12. f comme frustration
-Je ne comprends pas pourquoi tu fais ça Mike, je ne fais que ce que Nathan m'a demandé de faire qui est de l'entrainer.
Il me relâche et il se met au bout du terrain de combat.
-Mais tu ne l'entrainais pas, tu lâchais ta frustration sur elle, je comprends qu'avec ton histoire tu n'aimes pas quelqu'un qui joue avec les sentiments des autres, mais tu ne peux pas lui ça dans la face sans vraiment lui expliquer et lui forcer à comprendre ce que tu comprends.
Je me retourne vers la porte pour lui faire dos, je ne veux pas l'écouter. Je serre le poing. Je sens un truc en moi, je déteste les sentiments, je veux que ça sorte d'un coup. Je sens ma faux arriver à ma main et je ne sais pas pourquoi j'ai chargé Mike que je passe au travers d'un coup. Il me donne un coup dans le dos ce qui me fait tomber. Il me regarde sans arme et il me m'avertit :
-Je ne veux pas me battre avec toi.
Je ne l'écoute pas et je retourne pour le frapper, mais rien à faire, il évite mes coups pour finir par me faire une clé de bras. Je sens que mon corps devient de plus en plus faible, se battre à main nu avec un fantôme c'est dur. Il me demande :
-Est-ce que tu es prêt à parler ou on continue à se battre?
J'essaie de me débattre, mais je sais que c'est inutile. Mike n'est pas le plus bavard, mais quand il est sérieux c'est mieux de l'écouter. Je reste dans ma tête, je ne veux pas avoir sa leçon de vie :
-Je ne veux pas que tu me fasses une stupide leçon sur le fait que je ne dois pas laisser mes émotions escalader en une montagne et perdre le contrôle, mais je ne sais pas pourquoi je réagis comme ça.
Il lâche mon bras me laissant me lever. Je me tourne pour aller vers ma chambre. Il me lance dans un dernier regard :
- Les chiens ne font pas des chats.
Je m'arrête devant la porte en sachant ce qu'il allait dire. Je lui souffle :
-Je ne ferais jamais des choix aussi idiots que ses deux-là, regarde ce qu'ils ont créé.
Je rentre dans ma chambre et je ne dois pas imposer la vérité au gens, mais je ne veux pas sentir toute cette souffrance quand elle saura la vérité. Je sens qu'il attend que je ressorte de ma chambre pour me parler, mais je n'ai pas envie de parler. Je prends ma photo de Clara. Je la regarde et je sens le verre qui recouvre la photo du cadre se fissurer. Des fois les émotions sont si fortes qu'on ne peut pas les contrôler et ça devient une arme. Je laisse le cadre tomber avec les pièces de verre s'éparpiller. Émotions, Émotions, c'est ce qui mène au choix stupide Clara.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top