«Charles Xavier et l'ivrogne»

                              
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Penelope se rappelait bien d'une chose lorsqu'elle elle venait à l'hôpital : elle devait rentrer dans la tête des infirmières pour passer pour une simple humaine normale. C'était toujours la même chanson, toujours aussi lassant et toujours aussi désagréable. La mutante détestait rentrer dans l'esprit de ses victimes, car elle n'aimait pas, ou enfin, elle n'assumait pas ses dons. Et la télépathie était celui qu'elle détestait le plus d'entre tous. Ressentir et entendre ces voix était perturbant et presque aussi terrifiant qu'un cauchemar.

- Alors tu as finis avec ce lavage de cerveau ? lâche Peter.

Celui-ci se tenait sur le porche de la chambre, les bras croisés et une paire de lunette dans sa chevelure. Penelope ignore sa question et fini de remettre ses vêtements de la veille. Elle replace sa veste en jean sur ses épaules et lance un hochement de tête à l'infirmière. La femme sort de la pièce avec des dossiers à la main sans dire un mot. Peter fixe celle-ci sortir, toujours aussi surpris par les capacités de son amie.

- Waouh ! Je vois que tu...ton truc marche bien ! dit-il bégayant légèrement.

La mutante roule des yeux et se retourne vers Peter.

- Je n'aime pas ça et tu le sais, lui dit-elle.

Elle passe près de lui et sort à son tour. Peter ferme la porte derrière lui et se met aux côtés de son amie dans le corridor.

- C'est quoi ton nom de famille maintenant ? demande-t-il en sortant une sucette de sa poche.

Penelope est créative et cette fois, elle aimait bien son nouveau nom. Car, bien sûr, elle ne sait rien d'autre sur elle-même que son prénom, ses capacités et des rêves qui peuvent parfois dire des choses à propos d'elle ou encore ne rien dire. Mais bon, la jeune femme trouvait que s'inventer était assez amusant.

- Fairchild. Penelope Fairchild. Je trouve ça joli, et toi ? répondit Penelope.

- Hum. J'aime mieux ça que le dernier! répondit le mutant.

Penelope souffle et un sourire en coin s'affiche sur son visage. Elle se retourne vers son ami et lui met la main sur son épaule.

- Ah ! Pete, tu sais que je me suis excusée d'avoir pris ton nom de famille ! dit-elle.

Il lève les yeux et lui enlève sa main de son épaule.

- Ouais et bien, ce n'était pas à moi de t'excuser, mais à ma mère ! dit-il en riant.

- Hé ! Ta mère ne le savait même pas ! répondit-elle avec un énorme sourire.

Ils rigolent jusqu'à ce que Peter coure en vitesse à la sortie de l'hôpital. Il lui ouvre la porte en gentleman.

- Waah ! Tu fais ton gentleman maintenant ? lui lance la jeune mutante avec ce même sourire qu'il y a quelques secondes.

Son ami par contre, venait de le perdre. Il la regarde dans les yeux, il savait que ce qu'il allait dire pouvait rendre Penelope extrêmement susceptible, mais il n'avait pas le choix de lui en parler pour son bien.

- Tu sais Pé'... Quand je t'ai parlé que tu devais voir quelqu'un, je pense vraiment que ta besoin de voir ce genre de personne et... commence-t-il.

Le visage de Penelope s'empourpre de rouge et de colère. Elle bouscule Peter avec son épaule et sort directement de l'établissement. Peter souffle et la suit.

- Penelope s'il te plait ! dit-il derrière.

La blonde se retourne brusquement vers lui.

- Je n'ai pas besoin d'aide et de personne d'ailleurs ! J'ai une vie normale et saine ! cri-t-elle dans le parking.

- OK ! Alors faire des crises à cause de souvenirs merdeux, ou encore faire des cauchemars à répétition est une vie "normale et saine" pour toi ? Tu as besoin de quelqu'un ! Mais bien sûr, quelqu'un qui serait aussi un autre mutant pour t'aider avec tes pouvoirs... réplique Peter.

Elle roule des yeux et le regarde en plein dans les iris.

- J'ai... Je t'ai toi et c'est suffisant pour moi ! dit Penelope.

- Je ne peux pas toujours être là ! Regarde aujourd'hui, tu aurais très bien pu perdre la vie! cri-t-il.

Penelope devint livide. Elle s'arrête de le regarder et baisse le regard vers le ciment. Peter ne comprit pas son comportement alors qu'il avait juste dit qu'elle aurait pu perdre la vie.

- Pourquoi tu agis comme ça ? demande-t-il.

Elle continuait de fixer le sol, mais fini par lui répondre.

- Tu as raison, j'aurais pu mourir. Mais je crois toujours que personne ne peut m'aider, car toi-même tu n'es pas capable de m'aider et tu n'es pas toujours là... répondit-elle.

Elle le regarde une dernière fois avant de marcher seule à travers le stationnement. Laissant derrière elle un de ses plus proches amis, le seul qu'elle n'a eu à sa connaissance. Penelope reparti dans son monde qui était sa maison. La seule "personne" qui était toujours là pour elle. Un refuge.

«•••»

Ça faisait maintenant trois mois et deux jours qu'elle n'avait pas vu Peter. Après quelques jours, elle s'était même rendue chez lui pour lui parler de leur dispute, mais il était allé faire un petit voyage pendant une durée indéterminée, selon sa mère. Et puis les jours avaient passés sans aucune nouvelle de son ami.

Et puis vint cette soirée où quelqu'un toqua à sa porte. Durant cette nuit, Penelope écoutait une émission sur un téléviseur en noir et blanc. Celle-ci était assez régulières, mais extrêmement nulles et c'était ça ou le bulletin de nouvelles sur l'autre chaîne.

Elle entendu les cognements à la porte, donc elle se lève pour aller répondre. Elle ouvrit et fut surprise de voir Peter. Il paraissait normal, enfin, il n'est pas normal car il a une super vitesse, mais il n'avait pas l'air de se rendre compte qu'ils ne s'étaient pas vus depuis plusieurs mois.

- Qu'est-ce que tu fais là ? Je ne t'ai pas vu depuis trois mois ! Tu étais passé où, bordel ? dit Penelope furieuse.

- Je sais, je n'ai pas été là. Mais je n'ai pas le temps de tout t'expliquer, et j'ai rencontré quelqu'un qui je crois, pourrais t'aider. Moi il m'a aidé ! répond Peter.

Penelope fronce les sourcils en ne comprenant rien. Après tout ce temps, il n'avait que ça à lui dire. En plus, il était revenu sur ce fichu sujet qui les fâché l'un contre l'autre.

- Attend ! Non, je veux que tu m'explique tout ! De quoi est-ce que tu parles en disant que quelqu'un qui t'a aidé ? lance-t-elle.

- Je n'ai pas le temps, car tu dois tout de suite venir avec moi le rencontrer ! Professeur X m'a aidé avec ma vitesse, dit son ami en lui prenant le poignet.

Penelope s'éloigne de son emprise et le regarde en grimaçant.

- Quoi ? Je ne le connais même pas ton Professeur je ne sais pas quoi ! Et bravo à toi si tu es plus agile avec tes pouvoirs, mais comme je t'ai déjà dit, personne ne peut m'aider ! répond-t-elle.

Il souffle puis roule des yeux avant de la soulever et courir avec elle dans les bras dans la magnifique ville de Washington. Au fond, c'est très ironique tout ça.

Après cette course de quelques secondes, il dépose son amie au sol qui directement vomit près du trottoir.

- Ah, je m'excuse pour ça, dit- il en regardant ailleurs.

Penelope se relève lentement avant de lui lancer un regard noir.

- Je te déteste, dit-elle.

Toujours penchée vers l'avant elle jeta un regard sur l'écriteau du bâtiment qui se trouvait devant eux.

- Milky Bar ? dit elle a voix haute en jetant un bref regard à Pete. J'espère qu'il ne vend pas vraiment du lait ici, car je vais devenir malade...

Peter hausse les épaules et entre à l'intérieur en poussant amicalement son amie.

À l'intérieur, rien ne ressemblait à un bar où on vendait du lait. Il y avait tout pour dire que la bière et les ivrognes étaient roi. L'odeur de sueur qui émanait des hommes sous l'effet de l'alcool régnait dans l'air. À côté de la porte ce trouvait un homme assez enrobé qui puait un mélange de whisky et de vodka. Penelope en avait mal au cœur tandis que Peter ne semblait pas vraiment être affecté.

- Alors il est où ton ange gardien ? demande la blonde.

- Là ! cri Pete.

Celui-ci pointe un homme dans la vingtaine, aux cheveux brun et d'iris à la couleur de l'océan. Penelope fut un peu confuse lorsqu'elle vit l'homme que son ami avait mentionné. Elle s'attendait à voir un vieux barbu dans le style du Père-Noël, mais bon ; il faut jamais se fier aux préjugés. Peut-être que ce jeune homme avait une âme de vieille peau au fond, ou encore d'un alcoolique, car il buvait un litre d'on-ne-sait quel alcool cul sec. Les hommes font trop de choses stupides à cause des testostérones.

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Hey!
Je dis un grand merci à enfant-minuit d'être ma bêta lectrices car elle complète mes imperfections. Ensuite j'espère que vous avez aimé ce chapitre et n'oubliez pas de donner votre avis en commentaire.

L E X Y

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