Dans le chapitre précédent:

- Bon. On y va ? demanda t-il.

- Oh.. euh oui. balbutia t-elle.

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      Le beau blond enfourcha son balais et tendit sa main à Apolline.

- Tu monteras sur le tiens après. D'abord je vais te montrer à quel point ça fait du bien d'être dessus. À quel point cette sensation de liberté est géniale. Annonça t-il.

La jeune fille acquiesça. Elle prit la main que Dragi lui avait tendu et se positionna derrière lui. Dès qu'il décolla du sol, elle agrippa ses mains autour de la taille de son ami et le serra le plus fort possible.
       Une fois arrivé à une hauteur suffisante, Drago s'arrêta dans les airs et demanda à Apolline si ça allait. Elle lui répondit par l'affirmative d'un simple hochement de tête. Beaucoup trop terrorisée pour parler. Et à peine eu t-elle le temps de respirer un peu que son ami descendit en piquet vers le sol. Elle resserra ses mains autour de sa taille et ne put s'empêcher d'exclamer un petit cri lorsqu'il remonta d'un coup sec.
Il refit cette figure une bonne dizaine de fois et la jeune fille se rappela alors des montagnes russes chez les moldus. La sensation était identique ! Drago accéléra et Apolline ne put s'empêcher de crier de joie. Elle laissait désormais tous ses soucis de côtés et laissait le vent lui apporter cette impression de liberté. L'adolescente leva les mains dans les airs et Drago rigola devant la bonne humeur et l'extasie de son amie. Il redescendit ensuite vers le sol et la déposa à terre.

- C'est à toi maintenant ! lui lança t-il

Telle une enfant de 3 ans devant ses cadeaux de noël, elle se jeta sur son balais, l'enfourcha et serra le plus fort possible le manche du balais. Drago décolla du sol. Apolline à qui personne ne pouvait suprimer le magnifique sourire qui s'affichait sur son visage fit de même. Mais étant donné qu'elle ne savait pas encore le magner, elle partit dans les airs à une vitesse plutôt alarmante. 

En quelques secondes, elle se retrouvait déjà à une quinzaine de mètres du sol. Elle eu le bon reflex d'appuyer sur le devant du balais à l'aide de ses mains et celui-ci se stabilisa dans les airs. La jeune semi-sorcière baissa la tête et remarqua que Drago était quelque mètres en dessous d'elle. Il avait l'air effrayé et cherchait Apolline du regard. Elle rigola et redescendu à sa hauteur. Le petit bruit qu'elle émis lorsqu'elle fit un léger dérapage à proximité de Drago fit retourner ce dernier.

- Oh t'es là ! s'exclama t-il d'une voix beaucoup plus rassurée.

- Ce balais est géniale ! s'exclama t-elle.

- Le meilleur. affirma t-il.

- Et bien.. Le premier qui arrivé à cette tribune verte à gagné ! Il faut toucher le drapeau qui est dessus.

      Sur ces mots, l'adolescente partit à vive allure. Drago partit seulement quelques secondes plus tard, le temps que l'information lui monte au cerveau. À peine avait t-il fait la moitié du chemin qu'Apolline criait déjà de victoire, elle se trouvait à proximité de la tribune verte, tout près du drapeau. Drago soupira et elle le rejoignit.

- Bon je pense que tu n'as pas besoin de travailler la vitesse. remarqua t-il. On va travailler sur les pirouettes puisque tu à l'aire de te sentir prêtes. Ça te fera travailler l'équilibre en même temps.

- Ouais ! s'exclama la semi-sorcière, telle une gamine de 3 ans encore une fois.

Elle était comme au paradis. Elle venait de se rapeller de l'existence de son meilleur ami et était redevenue l'ancienne Apolline. Et en plus de cela, la belle brune était en train d'apprendre un nouveau sport qui la fascinait. Le handball lui manquait énormément mais il semblerait que le Quidditch remplace ce sport typiquement moldu.

- Bo  je te préviens, c'est souvent accidentel de faire une pirouette. C'est généralement lorsque l'on perd le contrôle du balais. Bon avec celui-là tu ne risques pas mais je crois que l'on peut s'attendre à tout avec toi.

- En effet. repondit-elle tout en rigolant.

Effectivement le deuxième prénom que les Granger lui donnaient était : Miss Catastrophe ou encore la Miss sans chances. Cette petite pensée effaça tout de suite son sourire. Ah la famille Granger, cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas été réunie complètement. Même si Apolline n'était pas vraiment la fille de M. et Mme. Granger, elle les considérait comme ses vrais parents. Après tout, c'étaient ceux qui lui avaient tout appris. La semi-sorcière n'avait plus aucun souvenir de ses parents biologiques... Étaient-ils gentils avec eux ? Comment étaient-ils ? Amusants ? Sévères ? Peut-être qu'elle ne le saura jamais. Peut-être que si. Mais ça personne ne peut le savoir. 

       La jeune fille secoua sa tête afin d'éloigner ses pensées et son sourire réapparut. Elle devait montrer à Drago qu'elle était prête pour rejoindre son équipe. Il lui avait dit qu'ils apprendraient à faire une pirouette ? Alors autant le montrer que cette compétence était déjà acquise.

Apolline s'écarta du jeune homme. Elle descendit un peu. Le bout du balais pointé vers le sol. Elle releva le manche et effectua une pirouette dans les airs grâce à son balais digne d'une professionnelle. Une fois sa figure finit. Elle secoua la tête pour éloigner ses cheveux de ses yeux.
Lorsqu'elle jeta un regard à son meilleur ami, elle remarqua que ce dernier restait sans voix. Même lui ne les faisait pas encore aussi bien. En quelques minutes elle avait réussi à faire ce que lui avait appris en plus de 5 ans !

- Si je m'attendais à ça ! lança t-il.

Apolline rigola et remit une mèche qui trainait devant ses yeux derrière son oreille. Ce petit geste fit vaciller le balais et en quelques secondes, elle se retrouva la tête en bas mais heuresement, ses jambes étaient encore bien agrippées au balais. Même après cela elle éclata de rire avec un peu de frayeur en elle. Drago lui cria le nom de son amie, il attrapa sa main et l'aida à remonter sur son balais. Leur visage était si proche que chacun pouvait sentir la respiration de l'autre.

- Je vois que tu tiens toujours autant à moi. le taquina t-elle.

Les joues du beau blond s'enflammèrent et son visage habituellement pâle avait cette fois-ci pris la même couleur que les capes de Quidditch de l'équipe de Gryffondor.

- J'ai peur de te perdre une seconde fois. lui murmura t-il

        Le jeune homme s'avança davantage vers Apolline pour l'embrasser mais celle-ci perdit l'équilibre et tomba, heureusement il la rattrapa et elle réussi à se redresser sur son balais. Une fois bien stabilisée, elle releva la tête. Leur visage étaient encore plus proches que quelques minutes auparavant et à la place de s'écarter. Drago pencha son visage vers l'adolescente. Elle ne recula pas et se laissa faire. Elle eut alors le temps de remarquer que ses yeux n'étaient en fait pas d'un gris métallique mais d'un bleu clair sublime. Elle ferma alors les yeux et leur lèvres se rapprochèrent puis se touchèrent. Ce baiser dura une éternité pour eux deux mais aucun d'entre eux ne voulait que cela s'arrête. Il n'y avait que elle et lui. Lui et elle. Tous les deux. Seuls. Au milieu du stade de Quidditch.

       Au bout de quelques secondes, il se détachèrent l'un de l'autre. Ils se regardèrent dans les yeux et rigolèrent de bon coeur. Chacun avaient attendu ce moment avec impatience, en particulier Drago. Ce jeune homme, habitué - par la faute de son père - à être démunit de tous sentiments était tombé amoureux. Et il n'agissait guerre d'une petite amourette. Non il était véritablement amoureux d'Apolline Granger. Et elle aussi aimait Drago plus que tout. Deux jeunes amoureux découvrant enfin pour de vrai ce que signifiait le mot "amour".

Ils descendirent tous deux en parfaite synchronisation. Et déposèrent leur balais dans une sorte de casier spécial équipements de Quidditch sans prononçants de mots.

- Je te propose d'aller à la Grande Salle.. marmonna Drago d'un sourire béat . C'est sûrement l'heure de dîner.

- Ça marche. Mais.. euh... Ne le dit pas à Blaise s'il te plaît.

- De quoi ?

- Bah...

Elle fit des grands gestes comme pour lui dire qu'il le savait déjà...

- Bah quoi ? demanda t-il.

- Bah... pour nous deux.

- Oh... Pas de problème. Mais.. euh.. tu l'aimes encore ? demanda t-il maladroitement.

Apolline éclata de rire;

- À ton avis ?! lui demanda t-elle.

- Bah je sais pas moi...

- Et mais t'es un gros jaloux en fait. le taquina t-elle.

Les joues du beau blond rougirent encore une fois et Apolline lui fit une petite tape dans l'épaule en le rassurant comme quoi elle n'aimait plus Blaise. Du moins elle ne l'aimais plus depuis qu'elle s'était rappelée de l'existence du beau blond. En fait elle avait vraiment aimé Blaise mais depuis sa trahison elle ne ressentait plus les mêmes sentiments à son égard.

- Par contre. Faut pas que mes parents soient au courant. Ni Tu-Sais-Qui. remarqua Drago.

- Oh que non ! s'exclama t-elle totalement d'accord.

Soudain un léger bruit se fit entendre. C'est d'une parfaite synchronisation qu'ils se retournèrent vers ce  bruit.

- Viens on s'en va... murmura Drago.

Apolline ne l'écouta pas.

- Qui est là ?

Bien évidemment, personne ne répondit. L'adolescente tandis sa baguette et utilisa le sortilège "Lumos". Il commençait à faire une nuit et la baguette d'Apolline fit sortir un jet de lumière. Une ombre se fit apercevoir. Elle devenait de plus en plus nette et elle et Drago reconnurent immédiatement Pansy.

- Endoloris ! s'exclama t-il sa baguette pointé vers l'ancienne meilleure amie d'Apolline.

Cette dernière tomba au sol et gémit de douleur. Apolline cria sur Drago pour lui demander d'arrêter et il obéit, les yeux remplis de colère. 

- Drago ! Qu'est ce qu'il t'as prit ? s'exclama t-elle.

- Elle est partit ! Pansy est partit !

- Ne change pas de sujet Drago ! Qu'est ce qu'il t'as prit ?

Elle posa ses mains sur ses deux épaules et le regarda droit dans les yeux.

- Pansy... c'est... c'est celle qui t'as enlevé la mémoire. Celle qui t'avais effacé tous les souvenirs que tu avais de moi.

Apolline baissa la tête, dévastée.

- Ou est-elle ?

- Elle a dut transplanter par magie noire... Je l'avais entendue avec Rogue l'autre jour. Elle est de leur côté désormais.

Il lui tendit alors la main et elle la prit. Après tout ce n'était pas si grave que cela... Dans tout les cas, que se soit Pansy ou une autre Apolline avait tout de même perdut une partie de sa mémoire. Désormais, à ses yeux, Pansy n'était qu'une mangemort paris d'autres.

Elle et Drago continuèrent leur chemin jusqu'à la Grande Salle main dans la main. Alors qu'ils allaient rentrer dans la géante salle à manger le beau blond demanda à Apolline si elle voulait qu'ils se lâchent la main.

- Pourquoi faire ? Blaise est chez lui et je lui annoncerai par hibou...

- Mais ta soeur ?

- Elle n'a pas à se mêler de ma vie sentimentale. Et puis ce n'est même pas ma soeur...

Il resserra sa main davantage afin de lui montrer que dans tous les cas, il serait avec elle. Les portes s'ouvrirent et il rentrèrent dans la grande salle. Malgré tous les regards - étonnés pour certains et heureux pour d'autres- ils rejoignirent la table des Serpentard comme si de rien n'était.