Still alive
Hello à tous !
Un petit billet pour dire à mes lecteurs que, si je me fais un peu plus rare en ce moment sur notre site préféré, du moins en termes de publications, qu'ils ne se désespèrent point : je ne les oublie nullement, bien au contraire.
Les raisons de mon absence, d'ailleurs toute relative puisqu'il n'aura échappé à personne que je réponds quotidiennement aux commentaires et messages, et que je lis ce que font ceux que j'apprécie, sont plurielles :
- Tout d'abord, je suis un peu fatigué, enfin plutôt las, devrais-je dire. Oui, las de mon quotidien professionnel archi répétitif et dans lequel je ne trouve plus assez de grain à moudre pour me satisfaire intellectuellement.
A la décharge de la vénérable administration qui me stipendie, il faut admettre que lorsque vous bossez depuis plus de 40 ans, il devient de plus en plus difficile de trouver de vraies motivations et, je l'avoue sans vergogne, je brûle d'impatience de dételer pour aller regarder pousser mes tomates. Enfin, c'est une façon de parler car j'ai heureusement d'autres projets...
Bref, ceci pour dire qu'en rentrant le soir de ce pesant train-train, j'ai souvent plus envie de me vider la tête avec des choses insignifiantes (et aussi hélas, parfois, avec un peu trop de bourbon) que de me remettre devant un ordinateur pour écrire sérieusement.
- La deuxième raison tient sans doute au fait que, depuis ma venue ici fin juin 2015, je n'ai pas vraiment chômé : 2 grands récits documentés, 13 nouvelles ou thrillers à chapitres multiples, un recueil de 22 one shots, un recueil de 21 chroniques motardes, un rantbook, un hommage à mon oncle, et l'animation périodique d'un quizz littéraire.
Tout ceci en à peine 15 mois, donc...
Or, comme je l'ai expliqué dans un précédent billet, qui dit 22 one shots dit 22 idées centrales, les incidents et les chutes qui vont avec ; qui dit 13 nouvelles à chapitres dit 13 idées centrales, les évènements et les chutes qui vont avec, etc...
Vous aurez compris où je veux en venir : eh oui, moi aussi, sous cette apparence prolifique, à force de vous inventer des trucs tordus à n'en plus finir, je connais le syndrome redouté de tous, vous savez, l'affreuse page blanche. Et depuis quelque temps, la muse se fait de plus en plus rare à mon pupitre.
- Enfin, et c'est là plutôt une bonne nouvelle (avouez qu'il était temps, je vous sentais prêts à fondre en larmes devant mes jérémiades), je suis en train de vous concocter une nouvelle fiction.
Mais, comme il s'agit d'une nouvelle à plusieurs chapitres (peut-être une vingtaine, je ne sais pas encore exactement), qu'elle présente quelques difficultés techniques à écrire (milieu carcéral, fin des années 50, un pays qui ressemble furieusement à celui de l'Oncle Sam), et que comme je viens de vous le dire Calliope se fait tirer l'oreille pour venir me souffler ses précieux conseils, eh ben ça prend du temps et vous attendrez un peu, mes cocos. Fouchtra de nom de Diou !
Bon, sérieux, ne vous impatientez pas trop, ça va venir.
En attendant, vous pouvez toujours aller lire celles de mes fictions que vous n'avez pas encore eu le courage d'ouvrir.
Si, si, pas de rouspétances et pas la peine de regarder le bout de vos godasses : je sais que certains d'entre vous n'ont même pas tout lu le recueil, c'est dire !
Allez, bises à tous :-)
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