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Ding. Le bruit de l'alerte messagerie trouble la nuit. Le téléphone s'illumine et éclaire la chambre. Elle ne l'a pas entendu, elle dort. Recroquevillée sur elle-même, elle s'est endormie, la fatigue l'emportant sur les larmes. Une couverture recouvrant à moitié son corps, elle frissonne dans son sommeil et son téléphone s'éteint, la replongeant dans le noir.
" Tu es belle. Tu es belle quand tu souris, tu es belle quand tu réfléchis et quand tu t'énerves. Tu es belle, tu es belle, tu es belle."
Elle se réveille et attrape son téléphone pour couper son réveille. Elle fronce les sourcils et relit le message encore une fois. 2h44, numéro inconnu. Elle serre son téléphone dans ses mains, elle aimerait que ce soit vrai, mais ça ne l'est pas. Elle verrouille l'écran et jette son téléphone derrière elle, sur son lit. C'est sûrement une blague de ses stupides camarades de classe. Elle se lève et commence à préparer sa journée, elle n'a pas à penser à ces idioties.
***
Ding. Le bruit de l'alerte messagerie trouble la nuit. Le téléphone s'illumine et éclaire la chambre. Elle ne l'a pas entendu, elle dort. Recroquevillée sur elle-même, elle s'est endormie, la fatigue l'emportant sur les larmes. Une couverture recouvrant à moitié son corps, elle frissonne dans son sommeil et son téléphone s'éteint, la replongeant dans le noir.
"Tu m'émerveilles, tu ne le sais pas. Tu es tellement magnifique, tu ne le sais pas. Je n'ai d'yeux que pour toi, tu ne le sais pas."
C'est la deuxième fois. Elle soupire et dépose son téléphone. 2h44, comme hier, le même numéro. Ils n'ont vraiment rien de mieux à faire ? Elle ne peut donc pas avoir de paix, même chez elle ? Pour une fois, elle répond, profondément exaspérée. Elle n'en peut plus, ni d'elle, ni d'eux, ni de la vie.
"Arrêtez ce jeu stupide, laissez-moi tranquille."
***
Ding. Le bruit de l'alerte messagerie trouble la nuit. Le téléphone s'illumine et éclaire la chambre. Elle ne l'a pas entendu, elle dort. Recroquevillée sur elle-même, elle s'est endormie, la fatigue l'emportant sur les larmes. Une couverture recouvrant à moitié son corps, elle frissonne dans son sommeil et son téléphone s'éteint, la replongeant dans le noir.
"J'aime te regardez. J'ai la manière dont tu fronces les sourcils quand tu réfléchis, j'aime te voir pleine de vie quand tu ris. J'aimerais les tuer, tous ceux qui t'empêches de rire, de me laisser voir ton sourire."
2h44. Ce message la touche plus que les autres. Ses yeux s'embuent de larmes et elle se laisse retomber sur son lit. Elle ne veut pas. Ces mots lui font mal et pourtant adoucissent son cœur. Elle ne sait pas, elle ne sait plus, elle ne veut pas savoir. Elle ne veut pas prendre de risque, elle ne veut pas y croire et tout perdre. Elle se calme et se concentre, elle va ignorer, c'est mieux.
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Ding. Le bruit de l'alerte messagerie trouble la nuit. Le téléphone s'illumine et éclaire la chambre. Elle ne l'a pas entendu, elle dort. Recroquevillée sur elle-même, elle s'est endormie, la fatigue l'emportant sur les larmes. Une couverture recouvrant à moitié son corps, elle frissonne dans son sommeil et son téléphone s'éteint, la replongeant dans le noir.
"Je te fais peur, je le vois dans tes yeux. Je m'excuse, je t'aime."
Elle se réveille et attrape son téléphone, elle sait qu'elle a encore un message. 2h44 : Il l'a dit. Elle lâche son téléphone, pétrifiée par les trois derniers mots. Les souvenirs affluent et l'horrifient. Non, elle ne veut pas. Elle attrape son téléphone et s'apprête à bloquer le numéro mais quelque chose en elle l'en empêche. Elle n'y arrive pas.
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Ding. Le bruit de l'alerte messagerie trouble la nuit. Le téléphone s'illumine et éclaire la chambre. Elle ne l'a pas entendu, elle dort. Recroquevillée sur elle-même, elle s'est endormie, la fatigue l'emportant sur les larmes. Une couverture recouvrant à moitié son corps, elle frissonne dans son sommeil et son téléphone s'éteint, la replongeant dans le noir.
"Tu me cherches, j'en souris. Tu es préoccupée, j'ose espérer que c'est par moi. Je ne veux pas t'effrayer. Tu es tellement lumineuse, j'ai peur de t'approcher. Mais je pense à toi, beaucoup. J'espère que tu penses à moi, aussi."
Elle lit le message et l'ombre d'un sourire naît sur son visage. 2h44 réveille en elle des sentiments étouffés. Elle a peur, mais sa peur et vaincu par une curiosité mêlé d'un fierté nouvelle. ça fait maintenant une semaine et enfin, elle ose croire que ce garçon existe. Que 2h44 est réel.
"Qui es-tu ?"
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