Chapitre 33 : Combat final

Les deux armée se faisaient face, seules les rafales de vent troublait le silence, quand il apparut. A cette vision, même Sheshonq se demanda s'il ne fallait pas tenter la fuite, mais il se reprit et cria aux soldats de garder les rangs, ordre que les généraux transmirent en hurlant. Apophis prit alors la parole

- Que vois-je, une armée de mortels face à mon armée fidèle ? Mes mages vont tous vous anéantir. Je vais les y aider. Vous n'avez aucune chance. Vous souffrirez mille tourments.

 - Nous combattrons, répondit Sheshonq, pour le bien de la planète.

 - Toi, Pharaon ? Homme faible qu'un seul de mes soldats à réussit à faire basculer ? Vous n'avez aucune chance ? Sais-tu ce qui fait le pouvoir d'un Dieu ? Le nombre de ses fidèles ? Sais-tu pourquoi je t'ai fait éteindre les bougies, détruire des temples ? Les fidèles ne peuvent plus prier dans de bonnes conditions, le pouvoir des Dieux s'en trouve alors réduit. 

 - Tu es un Dieu d'Egypte, nos Dieux...

 - Vos Dieux Egyptiens ont subi les mêmes choses que les Dieux d'ici. Crois-tu être mon seul pion ?

 - Comment ? Qui ?

 - Réfléchis, Pharaon.

 - Le Grand prêtre, seul lui peut ordonner des actions applicables pour tous les temples.

 - Hum, exact. Mais c'est trop tard, maintenant. Ceci est le théâtre de ma victoire.

Amonet regarda à sa droite et vit un nuage de sable. Apophis l'avait également vu :

 - Vous croyez que vos pitoyables renforts vont changer la donne ? Ne savez-vous pas qui je suis ?

 - Nous le savons, cracha Amonet. Utilisant sa magie pour que sa voix atteingne les mêmes proportions que celle d'Apophis. Mais ces mages viennent de leur propre chef pour nous aider à tuer tes sbires. Tous se rassemblent actuellement sous la même bannière, les renforts arrivent, et ce n'est que le début !

 - Dans ce cas, autant vous détruire avant que d'autres ne vous rejoingne. Sinon je perdrais des adeptes, j'en serais peiné.

 - Vraiment ? ironisa Amonet

 - Bien sur que non, tonna-t-il. Ces hommes ne sont rien que des esclaves pour moi !

A ces mots, les soldats des deux armées chargèrent. Amonet commença à réciter l'incantation.

 - Tuez-la !! ordonna-t-il !

Des soldats et mages ennemis se détachèrent du champ de bataille.

 - Protégez Amonet Hurla Sheshonq.

Des soldats Egyptiens et Sheshonq lui-même firent des cercles autour d'elle. Les renforts arrivèrent à ce moment précis et celui qui semblait être leur chef leur lança des ordres. Des mages se détachèrent de sa troupe pour foncer dans le combat, tenter de canaliser les mages ennemis, alors que d'autres venaient à la rencontre de ceux attaquant Amonet.

L'incantation raisonnait maintenant plus fort que l'orage. Tous l'entendaient clairement. Le son des paroles d'Amonet chargées d'emprisonner Apophis les traversaient et leur réchauffait le coeur, en même temps qu'il semblait petit à petit affaiblir Apophis et son armée. Le petit groupe de soldats et de mages autour d'Amonet résistait toujours à l'assaut. La bataille était toujours en cours. Voyant cela, Apophis décida de passer à l'action. Il attaqua. Un puissant rayon, probablement d'origine électrique et de magie noire mélangés alla droit sur Amonet.

Les mages défenseurs mirent en place des barrières magiques, le plus possible en si peu de temps mais le rayon ne sembla pas affecté. Il heurta le groupe de plein fouet. Beaucoup furent frappés ou ejecté mais soudain, il fut stoppé. Amonet avait stoppé son incantation pendant un centième de seconde pour tisser un bouclier, qui leur auva la vie. Elle recommença sa litanie immédiatement après, l'invocation devint plus intense, plus vibrante. Tout le monde sentait la pression sur la plaine. Les défenseurs d'Amonet, entendirent alors une voix dans leur tête.

 - Eloignez-vous de moi, laissez-moi maintenant, le sort est presque terminé.

Sheshonq formula un mot, un seul mot, souhaitant qu'Amonet l'entende. 

 - Merci

 - De rien, mon Pharaon.

Ils rompirent les rangs. Fuyant le plus loin possible. Les autres mages comprirent et firent de même. 

Le sort explosa. Toute la plaine fut balayée, les épais murs de la ville tremblèrent, les maisons les plus pauvres furent balayées. Le sort atteint ensuite les hommes et les projetèrent. Il atteint ensuite le gros des deux armées et en fit autant. Apophis hurla.

 - Noooooon, magicienne, tu ne m'auras pas deux...

Il ne put finir sa phrase, le souffle l'avait atteint mais ne le repoussa pas, au contraire, il l'aspira. Apophis disparut, aspiré par le sort d'Amonet. Elle et son cheval disparurent également, sans un mot.

Sitôt les deux ennemis engloutis, le calme revint sur la plaine. Seuls restaient debout les soldats de Sheshonq et les mages venus les soutenirs. 

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