«La bête bleu»

PENELOPE entendit un bruit.
Par curiosité, elle ouvrit rapidement ses paupières. Ce n'était pas un son dérangeant, mais une mélodie. Même si la fatigue essayait de la convaincre de rester au lit, elle sortit de celui-ci. Elle voulait savoir d'où provenait cette musique. Par contre, elle savait qu'elle n'était pas chez elle. Penelope se doutait bien qu'elle ne pouvait pas se pavaner dans la maison pour satisfaire ses propres désirs, mais elle était bien trop téméraire pour laisser passer une telle aventure.

Elle sortit de la chambre où elle avait passé la nuit. Elle referma la porte derrière elle et suivit lentement la musique. C'était une musique douce, ça ressemblait même à du classique. Elle avança dans le couloir et regarda dans les nombreuses pièces qui avaient leurs portes ouvertes. Puis elle tourna dans un virage. Elle se retrouva dans un autre couloir où il n'y avait qu'une seule porte au bout. Celle-ci était entre-ouverte et de la lumière s'échappait de l'embrasure. Pénélope sourit du coin des lèvres et avança vers le fond. Elle accéléra le pas, et elle s'arrêta devant le porche. Elle poussa tranquillement la poignée et se pencha pour regarder dans la pièce.

Les yeux de la blonde devinrent ronds comme des balles de ping-pong. Elle ne croyait pas ce qui se tenait devant elle. Un homme, enfin une bête à l'allure humaine, habillé tout entier, avait la tête et le visage recouvert de poils bleus. Assez grand et à la carrure imposante, il se dandinait de gauche à droite au son de la musique qu'elle entendait depuis toute allure. Elle l'observait toujours, en se demandant comment la science aurait pu créer quelque chose d'aussi... incroyable ? Ou serait-ce son corps qui était formé ainsi ? Trop de questions pour lesquels son cerveau n'amenait pas de réponses.

Elle se pencha encore un peu plus, mais elle s'emmêla le pied dans la ceinture de sa robe de chambre, et elle tomba au sol, en faisant un énorme bruit qui attira l'attention de la bête bleu. Il arrêta la musique et vint près de la jeune fille. Il fronça les sourcils tandis que Pénélope essayait de se relever maladroitement. Elle replaça les cheveux et croisa les bras devant lui. Il l'observa toujours ce qui commençait à la rendre mal alaise.

- Je peux t'aider ? demanda-t-il.

Pénélope ne dit rien et resta surprise. Sa voix ne ressemblait pas à une voix de monstre et il ne parlait pas dans une langue étrangère. Au contraire elle était normale et douce.

- Tu m'as l'air perdu, mais cela doit sans doute être à cause de mes pieds, admit-il en croisant ses bras à son tour.

Pénélope fronça des sourcils et baissa les yeux. Encore plus surprenant que son physique, il avait cinq orteils aux ongles pointus et tout aussi recouvert de ses poils de couleurs.

- Ce n'est pas à cause de tes pieds que je suis plantée ici à te regarder, mais à cause de la musique que tu écoutais, dit Pénélope en pointant le tourne-disque derrière lui.

L'homme se retourna vers l'objet derrière lui et la regarda ensuite.

- Je m'excuse si c'est cela qui t'as réveillé, répondit-il.

Il se distança d'elle et alla se placer derrière un bureau recouvert d'objets divers. Il sorti une petite valise de métal qu'il déposa devant lui. Pénélope le regarda faire et s'approcha du tourne-disque.

- Tu jouais quoi ? demanda-t-elle.

- Du Beethoven, dit-il.

Un clic se fit entendre. Pénélope de retourna vers le claquement. C'était le garçon qui avait ouvert ce qui avait été déposé plus tôt sur le meuble.

- Qu'est-ce que c'est ? demanda la mutante intéressée.

Elle s'approcha de lui tout en observant ce qu'il faisait. Il en avait sorti une seringue qu'il manipula avec précaution.

- Je suis un mutant. Mon pouvoir à moi, si on peut dire cela comme ça, est que mon corps a la capacité de devenir ce que tu vois. Quand je suis sous cette forme, mes habilitées sont plus élevées que la moyenne. Disons que j'ai une plus grande force, je cours plus vite, j'ai une meilleure vision et bien d'autres choses que je ne pas justifier, expliqua-t-il d'un ton normal.

Pénélope était éblouie. Tout ça venait de répondre à ses questions. Ce n'était pas la faute de la science, mais de la vie. Elle crée des personnes qu'on n'aurait jamais pu imaginer.

- Que fais-tu avec cette seringue que tu protèges tant ? demanda-t-elle.

Il la regarda dans les yeux cette fois.

- Je vais me l'injecter dans le bras si c'est ce que tu veux savoir, dit-il en riant.

Pénélope ria aussi même si elle n'aimait pas qu'on rît d'elle.

- Je ne suis pas sotte, je sais bien que tu vas te piquer avec, mais dans quel but ? lança-t-elle.

Elle s'appuya sur le rebord du bureau fixant le contenu de la seringue. Le liquide qui avait à l'intérieur était d'une couleur blanchâtre. Peut-être qu'il n'était pas liquide, mais gélatineux. Elle ne savait pas ce que c'était, mais il n'était peut-être pas aussi nocif qu'il laissait paraître.

- C'est pour récupérer un physique normal pendant un certain nombre d'heures.

Il remonta sa manche et reprit la seringue.

- Dis-moi que tu ne vas pas te mettre en danger avec ce truc, pas vrai ? demanda Pénélope en le regardant lui et l'aiguille.

- Je ne suis pas suicidaire. Ce n'est pas la première fois que je fais cela. Fais-moi confiance, dit-il avait de continuer ce qu'il faisait plus tôt.

L'aiguille se rapprochait de plus en plus de la peau de son bras. Pénélope en avait des sueurs froides. Elle détestait les piqûres. Malgré cela, elle avait confiance en ses mots.

- Tu peux te retourner si tu n'aimes pas les piqûres, lança-t-il tout bas.

Elle se retourna vite quand elle entendit ce qu'il venait de dire. Elle se boucha même les oreilles. Quelques longues secondes plus tard, elle sentit une main sur son épaule. Elle lâcha ses oreilles et se retourna. C'était lui, mais en beaucoup moins poilu, et il portait des lunettes. Pénélope sourit en le voyant ainsi.

- Je suis plus beau comme ça, pas vrai? demanda-t-il replaçant sa manche.

- Non, tu es charmant dans les deux cas, admit-elle en lui lançant un petit sourire.

- C'est gentil ! Euh... attends, je ne connais même pas ton nom, dit-il en lui tendant la main.

Ils rirent quelques instant, puis la blonde lui pris la main à son tour.

- Pénélope, répondit-elle.

- Henry, mais on me surnomme Hank, lança-t-il.

Ils se lâchèrent la main puis quelqu'un entra.

- Hank, je... Oh ! dit-une voix.




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Heyy!
Donc voila ce chapitre que j'ai aimé écrire, car il est intéressant de voir que notre Penelope est curieuse voila TOUT ! Mdrr x) bref j'espère que vous avez aimé ce chapitre même si il ne se passe pas grand chose! Oups..!

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Lexy

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