Chapitre 27 : Obéir tout en désobéissant.
Ses mains étaient accrochées aux coudoirs de la chaise. Son corps ne pouvait plus rester immobile et tremblait de partout. Dumbledore ne lui avait même pas autorisé à s'installer mais c'était plus fort qu'elle. L'infiltrée de Poudlard venait d'être retrouvée, incapable de rester debout, elle devez s'appuyer sur quelque chose. La vérité devait bien éclater un jour mais jamais l'adolescente n'avait eu l'idée de se préoccuper de ce jour. Apolline était face à l'homme que Drago allait devoir tuer. La situation était très stressante et gênante.
- Tu es toute tendue ! Prends une chocogrenouille je t'en prie
- Euh.... non ça ira...
Ce nom ne lui inspirait pas confiance. Drago lui en avait déjà parlait mais lorsqu'elle avait vue une grenouille en chocolat sortir en toute hate de la boîte, l'idée de la manger ensuite s'était aussitôt volatilisée.
- Si si j'insiste !
La situation dans laquelle elle se trouvait l'oblige a lui obéir. Apolline prit une boite tout en dévisageant le directeur qui restait serain. Peut-être était-ce du poison ? Elle se promit de le faire vérifier à Daphné avant de le manger. L'adolescente déposa la sucrerie sous sa chaise, promettant au vieil homme de le manger après.
Ce dernier prit tout son temps pour s'installer sur son siège en velour, à croire qu'il adorait voire son "élève" victime d'un stress total.
- Bien nous sommes venus parler de toi. Commença t-il.
Apolline ne répondit pas, c'était assez logique qu'ils parlent d'elle puisque le vieil homme venait d'apprendre que cette fille s'était cachée dans Poudlard pendant plusieurs mois. Ils avaient des choses à se dires.
- Tu as beaucoup grandis tu sais. Au début, j'ai faillit te confondre avec ta soeur, vous étiez si ressemblantes aussi physiquement que mentalement. Puis après la rentrée à Poudlard d'Hermione, tu as commencé à suivre ton chemin, solitaire mais gardant toujours la tête haute et la bonne humeur. Je t'admire beaucoup. Désormais tu es très différente de ta jumelle. Même physiquement, la ressemblance a diminué.
Ne sachant comment le prendre, Apolline décida de lui faire un sourire froid elle lui répondit avec autant de froideur qu'elle avait parlé à Blaise quelques minutes plus tôt.
- Je ne suis plus proche avec ma soeur depuis 6 ans.
Quelqu'un frappa à la porte, interrompant leur conversation, au grand soulagement d'Apolline. Son soulagement et son apaisement s'effaca aussitôt lorsqu'elle aperçut Pansy dans l'encadrure de la porte. Dumbledore la laissa entrer. Ne pouvant garder sa colère pour elle seule, Apolline décida de la partager avec son ancienne amie malgré la présence du directeur.
- Dégage, je veux pas te voir. Railla Apolline.
- Apo...
- Installez-vous. Ne restez pas debout voyons. annonça le directeur de l'établissement
Apolline écarquilla ses yeux en confirmant ses doutes. Dumbledore le faisait exprès ! C'était obligé. Il voulait lui faire payer ses actes et il avait raison. La moldue s'assis tout de même en face du vieil homme tout en foudroyant Pansy du regard. Une fois assises, l'atmosphère se détendait progressivement. La télépathe profita de ce moment pour sauter sur son ancienne meilleure amie et relever la manche qui recouvrait le bras gauche de cette dernière.
Apolline ne fut pas surprise d'apercevoir la marque des mangemorts sur la bras de son ancienne meilleure amie.
- Tu veux que je te pardonne ? Demanda la jeune fille.
- Oui... bien sûre...
- Pas le temps de discuter. Ordonne moi de raconter la vérité à Dumbledore.
- Mais le serment inviolable du Seigneur des Ténèbres ? Tu vas le rompre et saigner et....
- Tu es bien une mangemort ?
- Parce que tu crois que je vais m'amuser à mettre un tatouage comme ça sur mon bras ?
- Non.. je ... bref ordonne moi de dire la vérité à Dumbledore et je te pardonnerais.
Apolline avait eu une idée merveilleuse. Elle tourna alors sa tête vers la gauche, attendant avec impatience la réponse et l'ordre de Pansy.
- Tu vas saigner Apo !
- Je m'en moque ! S'il te plait !
Il suffisait que Pansy donne cet ordre a Apolline pour que cette dernière dise la vérité au vieux sorcier. L'adolescente étant sous l'impérium devait obéir à tout les mangemorts excepté Drago. Pansy faisait donc partit de ces mangemorts. Cependant, le serment inviolable qui unissait Apolline, Malefoy et Voledemort allait être brisé et faire saigner l'adolescente ou même pire. Tant pis. se dit-elle
- En tant que mangemort. Commença Pansy d'une voix tremblante. Apolline Granger, je t'ordonne de... de raconter la vérité au Seigneur des Teneb... euh pardon.. au directeur de Poudlard, Albus Dumbledore.
De la douceur s'installa soudain autour d'elle, même si l'adolescente venait de recevoir un ordre, une pointe de liberté l'emporta. Le directeur de l'école fantastique restait assis tranquillement sur son siège près de son bureau, ignorant la gravité de la situation. En face de lui, se trouvait Pansy, une mangemort. Aucune expression sur le visage de Dumbledore, pas de colère, de joie, que du mystère. Apolline décida de commencer son récit. Elle devait en parler à quelqu'un, quelqu'un d'important. La moldue commenca alors son récit d'une rapidité extrême. Du début jusqu'à la fin. Elle lui avoua être sous l'impérium avec Drago, qu'elle allait devoir tuer Harry, Hermione et Drago devrait le tuer, lui, Albus Dumbledore. Elle raconta au directeur toute sortes d'autres choses comme la trahison de Blaise et de Pansy. Son poignet droit la faisait souffrir mais elle continuait de tout raconter au directeur sous les ordres de Pansy. Lorsqu'elle arriva vers la fin, son sang se vidait de plus en plus, des traces rouges liquides recouvraient la moquette de la grande pièce. Sa tête tournait, et une grande migraine l'envahit mais elle cachait son membre endoloris. Des bourdonnements résonnaient dans sa petite tête et la douleur ne faisait que s'accentuait. Bien évidemment, lorsque Pansy vérifia le poignet de son ancienne amie, un cri de surprise et d' effrayement parcourut le bureau. Dumbledore se leva d'un bond et se précipita vers Apolline. Il la redressa debout et mit une des mains de la jeune fille autour de son épaule.
- Pansy ! Apelez Mme. Pomfresh ! VITE !
La concernée aquiesca et courut hors du bureau. Pendant ce temps, l'ancien professeur de métamorphose coucha l'adolescente inconsciente sur le sol. Il commença à lui jeter des sorts afin qu'elle ne perde le moins de sang possible. Malheureusement l'amélioration était peu flagrante. Quelques minutes plus tard, Mme Pomfresh était arrivée avec une Pansy en pleurs. L'infirmière jeta plusieurs "Vulnera Sanentur" afin de cesser l'abondance du sang. Heureusement elle ne fit pas attention à la marque des Ténèbres qui trônait sur la manche de l'autre bras d'Apolline. Pansy et Dumbledore, chacun furieux contre eux-même. La Serpentard lui avait ordonné de dire la vérité au vieux mage et l'ancien Gryffondor aurait dut procéder d'une manière plus attentionné avec son "élève".
De l'autre côté, Daphné attendait avec impatience son amie. Un bruit fit soudain coulisser les escaliers du directeur. Pansy arriva et elle sauta dans les bras de son ennemie perplexe. Ces deux Serpentards ne s'étaient jamais vraiment appréciés mais la situation était trop grave pour garder les barriere qui les séparaient depuis tant d'années.
- C'est si grave que ça ? Qu'est ce qu'il se passe ? Un problème avec Apolline ? demanda Daphné inquiète.
Immobilisée par la peur, Pansy réussit tout de même à acquiescer d'un signe de tête. Elle lui raconta ce qu'il c'etait passé avec beaucoup de difficultés au niveau de l'articulation. Une dizaine de minutes plus tards, Mme Pomrefsh et Dumbledore descendirent l'escalier du directeur, Apolline avait mit un bras autour de leur épaule, consciente mais fatigué. Daphné remarqua alors un énorme bout de tissu accrochés au poignet droit de son amie. Le sang ne cessait de couler mais le bout de tissu empêchait à l'adolescente de perdre plus de sang. Elle n'avait donc toujours pas perdu connaissance. Le directeur et l'infirmière firent un signe de tête négatifs au deux amies de la victime afin de les empêcher de venir.
Ces deux vieils personnes ne connaissaient- elles par les Serpentards. Il semblerait que non car ces derniers ont la particularité de désobéir à chacune de leur règles. Daphné sortit de son sac à dos, une vieil cape.
- T'es sérieuse ? Mais c'est pas la cape de Potter non ? demanda Pansy
- Non je crois que c'est une autre qui a été dupliqué. C'est Apolline qui la garde au cas ou pour le Polynectar. répondit son ennemie
- Elle ne me l'avait jamais dis.
- Moi non plus, elle l'avait dit à Blaise qui lui a brisé le coeur alors elle ne fais confiance à personne sauf Drago.
- Et puis-je savoir comment tu le sais ?
- Bon écoute, je sais qu'on n'est pas très amies et que l'on a l'habitude de se disputer mais la il y a ton ancienne meilleure amie qui est en train de perdre tout son sang.
Les deux ennemies se faufilèrent sous la cape et rejoignirent la direction par laquelle Dumbledore et Pomfresh.
Lorsqu'elles les retrouvèrent enfin, ils avaient fait léviter Apolline -cette fois-ci inconsciente- jusqu'à la grande porte, deux hommes d'une vingtaine d'années prirent la jeune fille par le bras et ils transplanèrent. La jeune fille était repartit pour Saint Mangouste Une seconde fois.
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