Adieu Ziggy
Quand je vois le nombre de chanteurs et d'acteurs qui, ayant bercé mon enfance, mon adolescence ou même ma jeunesse, disparaissent depuis quelque temps à la vitesse grand V, je me dis par moments que je ferais bien de m'accrocher fermement à la rampe si je ne veux pas leur emboîter le pas, du moins pas trop vite...
Avant-hier encore, c'était Bowie.
Seulement 69 balais, bouffé par le crabe lui aussi.
Décidément, il nous bouffera tous, ce putain de crabe !
Moi il a déjà essayé une fois, mais on l'a vu, caché sous sa pierre là, tapi, qui attendait pour pondre ses œufs dans mon corps et pan, on l'a écrabouillé avant !
J'ai eu chaud au cul...
Je n'ai pas aimé tout ce qu'a fait David Bowie, justement parce qu'il en a beaucoup fait, trop fait peut-être à mon goût : cette nature de caméléon, cette créativité monstrueuse ont parfois engendré de sa part des...monstres semblant surgis des entrailles de la terre, de cerveaux de savants fous, ou bien encore de la planète Mars.
On pouvait dès lors ne pas tout goûter.
Mais bon, tout de même, excusez du peu : 26 albums en studio, what millions d'apparitions dans des films, de la téloche, de la production à n'en plus finir, on est obligé de dire « respects », même si on n'a pas tout trouvé génialissime (attention hein, du génial il en a fait, et pas qu'un peu !).
Adieu, Ziggy, on t'oubliera pas.
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