K E E P  B  R E A T H I N G

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1969, à l'Ouest de Washington, État-Unis

- Monsieur ? demande le second.

- Oui, Mcvoy ? répond son capitaine.

- Que cherchons-nous dans ces eaux ? demande encore une fois Mcvoy.

Le capitaine pose son regard sur les flots sombres, puis le repose sur son cher patriote.

- Eh bien, nous avons entendu qu'un mutant a été jeté à la mer il y a quelques heures, moussaillon, lui répond-t-il.

Celui-ci replace ses quelques cheveux blanc sur son crâne en soulevant sa casquette bleue. Le matelot Mcvoy était un peu embrouillé par les propos de son chef, car ils n'ont jamais eu à faire ce genre de travail, puisque ce n'est pas dans leurs intérêts. Alors, pourquoi s'intéresser aux mutants maintenant ?

- Monsieur, si je peux me permettre, pourquoi faisons-nous cela ? Ce n'est pas le gouvernement qui s'intéresse aux mutants d'habitude ? répond le jeune Mcvoy.

- Eh bien... commence son leader qui ne put pas continuer sa phrase, car il fut interrompu par quelqu'un.

Un marin l'avertit de venir de l'autre côté du navire. Ceux-ci se précipitèrent vers le cri de leur mousse qui avait encouragé les autres membres à hurler eux aussi. Le commandant s'approcha du rebord et aperçu leur trouvaille. Le mutant qu'il recherchait avait enfin été retrouvé. Le capitaine sourit et se s'éloigna de la barre. Les hommes d'équipage soulevèrent la chose par des chaînes qui retenaient un immense plateau en métal. Sa surface était occupée par le corps d'un homme. On ne connaissait pas son âge, mais il paraissait jeune.

Le novice se rapprocha du corps du mutant. Il l'examina et remarqua que son corps était intact et... qu'il respirait encore ? Il n'en revenait pas. Les mutants étaient-ils tous les mêmes ? Des êtres qui ne pouvaient pas mourir ? Des individus indestructibles ? Incroyable ! se dit le jeune second qui n'en avait jamais vu de toute sa vie.

Il regarda son supérieur d'un regard fier, et celui-ci lui rendit un sourire. Ils avaient trouvé ce qu'ils cherchaient. Maintenant ils pouvaient rentrer chez eux, mais pourtant ce n'était pas encore fini.

- PATRON ! cria un matelot.

Les autres rejoignirent leur ami et ils commencèrent tous à se joindre à l'euphorie de celui-ci.

- Oui ? Qu'est-ce qu'il se passe ? dit le capitaine qui n'y comprenait rien.

Qu'est-ce qui pouvait bien les mettre dans un état pareil ? La mer les avait-elle rendus fous ? Ils n'étaient là que depuis quelques heures. Le Général accouru vers son équipage et regarda par-dessus bord. Ils remontaient quelque chose d'autre ! Mais quoi ?

- Qu'est-ce que c'est ? dit l'officier subalterne qui venait de se joindre aux autres.

- UNE FEMME ! cria l'un d'entre eux.

Le capitaine fronça les sourcils. Une femme ? Comment se pouvait-il qu'une demoiselle se trouve sur son navire, ou à la mer ? Aucune dame n'était engagée sur ce bateau, ou dans tout autre des environs ! Pourtant, ils étaient tous à crier ce mot.

Ils la soulevèrent à la surface de l'eau, grâce à un autre plateau qui était aussi comblé par une dépouille.

- Monsieur, c'est bien une fille... dit Mcvoy qui misait toute son attention sur un corps de jeune femme.