyne ! Comment tu vas ?
Un sourire béat s'étend sur ses lèvres, et je n'ai qu'une envie : lui dire de quitter Britney.
— Bof. Mon botruc de ce matin est complètement foiré. Et je crois que je me suis trompée dans la légende, en plus.
James parait sincèrement embêté, et son sourire s'avanouit.
— Désolé. Je sais à quel point c'est important pour toi, d'avoir de bonnes notes...
— Ouais.
Je m'affale sur un banc en fermant les yeux. Si seulement mon attention s'était concentrée sur mon Botruc et non pas sur le nouveau couple de l'année, je n'aurais peut-être pas autant raté.
Je m'en veux autant que j'en veux à James de sortir avec Britney.
— Tu sais quoi ? Me dit James en passant un bras au dessus de mes épaules. La prochaine fois qu'on a un dessin à faire en cours, je me mettrais à côté de toi pour t'aider. Tout le monde me dit que j'ai un don dans le dessin.
Ce qu'il me dit là ne me console pas du tout. Je sais déjà qu'il a un don pour le dessin. Il a aussi un don pour la métamorphose. Et pour la défense contre les forces du mal. Et pour le quidditch.
Ce garçon est naturellement doué dans tout ce qu'il entreprend. Je mettrais ma main à couper qu'en plus d'être préfet cette année, il sera préfet en chef dans deux ans, et pourquoi pas capitaine de l'équipe de quidditch. Je parie aussi qu'il aura accumulé un nombre incalculable de points de maison pour Gryffondor, qu'il aura marqué sa génération toute entière...
Et moi, je suis là, incapable de dessiner une fichue créature magique sans que ça ne ressemble à un dessin fait par un gamin de quatre ans.
— Merci, répondis-je tout de même.
Et alors que pour détendre l'atmosphère je m'apprête à lui raconter une blague hilarante que m'a conté mon oncle Georges cet été, j'entends derrière nous :
— Jaaames !
James et moi, on se retourne de concert pour observer Britney en compagnie de ses amies Serdaigle, qui fait de grands gestes dans notre direction.
Elle veut que James la rejoigne, surement pour se vanter auprès de ses amies d'avoir réussit à attirer l'attention de mon meilleur ami.
James me regarde, ne sachant que faire, et il me dit en se passant une main dans les cheveux d'un air nerveux :
— Je lui avais dit que je passais ma pause avec toi, pourtant...
Je fais l'ébauche d'un sourire navré, et je me lève, mes mains dans mes poches.
— Vas-y, ta copine t'attend, dis-je en essayant de contrôler ma voix pour ne pas qu'elle tremble trop.
Je m'éloigne.
Il ne me rattrape pas.
Je me retourne, il est déjà avec Britney qui l'embrasse passionnément.
Et le pire, c'est que je ne peux en vouloir à James de vouloir passer du temps avec elle... C'est sa copine, je ne suis que son amie. Sa meilleure amie, certes, mais je ne suis pas sa copine.
Et à cet instant, je me déteste. Qu'est-ce que Britney a de plus que moi, hein ?
D'accord, elle est jolie. Très jolie, même.
D'accord, elle est intelligente.
D'accord, elle a l'air d'être très drôle.
Mais, tout de même... Jamais elle ne pourra être fusionnelle avec lui autant qu'il l'est avec moi...
Parce que James et moi, c'est spécial. Jamais personne ne me comprendra comme il me comprend. Jamais personne n'arrivera à me consoler comme il me console. Personne n'arrivera à me faire rire autant que qu'il me fait rire...
°
Quelques jours plus tard, une mauvaise surprise nous attend en cours de potions.
La préparation que nous allons préparer aujourd'hui sera notée.
Comme si je n'étais pas assez sous pression, en ce moment, hein. Non mais franchement, Slughorn pourrait prendre ça en compte !
Bon, ce n'est pas la fin du monde, non plus, parce que je suis plutôt douée en potions. Ça va, je vais pouvoir me débrouiller.
Je crois.
Slughorn passe entre les rangs pour nous donner les consignes de l'exercice d'aujourd'hui, et je prends mon morceau de parchemin pour le lire vite fait en diagonale, histoire de savoir un peu à quoi m'attendre.
« Philtre de paix
Préparer la potion le plus minutieusement possible, en suivant les indications sur la page 56 de votre manuel scolaire.
Puis, répondre en détail aux questions suivantes :
- Par qui et dans quelles circonstances cette potion a-t-elle été préparée pour la première fois ?
- Quelle erreur liée à un philtre de paix a été commise en 1879, entrainant un conflit entre deux pays ? ( nommez les pays ).
- Pourquoi est-ce que cette potion pourrait possiblement être retirée du marché en 2030 ?
- Citez deux interventions ayant nécessité d'urgence un philtre de paix, et expliquer quels en ont été les débouchés. »
Bon, ça va, ça n'a pas l'air si terrible que ça.
— Très bien, tout le monde a ses consignes ? Demande le professeur en balayant la salle du regard.
Il attend que tout le monde acquiesce, pour ajouter :
— Très bien. Avant de commencer, je voudrais vous donner quelques consignes supplémentaires. La directrice McGonagall et moi avons décrété qu'il serait bénéfique pour nos étudiants d'apprendre à travailler en équipe. C'est pourquoi, à partir de maintenant, certains travaux, et je dis bien certains, seront à effectuer à plusieurs. C'est pourquoi, je vous demande pour cette évaluation de vous mettre en binôme.
Un élève de Serdaigle lève la main pour poser la question que tout le monde se pose. Le professeur ne l'interroge même pas, voyant directement où il veut en venir.
— Et oui, Mr Donovan, dit-il en réponse à cette question non-dite, pour le premier devoir de ce type, vous pouvez choisir votre partenaire. Allez, allez, dépêchez vous maintenant, vous n'avez que deux heures pour tout finir !
Un sourire fend immédiatement mes lèvres, et je me retourne directement vers James... Qui lui, se tourne vers Britney.
Je ne me vois pas, mais je me sens très bien me décomposer.
Alors c'est ça, maintenant qu'il a une copine ? Je suis inexistante ? Je n'existe plus ?
Mon coeur se brise, et je peine à retenir mes larmes.
James, semblant se rendre enfin compte de mon existence, se tourne vivement vers moi, les yeux écarquillés, la main devant la bouche. Il a clairement l'expression typique d'un type se disant « Oh, merde, j'ai oublié Appolyne ! ».
C'est sympa, quand on est la personne se nommant Appolyne.
Je vois James essayer d'expliquer à Britney qu'il ne peut pas se mettre avec elle, mais le mal est fait. Surtout lorsque Britney feint d'être profondément blessée par le fait que James refuse de se mettre avec elle et qu'il m'adresse finalement un regard désolé, qui veut dire « Je m'en veux, Appolyne, mais je me mets avec elle... ».
Quand je vous disais, que je le connais par coeur. Je peux deviner ce qu'il pense en temps et en heure. Et ce qu'il pense en ce moment, c'est loin de me faire plaisir.
Je baisse la tête en direction de mon parchemin, et là, je me rend compte que personne ne voudra se mettre avec moi, puisque je ne suis amie avec personne d'autre que lui.
Quand je lève à nouveau le regard, c'est pour le voir appeler Corey, qui est au fond de la classe, en train de rigoler avec deux de ses amis Serdaigles. Corey le rejoint, et ils se disent quelques mots... Avant que Corey ne fasse des « non » avec sa tête, et qu'il ne me regarde, l'air furieux.
D'un mouvement imperceptible, je me recule. Je ne sais pas ce que me vaut ce regard, mais il ne me plait pas.
Et puis, Corey arrive vers moi, l'air profondément agacé.
— Bon, me dit-il d'un ton sec. Comme tu n'as aucun pote et que James s'en veut à mort de se mettre avec Brit, il m'a demandé de me mettre avec toi.
D'un mouvement plein de mauvaise foi, il s'affale sur la chaise à côté de la mienne.
— Tu n'étais pas obligé d'accepter, dis-je d'un ton aussi peu ravi que lui. J'aurais pu trouver un autre binôme.
— Oui, tu te serais certainement retrouvée avec Ernie Campbell. James voulait à tout prix éviter ça.
Je me tourne vers Ernie, et esquisse une grimace. Je ne sais pas ce qu'Ernie trouve de bien intéressant à ses crottes de nez pour vouloir à tout prix les sortir de ses narines.
C'est dégoutant.
— Bref, souffle Corey. Heureusement pour toi que James est mon meilleur ami et que j'ai accepté de faire ça pour lui. Ne me remercie pas, d'ailleurs.
Je rassemble toute ma fierté pour la lui tendre en un mot :
— Merci... Marmonnai-je.
Je dois bien l'avouer : je déteste Corey, mais je préfère mille fois me retrouver avec lui qu'avec Ernie qui aurait fait tomber on ne sait quelle saleté dans notre chaudron.
Mais, voilà que quatre heures plus tard, c'est le drame : je suis en pleurs, James n'est pas là pour me réconforter ( sûrement avec Britney ), et Corey est là, assit à côté de moi, et il ne trouve visiblement plus sa blague très drôle.
Oh, vous voulez savoir de quelle « blague » je parle ? Et oui, les guillemets sont importants. Ils le sont même beaucoup. Car une blague, c'est censé être drôle, par Merlin.
Oh, elle a fait rire les autres, oui, cette blague. Sur ce point là, Corey a bien réussit son coup. Mais pour moi, c'est une catastrophe...
Attendez, attendez, je vais vous expliquer.
Mais pour ça, il faut revenir plusieurs heures en arrière ; précisément à quinze minutes de la fin du cours de potions :
J'avais finis toutes les questions, et j'y avais répondu méticuleusement, en soignant mon écriture et en allant chercher des éléments de réponses bien plus approfondis que ce que demandait mon professeur. Corey n'avait bien évidemment pas plus fait que d'écrire son nom sur le coin supérieur du parchemin, après que j'ai tout finit, et ça, en plus, il ne l'avait même pas fait correctement, car sa plume lui avait, je répète « sauté des doigts » pour atterrir sous notre table.
Enfin, en plus de ma copie soignée, notre potion était presque parfaite : il ne manquait qu'un ingrédient : un poil de bébé licorne.
Au vu du travail que j'avais fournit, je visais clairement un Effort Exceptionnel ( et je m'étais même laissé un espoir d'obtenir un optimal ), et c'était donc satisfaite que je m'étais levée pour aller chercher ce poil de licorne dans le placard du fond...
ça, c'est ce qui se serait passé dans le meilleur des mondes. Seulement, pour une raison qui m'était encore inconnue, j'ai perdu l'équilibre, et je me suis étalée de tout mon long... Sur ma table, renversant l'entièreté de mon chaudron sur mon parchemin de réponses...
Cet idiot de Corey...
Il avait fait exprès de faire tomber sa plume pour se baisser et attacher mes lacets de chaussures entre eux...
La bonne blague de beauf, quoi.
Et ni ma copie, ni ma potion ne pouvaient attester au professeur Slughorn que le travail que j'avais fournit valait une bonne note.
Et donc, me voilà, quatre heures plus tard, inconsolable, en train de pleurer toutes les larmes de mon corps.
— T'es content, hein ? Crachai-je à la face de Corey. Tout le monde a ri a ta stupide farce, hein ! Oh, tu vas clairement faire la Une du journal de Poudlard, jeudi prochain, t'as enfin eut ce que tu voulais ! La gloire en me ridiculisant, et en m'empêchant d'avoir la note que je méritais pour ce devoir !
Les épaules de Corey s'affaissent. Au début, il était super fier de lui, mais quand il a vu dans quel état cela m'avait mit, je crois qu'il a un peu regretté. Juste un peu, évidemment, car Corey reste Corey, et ce fait est très connu : Corey Hitchens me déteste presque autant que je le déteste.
— Tu sais quoi ? Lançai-je. Ma famille est très croyante, et ils prient chaque soir. Moi, je n'ai jamais cru en aucun Dieu, mais je commence à croire qu'ils ont raison. Tu sais pourquoi ?
Corey pince les lèvres, et même s'il ne me répond pas, je prends la liberté de lui donner la réponse :
— PARCE QUE PUTAIN, LA SEULE RAISON VALABLE A TON EXISTENCE, C'EST QUE DIEU M'A ENVOYE L'ANTE-CHRIST POUR TESTER SI JE SUIS DIGNE DU PARADIS OU NON !
Je cache mon visage entre mes mains pour continuer à pleurer, et j'entend un maigre « désolé » me parvenir.
Il fait bien, d'être désolé !
Mais s'il croit que je vais lui pardonner, il se met le doigt dans l'oeil. Il ne mérite pas mon pardon.
Et James qui n'est même pas là quand j'ai le plus besoin de son réconfort ! Non mais quel meilleur ami pourri, sérieux !
Je me lève, telle une boule d'énergie qui a besoin de hurler et de bouger pour se défouler.
— Je veux plus t'entendre, dis-je en essayant de maitriser ma voix pour ne pas crier. Tu sais, je me donne énormément de mal pour avoir le meilleur dossier scolaire possible, parce que ma seule chance de faire les études de mes rêves, c'est de décrocher une bourse ! Parce que ma famille à la noix me hait, qu'ils ne veulent pas mettre un satané rond dans mes études et que dès l'instant où je serais devenu majeure, ils ne voudront plus entendre parler de moi !
Je reprends mon souffle, mais je n'ai pas finis mon monologue pour autant :
— Putain, tu sais ce que tu viens de faire, Corey, en me faisant avoir un T ? Tu viens peut-être de ruiner toutes les chances que j'avais d'obtenir ma bourse !
Au moins, il a la décence de prendre un air un tant soit peu coupable.
— Savais pas, désolé.
— Comment ça, tu savais pas ? Hurlai-je à présent. Oses me dire que James ne t'a jamais raconté ça !
Corey lève les yeux au ciel.
— Quand James et moi on discute, je suis désolé de te blesser dans ton égo mais ton nom ressort assez rarement ! Non, il ne m'a jamais raconté ta vie, tes problèmes... On a d'autres sujets de conversations que toi, dans la vie, merde !
Je me rassois platement sur le banc, à côté de Corey, et c'est pile à ce moment là que Môsieur James daigne faire son apparition, au loin.
— APPOLYNE ! Hurle-t-il en agitant les bras, tout sourire.
Quoi encore ? Comment peut-il être aussi guilleret quand on sait ce qu'il vient de m'arriver ? Il va peut-être m'annoncer que Britney et lui ont décidé d'adopter un chaton ensemble ?
Il arrive à notre hauteur, et Corey lui-même a du mal à comprendre l'attitude de James, qui me prend les mains pour les serrer joyeusement.
— J'ai parlé à Slughorn ! S'exclame James. Être le fils de Harry Potter et se faire aduler par son professeur de potion présente ses petits avantages, car je lui ai demandé de te faire repasser l'examen, et il a finalement accepté !
Ma bouche s'ouvre toute seule, puis se referme, et s'ouvre à nouveau mécaniquement sans que je ne puisse la contrôler. C'est trop beau pour être vrai...
Et pourtant, jamais James ne m'a paru aussi sincère.
Je pousse un cri de joie, et je me lève pour lui sauter dans les bras. Il manque de perdre l'équilibre, mais se réceptionne en riant tandis que je le couvre de « merci, merci, merci ! ».
Mais que j'ai été mauvaise langue... Je le croyais avec Britney, en train de passer du bon temps sans même se préoccuper de moi, alors qu'il essayait juste d'arranger les choses.
Oh... Et maintenant je culpabilise d'avoir pensé ne serait-ce qu'une seule seconde qu'il était pourri comme meilleur ami... Il est tellement, tellement loin d'être un mauvais meilleur ami ! C'est le meilleur d'entre tous...
— Par contre, Il m'a annoncé qu'il te mettrait une pénalité en t'enlevant une lettre d'office, me dit James avec une pointe de regret dans la voix.
Mais cette mauvaise nouvelle ne me fait pas perdre mon sourire. Il vaut mieux que je me retrouve avec un Acceptable à la limite, qu'avec un T !
Et c'est le coeur léger que je monte dans la salle commune, en compagnie de James... Et avec Corey, aussi, malheureusement.
***
Hello !
Bon, avant de dire quoi que ce soit, j'espère vraiment que ce chapitre vous aura plu !
Je voulais aussi vous annoncer que malgré ce que j'ai dis il y a une semaine... et ben j'ai terminé l'écriture de la partie 1 de cette fanfic ! Du coup, c'est pour le mieux car il y aura un chapitre par semaine, au lieu de tous les quinze jours !!!
Et oui, c'est la première fois qu'en à peine une dizaine de jours j'écris exactement 38679 mots, haha comme quoi je suis vachement inspirée pour cette fanfic ! Et je peux d'ores et déjà vous annoncer que cette partie 1 est composée de 12 chapitres ( c'est moins long que ce que j'avais imaginé, parce que j'ai finalement enlevé quelques scènes qui ne faisaient que ralentir le rythme de l'histoire ).
Je ne vais pas tarder à me lancer dans l'écriture de la partie 2, du coup :) je croise les doigts pour rester aussi productive !
En tout cas, je vous dis à dimanche prochain pour le chapitre 3 ( qui devrait vous plaire haha ) !
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