A Wtsp Boy
[Ceci est un début d'histoire que je viens de retrouver sur mon ordi, datant de juin 2015. Probablement inspiré de S]
C'est le genre de personne à qui on ne prête pas vraiment attention. Au début, il parait sympa. On se dit que c'est un pote, et on n'y pense plus trop. Parce qu'il ne montre pas celui qu'il est. Tout le monde à un masque. Il y a celui qu'on est en publique, et celui qu'on est au fonds. C'est celui du fonds qui gère les problèmes. C'est celui du fonds qui pleure et souffre. C'est celui du fonds qu'on a du mal à cerner, aussi. C'est celui du fonds que chacun se doit de connaitre. Mais comment faire quand on ne se connait pas ?
- Tu m'intrigues.
- Je ne sais pas qui je suis.
Ça pourrait sembler simple, évident. Mais pas toujours. Moins que souvent, presque rarement.
- Je suis timide.
- Non, tu es renfermé.
La réalité peut être parfois dure à accepter. Et souvent, le monde entier se repli contre nous. On fait une montagne d'un grain de sable, on a l'impression de porter le poids d'un monde sur les épaules. Au point où l'on ne sait plus accepter une main tendue. C'est l'histoire de Wtsp Boy, mais pas seulement. C'est aussi mon histoire, et celle de mon monde.
Chapitre 1
Voilà, encore une journée à ne rien faire. Plus le temps passe, plus j'ai l'impression que je deviens la meilleure amie de l'ennuie. Et comme d'habitude, quand je n'ai rien à faire, je branche mes écouteurs et augmente le volume de la musique dans mes oreilles. Je repense à Princesse, la pauvre est en pleine phase de transition. Je lève les yeux est aperçoit l'affiche de mon ancienne idole musicale : Jena Lee. C'est ces chansons pleines de mal-être qui nous avaient rapprochées Princesse et moi. Je soupire et penche la tête sur le côté, je manque de sommeil. Normal, je suis restée discuter tard avec Wtsp Boy hier soir, ce matin. Il m'intrigue toujours autant d'ailleurs, je n'ai pas percé sa carapace. Ca me perturbe de ne pas y arriver. Ces paroles me reviennent : « je ne sais pas qui je suis ». Wtsp Boy, tu es fascinant.
J'ai l'habitude de jouer les psys, chez moi, c'est presque une seconde nature. Mais je n'avais jamais eus ce cas de figure. Généralement, on ne se confie pas directement : la personne traine ou s'énerve, mais il suffit de pousser un peu le ressort pour qu'elle lâche les bombes. Mais là non. C'est comme si, tout autour de toi, il y avait une barrière invisible et infranchissable. Tout le monde à une barrière, mais je n'en ai jamais vu d'aussi fortifié.
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