Chapitre 25
Il est malheureux que les gens ne voient que les différences qui les séparent. S'ils regardaient avec plus d'amour, ils discerneraient surtout ce qu'il y a de commun entre eux, et la moitié des problèmes du monde seraient résolus.
Paulo Coelho
Nous nous promenons finalement tous les deux main dans la main dans les rues de Paris.
Les flocons omniprésents virevoltent avant de tomber sur le sol.
Les décorations de noël sont présentes,dans toutes les rues. Dans les moindres recoins, même dans les plus sombres on arrive à retrouver un faible soupçon de magie.
Dans trois jours c'est Noël, je n'en reviens toujours pas. Ce qui m'a toujours émerveillé, c'est le fait de voir les milliers d'étoiles présents dans les yeux des enfants lorsqu'ils se rendent compte que le père Noël est passé déposer ses nombreux jouets au pied du sapin dans la nuit.
Je me rappelle encore quand j'étais petite, la sensation indescriptible qui s'emparait de moi. C'est inoubliable. Cette douce effluve de souvenirs, fait couler une légère larme sur ma joue que je m'empresse d'effacer.
À quel moment un enfant émerveillé le matin de Noël, proche de ses parents, aurait pu penser que sa vie tournerait au drame.
Une famille à l'aspect parfait. Son père tue sa mère sous ses yeux et tentent d'assassiner sa fille.
Une telle horreur est impensable !
Douze ans déjà que ce drame est survenu...
Le temps passe tellement vite que ça m'effraie. Quelques années qui nous paraissent horriblement courtes suffisent à nous prendre notre dernier souffle, nous exhalons une dernière fois avant de nous retrouver dans un autre monde qu'on appelle l'oubli.
Certaines personnes ont peur d'être oublier. Avoir construit sa vie, avoir prit une faible place de la planète. Se retrouver à un stade de poussière, comme si nous n'avions jamais existé. Nous sommes bannis à rester dans le néant. Mais cette place aussi infime soit-elle, est importante aux yeux de nos proches, de nos familles et c'est pour ça que nous nous devons de garder en mémoire, les milliards de personnes qui ont un jour peuplés la terre. Une personne ne represente rien a l'échelle du monde pourtant le monde est connu de tous. Nos actes, nos pensées sont importants, ils représentent la diversité. Sans cette dernière le monde et la vie seraient fade et ennuyeux.
L'histoire ne s'est pas construit en un jour. Quelques noms seulement en ressorte et ne seront jamais oubliés car quelque part sans eux rien n'aurait été pareil.
C'est la dur loi de la vie, la vie nous est ainsi retirer pour être semée aux générations suivantes.
Omnibulée par mes pensées je n'entends pas qu'on m'appele. Déconnectée du monde où je me trouve, seule la faible pression exercée sur ma taille me ramène à la réalité.
Alex me presse un peu plus la taille.
- Tu n'as pas froid ? Me demande le beau brun.
- Non ça va ne t'inquiète pas. Cette phrase est tellement paradoxale puisque je grelotte, je tremble de tout mon être.
Une bourrasque, plus puissante m'assaille. Je ne peux réprimer plus longtemps le claquement de mes dents. Alex inquiet, commence à enlever sa veste mais je l'en empêche, pas question qu'il soit malade à cause de moi.
- Prends moi dans tes bras j'aurai plus chaud. Lui dis-je en plaisantant.
Il passe son bras entourant mes épaules et me rapproche de lui.
- Je ne pensais pas que tu prendrais ces mots au pied de la lettre. Dis-je étonnée.
- Et bien si. Et puis au moins je suis sûr que tu n'auras pas froid.
Il me dépose un léger baiser sur la tempe avant de revêtir son éternel sourire en coin.
Après quelques minutes de marche, nous finissons finalement aux pieds de la tour Eiffel. Je regarde l'énorme patinoire installée en cette période aux pieds de cet énorme monument parisien.
Ce que je vois rechauffe mon coeur et je ne peux cacher mon sourire plus longtemps. Les gens qui patinent sur la glace sont heureux, ils sont heureux malgré le monde qui est au plus mal.
La crise, le réchauffement climatique, les attentats, le monde dans lequel nous vivons est loin d'être utopique, au contraire...
Prise dans un élan indescriptible, je tire Alex sur la glace après avoir revêti nos patins. Nous glissons, mains dans la mains en nous faufilant entre les gens. Sans que je m'y attende, une personne ou devrais-je dire un homme me fonce dedans me faisant perdre l'équilibre.
Je tombe sur les fesses, par pure instinct je me retourne pour voir qui m'a bousculé, mais j'aperçois seulement l'homme vêtu d'un sweet noir à capuche qui s'éloigne de la piste.
- Bon sang ! Aria ça va ?
Les yeux d'Alex sont écarquillés, il me tend sa main que j'accepte et me relève avec difficulté.
- Oui ce n'est rien, continuons à patiner. Je lui fais mon plus grand sourire, les fêtes ont la faculté de me replonger directement en enfance.
Étant vraiment peu doué en sport d'hiver, je perds une nouvelle fois l'équilibre, mais cette fois Alex tombe avec moi. Je ne peux m'empêcher de rire lorsque je me retrouve au-dessus de lui.
- Tu m'écrases Aria. Dit-il en s'esclaffant également. Quand soudain son regard redevient sérieux. Je fronce légèrement les sourcils tout à coup perdue.
Toujours au sol, il m'attrape le visage et scelle ses lèvres aux miennes. Son baiser est féerique et merveilleux, les flocons de neige nous encerclent, s'imprègnent de nous.
- Faites attention ! Si c'est pour vous embrasser et non pour patiner, deguarpissez de la piste ! Dit un vieil homme, visiblement pas content.
Nous nous relevons en rigolant une fois de plus avant de quitter la glace, l'un contre l'autre.
*****
Cette journée était merveilleuse, j'ai l'impression que je revis un peu plus à chaque minute. Ma vie sans lui était tellement fade, il me manquait quelque chose et je crois que je l'ai trouvé.
Encore souriant nous finissons par rentrer à la maison. Personne. Ma tante doit sûrement se trouver à l'étage.
- Cath' Nous sommes rentrés. Je l'appelle mais aucune réponse.
Alex m'attrape par la taille pour me ramener devant lui. Son sourire en coin trahit ses intentions. Je lui fait les gros yeux, lui faisant bien comprendre que ma tante est à l'étage. Je n'ai pas envie qu'elle nous surprenne une nouvelle fois. Devant l'entrée, dans ma chambre, comme on dit jamais deux sans trois mais enfin soyons réaliste cette situation fut extrêmement gênante.
Il me bouffe littéralement des yeux, il se rapproche dangereusement. Son souffle s'écrase sur mes lèvres. Je devie légèrement la trajectoire de sa bouche en tournant la tête vers la gauche. Ses lèvres se posent finalement sur ma joue.
Il affiche une moue boudeuse tandis que mon sourire est étincelant. Il pâlit. Je pars en courant jusque dans les escaliers. Ces derniers en bois craquent au rythme de mes pas.
J'arrive en haut mais ce que je vois me glace le sang, me fige de tout mon être. Et dans un dernier souffle je tombe au sol.
Cette fin est terrible j'en suis désolée, mais ça laisse un peu de suspens. Je vous laisse à vos hypothèses. ^^
L'histoire va partir en réécriture, les premiers chapitres risquent d'être modifier. Pas d'inquiétude, le déroulement de l'histoire ne changera pas !
Bonnes fêtes et à bientôt pour la suite.
Bisous bisous 🖤
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