Chap. 3 - La lettre (2)

      Mme Granger réveilla ses filles vers sept heures du matin. Toutes les minutes, la jeune femme les disputait, leur disant que Hermione et Apolline ne seraient jamais prêtes pour l'arrivée du directeur de Poudlard.

     Une fois prêtes, les jumelles rejoignirent discrètement leur chambre afin d'éviter de nouvelles critiques venant de leur mère.

- Apolline je dois te parler...

     La voix d'Hermione était douce et effrayée. Ses mains tremblaient ainsi que tous les autres membres de son corps. Sa soeur en conclut qu'elle allait lui annoncer une mauvaise nouvelle.

- Je t'écoute.

- Promet moi tout d'abord de ne pas t'énerver.

- Pourquoi je m'énerverais ? La dernière fois que l'on s'est disputées, tu t'es téléportée accidentellement dans la ville voisine ! On est inséparable désormais.

     Apolline prit les mains de sa jumelle afin de l'aider à avouer la mauvaise nouvelle.

- Tu ne t'énerveras pas ? demanda Hermione une seconde fois.

- Mais non ! C'est si grave que ça ?

- Eh bien tu sais que aujourd'hui, on saura si j'irai a l'école pour les sorciers ou pas.

- Et comment ? Ça fait une heure et quart que maman nous le répète !

- Ce que je veux dire c'est que... imaginons que je sois prise...

Apolline commençait à redouter ce que sa sœur lui disait...

- Oui... lança t-elle.

- Comme Poudlard est assez loin de Londres, on ne sait même pas où l'école est située d'ailleurs. Bref, je devrais rester là-bas durant toutes les périodes scolaires.

- Pardon ?

- Bien sûr on se verra mais seulement pendant les vacances scolaires...

      Apolline avait l'impression d'avoir reçu un coup de massue. Déjà qu'elle ne verrait plus sa sœur dans son école,  elle ne la verrai que quelques mois dans l'année...

- Oh.

- Je suis vraiment désolée Apolline ! De toute façon tu as ton ami Drago non ? L'autre garçon mignon qui habite au manoir.

- Drago ? Il ne veut même plus me voir ?

- Pourquoi ?

- Son père l'avait aperçu avec nous l'autre jour, depuis, il se comporte méchamment avec moi, il me dit de dégager des qu'il m'aperçoit, que je ne suis qu'une sale moldue... Et de toute façon je crois qu'il est aussi un sorcier....

     Leur mère interrompue leur conversation.

- Les filles ! Dimbolodore est la.

     Alors qu'Hermione allait franchir la porte et descendre au salon, Apolline l'interpella:

- Hermione attend !

     Celle-ci se retourna soudainement. À son plus grand soulagement, l'humeur de sa jumelle paraissait plutôt positive.

- Même la distance et une école de sorcellerie ne pourra briser notre complicité. Tu n'as pas à être désolée. Tu dois être heureuse ! À cette instant, la vraie Hermione que je connais devrait sauter de joie et se vanter devant moi parce qu'elle est une sorcière.

     Le sosie de la moldue sauta dans les bras de sa soeur. Elle avait raison. Jamais leur complicité ne s'éteindrait, jamais. Jumelle un jour, jumelle toujours. Malheureusement, leur mère interrompit leur moment plein d'émotion.

- Les filles !

     Elles soupirèrent mais rejoignirent tout de même le salon. Une fois les escaliers descendus, Mme Granger se tenait droite, le sourire fin et long. On aurait put croire que cette femme allait recevoir un rendez-vous avec le premier ministre !

     Un vieil homme se tenait devant les deux jumelles. Il avait les cheveux blancs longs, et une barbe aussi longue que ses cheveux. Chacun leur arrivé en-dessous du bassin. Il devait avoir une centaine d'années.
     Cependant selon Apolline, malgré son physique assez spécial et vieillard, le directeur semblait être doté d'une culture et une intelligence surdéveloppée. Dumbledore portait également une longue robe dans les couleurs bleus comme le ciel.

- Bonjour M. DUM-BLE-DORE

Hermione insista sur chaque syllabe de ce nom afin de faire comprendre à sa mère comment il se prononçait. Mme Granger se retourna et prit bien soin de fusiller sa fille du regard. Cette dernière leva les yeux aux ciel avec négligence.

- Bien, qui est Hermione Jean Granger ? C'est toi ? demanda le vieil homme en pointant Apolline du doigts.

Cette dernière le corrigez immédiatement.

- Non je suis sa jumelle, Apolline.

Elle lui serra tout de même la main qu'il lui avait tendit et continua à le regarder avec appréhension.

- Venez installons-nous. commença Dumbledore toujours avec sa voix douce qui ressemblait à celle d'un philosophe.

Il leur parlait comme si il était le propriétaire de la maison, ce qui était assez étrange pour un invité.

      Les Granger ne protestèrent pas, ils s'assirent à quatre sur le même canapé laissant le vieil homme seul sur le fauteuil d'en face.

- Vous êtes le directeur de Poudlard ? C'est bien cela ? demanda M. Granger.

- Parfaitement.

- Une école pour les sorciers. continua sa femme.

- En effet.

      Aucun des membres de la familles n'arrivait à aller droit au but. Après une longue minute de silence, Mme. Granger se lança.

- Sans vouloir vous importuner Monsieur.... Dumbledore... je...

- Continuait continuait.

- Comment savoir si ce n'est pas une simple plaisanterie à propos de Poudlard.

- Eh bien tout d'abord, je suppose que votre fille à subit plusieurs moments plutôt étrange comme lorsqu'elle à transplaner il y a un ou deux ans...

     M. et Mme. Granger tournèrent leur tête vers leur fille.

- Pardon ? demandèrent-ils.

- Disons que Hermione s'est accidentellement téléportée comme diraient les moldus.

- Un moldu ? demanda Gilles.

     Sa femme l'ignora et regarda ses filles, dont le teint avait légèrement rougit.

- Nous en reparlons plus tard monsieur. Continué donc.

- Ce n'était qu'un exemple... Poudlard est une école qui permet à des sorciers d'étudier la magie. C'est l'une des meilleures école de sorcellerie au monde et la seule du Royaume-Uni. Ainsi votre fille ne subira plus d'autre accidents.

     Albus Dumbledore continua d'expliquer le principe de Poudllard, à chaque mot sortit de sa bouche, M. et Mme Granger paraissaient plus convaincus. Hermione elle commençait seulement à réaliser ce qu'il lui arrivait. Apolline enviait sa soeur qui ne connaissait pas la chance qu'elle avait. C'était une opportunité extraordinaire pour elle.

     En écoutant le vieil homme, la moldue apprit que l'école de sorcellerie était divisée en quatre maisons regroupant plusieurs élèves. Les élèves étaient divisés dans ces maisons selon leur personnalité et leur caractère. Une maison nommée Serdaigle était dédiée pour les personnes sages, les réfléchis, et ceux ayant une passion pour l'intelligence. À Gryffondor se trouvaient les plus forts, les plus courageux et les plus hardis. À Poussoufle iront les juste et les loyaux et enfin la maison Serpentard était dédiée aux malins et aux personnes assoiffées de pouvoir, d'actions, et d'ambitions.

     Quand le vieil homme repartit enfin, les parents des jumelles étaient tous deux convaincus d'emmener leur fille à Poudlard. M. Dumbledore leur assura qu'il n'était pas nécessaire de renvoyer une confirmation par hiboux pour l'inscription de leur fille.

     Quelques semaines plus tard, Mme Granger et sa fille sorcière se rendirent à Londres afin de repérer la voie 9 3/4 par laquelle Hermione prendra le train pour se rendre à son école. Elles se rendirent également sur un chemin dédié spécialement aux sorciers pour prendre ses fournitures scolaires.

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