Apolline attendait 18h30 avec impatience. Depuis quelques moi, les deux amis se fixaient des rendez-vous en cachette durant les vacances scolaires. Apolline disait à sa mère quelle allait voire une amie étant donné qu'elle n'accepterait jamais que sa fille voit un garçon. Encore moins celui qui insultait Hermione à chaque occasions. À 18h10, elle partit de chez elle étant donné que le lieu de leur rendez-vous se trouvait à 10 minutes à pied de chez elle.
Sur le chemin, elle repensa au plan qu'elle avait préparé pour le beau blond, excitée à l'idée de le lui raconter.

Lorsqu'elle arriva vers le banc, elle avait une dizaine de minutes d'avance et Drago était déjà là, en train de l'attendre. Hermione aurait dit "Malefoy en avance ? C'est du délire !". Mais Apolline trouvait cela plutôt mignon de sa part. Elle arrêta ses pensées de peur que son imagination s'imagine des choses improbables.

- Depuis quand tu viens en avance ?

Drago sursauta.

- Je dois te dire trois trucs. Dit-il.

- Et moi un.

- Je.. je peux commencer ? Demanda Drago qui parraissait très nerveux.

- Oui ok.

- Bon d'abord je... en fait j'en ai que deux.

- D'accord.

- Euh non trois. Bon. Je ne préfères pas te le montrer. Relève ma manche gauche.

- Pourquoi ?

- Fais-le je te dis.

       Elle posa sa main sur le pull du beau blond qui frémis au contact de la jeune fille. Alors qu'elle allait soulever le pull vert comme demandé, il l'interrompit, la voix tremblante remplie de leur et de crainte.

- Promet-moi juste de ne pas me faire la tête après.

- On verra bien. Ironisa Apolline.

Elle savait parfaitement que jamais elle ne pourrait lui en vouloir. Pas après l'aide qu'il lui avait apporté lors de sa première année lorsqu'elle s'était retrouvée accidentellement dans le PoudlardExpress. Drago l'avait "hebergé" chez les Serpentard en toute discrétion. Elle repensa alors à cette vieille époque...

*****

Dortoir des Serpentards à Poudlard, peu après la rentrée des classes.

       Apolline dormait sur le canapé. Drago descendit les escaliers, les cheveux ébouriffés et pas encore coiffés, il portait encore son pyjama. Il se rapprocha du canapé et tapota sur l'épaule d'Apolline.

- Apolline. murmura t-il en lui faisant des petites tapes sur le dos.

Cette derrière grogna et se retourna en mettant son coussin sur sa tête de façon à ne plus entendre la voix de son ami.

- Apolline, les autres vont se réveiller.

Cette phrase la réveilla d'un saut. Elle enleva sa couverture et remarqua qu'elle été en pyjama, gênée, elle remis la couverture sur elle. Elle regarda le blond et le taquina.

- Alors, on se coiffe pas M. Malefoy. Au fait j'aime bien ton pyjama, il est assortis à tes lentilles.

Le visage en feu, il se retourna et partit se changer. N'apercevant pas l'autre visage rouge pivoine d'Apolline. Comment savait-elle qu'il avait mit des lentilles, c'était seulement le veille où il s'était amusé à imité Harry Potter, l'Élu, devant Blaise et Théodore. Il avait mit des lentilles vertes pour que son imitation fonctionne mieux. Trouvant qu'elles lui allaient bien, il les avait secrètement laissées pour la nuit. Drago se retourna pour taquiner son amie à son tour.

- Au fait, le vert te va aussi bien. J'adore ton pyjama avec les têtes de licornes partout.

- C'est pas moi, c'est à ton amie !

- Elle s'appelle Pansy et c'est pas mon amie.

- C'est qui alors ta ou ton meilleur ami.

- Toi, et Blaise.

Apolline rigola et se moqua de son ami. Son visage habituellement pâle était cette fois ci d'un rouge éclatant. Et c'est ainsi qu'ils finirent en bataille de coussin tout en essayant de ne pas attirer l'attention.

*****

Retour au présent.

        Après s'être rappelée de ses superbes moments elle pris la main de Drago et le rassura.

- Drago, je sais qu'au début on ne s'appréciait pas beaucoup après oui et après non. Mais je pense qu'on peut dire qu'on est amis.

- Si t'as soeur le savais... Elle va plus vouloir te voire....

- Ca fait longtemps que nous ne sommes plus aussi proches. Elle me laisse tomber, elle n'est même pas capable de venir me voire le plus beau jour de ma vie ! Et puis ce n'est pas à elle de décider ma vie...

- Elle n'est pas venue à ton championnat ?

- Je crois qu'elle ne s'en souvient même plus. Bref tu veux que je lève ta manche gauche pour que je decouvre la marque des mangemorts moi même c'est ça ?

- Quoi ? Mais comment tu... ?

- Juste une intuition.

- Tu as lue dans mes pensées ?

Apolline rougit. Drago était le seul à connaître son don. Elle avait découvert il y a peu de temps son don de "télépathie". Elle était une sorte de Legililens pouvant lire dans le soensees d'autrui.

*****

Retour dans le passé. Quelques mois avants.
Vacances de pâque.

      Drago courrait après Apolline. Il essayait de lui parler mais cette dernière ne prenait pas la peine de lui répondre gentillement. Plusieurs émotions l'envahissaient et la plus part d'entre elles étaient négatifs: la crainte, le dégoût, la tristesse, la colère, la méfiance. Le seul positif parmi eux etait un sentiment quelle n'avait encore jamais ressentit, elle ne se doutait même pas de l'existence de ce dernier. Malheureusement il était caché. Loin, très loin, il n'était pas près de se montrer mais il fallait aussi attendre avant qu'il parte. Comme un lion attendant sa proie, tout en restant discret.

- LAISSE-MOI ! S'écria t-elle sur lui.

- Apo...

- LAISSE- MOI JE T'AI DIT.

- Désolé.

Elle se retourna, le visage en pleures, les yeux remplis de colère et de crainte.

- UN SIMPLE DÉSOLÉ NE SUFFIT PAS ! JE TE FAISAIS CONFIANCE.

- C'est mon père qui l'a fait ! Je n'y suis pour rien ! Je te le jure ! Pardonne-Moi et laisse moi une chance.

- J'EN AI MARRE DRAGO ! JE TE CROYAIS DIFFÉRENT MAIS EN RÉALITÉ TU TE COMPORTES COMME TON PÈRE ! VOUS ÊTES PAREIL ! Des LÂCHES !

       Une larme coula le long de la joue de Drago. Les yeux d'Apolline, eux dégoulinaient de larmes glissant le long de son visage. Elle, le regardait droit dans les yeux et lui, baissait sa tête, honteux de n'avoir rien fait.

- Tu as raison. Tu n'es qu'une sang-de-bourbe ! Je n'ai rien à faire avec une fille moldue !

- Tu n'es même pas capable d'assumer tes actes et ceux se ton père ! Tu te plains depuis 4 ans comme quoi tes parents te manipulent et le seul jour ou tu peux montrer que tu n'es pas comme eux, que tu es different, tu fais quoi ? Tu le laisse faire ! TU L'AS LAISSÉ TUER MON PÈRE DRAGO ! C'EST MON PÈRE ET JE L'AIMAIS ! TU N'AS MÊME PAS EU LE COURAGE D'EMPÊCHER TON PÈRE! J'EN AI MARRE DE TE DONNER UNE SECONDE CHANCE ! ESPECE DE SALE MANGEMORT.

Drago se tut du coup. Elle avait touché un point faible mais elle se moquait de le blesser. Lucius Malefoy avait tué M. Granger. L'homme qui l'aidait depuis son enfance. Drago avait etait son meilleur ami. Elle avait sacrifié son amitié avec sa soeur pour lui et voilà comment il la remerciait. En regardant son père tuer Mr Granger et rigoler devant le cadavre.
- Tu ne sais pas de quoi tu parles.
- Oh que si. Tu es un lâche Malefoy. Un lâche qui laisse tomber tes amis. Je te croyait différent mais il semble que je lz suis trompée. J'aurai dut écouter ma soeur depuis le début.
Drago sursauta et ne put s'empêcher de balbuiter.
- Je... que... comment... tu tu as fais ...?
- De quoi tu parles.
Il sursauta une seconde fois. Il savait qu'elle pouvait avoir des visions mais ce don était nouveau pour lui. Personne n'en avait encore parlé.
- Je te jure Apo ! Arrête de me parler dans ma tête !
- Quoi ? Mais je...
- ARRÊTE !
Apolline sursauta à son tour, échappant à une crise cardiaque. Il venait de lui parler dans sa tête. Sa voie avait etait plus calme et la sensation avait été plus étrange.
- Je... mais qu'est ce qui...
- Je... Je crois qu'on est télépathes.
Elle aquiesça, le regard effrayé. Drago avait peut être finalement raison. Peut-être avait-il raison au sujet de la vision quelle aurait faite le jour de leur rencontre.

Drago lui était effrayé. Il avait peur qu'elle découvre ses sentiments à son égard. Après tout il était un excellent oclumens même devant Voledemort et des parents. Mais pourquoi avaient-ils ce lien ? Etait-ce un nouveau son rare qu'Apolline possédait ? Cette dernière se calma tout de même et elle essaya d'oublier le drame qui s'était prduit de la faute des Malefoy. Il avait peut-être raison. Lucius Malefoy lui avait parut violent.depuis qu'elle l'avait vue frapper son propre fils.

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Retour au présent.

- On en avais déjà parlé ! Tu ne lis pas dans mes pensées !
- Désolé c'est beaucoup trop tantant. Ça fait mal la marque ?
Drago releva sa manche à l'aide de son bras droit tremblant. La marque était à peine visible. On voyait les contours noirs foncés mais le reste était presque invisible.
Apolline ne pût s'empêcher de fremisser a
à la vue de la marque.
- Si je suis pressé de l'avoir, elle mettra moins de temps à apparaître et inversement. Mais j'ai l'impression qu'elle va me pourrir la vie.
Il avait prononcé ces paroles avec tellement de dégoût envers son père et Voledemort qu'Apolline eu de la peine pour le beau blond.
- T'inquiètes Drago, je t'aiderai à t'en débarrasser de cette marque et de ce mage noire.
- Je te protégerait également. Tu es en danger et moi donc. Apres tout on es amis.
La née-moldue le regarda dans ses yeux doux et Drago dans les sien. Leur visage étaient si proches. Apolline ferma les yeux et Drago s'avança vers elle pour déposer ses lèvres sur les siennes.
- Stupefix !
Elle eut à peine le temps d'ouvrir les yeux qu'elle avait déjà pétrifié. Les deux adolescents étaient assis L'un devant l'autre, près à s'embrasser mais pétrifiés au mauvais moment. Une vieil femme sortit des buisson suivit du père de Drago. Elle avait les cheveux noirs et bouclés, son visage ressemblait quelque peu à Drago mais la ressemble n'était pas flagrante. Lucius Malefoy lui ressemblait énormément à son fils physiquement mais non mentalement. Apolline avait peur ainsi que Drago.
- C'est elle cette sang-de-bourbe. Elle a des airs a l'amie de Potter. Tu trouves pas beau-frère ?
- Ramenons ces deux tourteraux au Seigneur des Ténèbres. Même si ce dernier aura une crise en apprenant que la mauvaise nouvelle concerne mon fils. Je ne pensais tout de même pas qu'il tomberait si bas ! Pas de là à eprouver des sentiments pour une sang-de-bourbe.