chapitre 28 : chantage
Le lendemain matin.
Le levé n'avait pas été simple. Me réveiller avec Justin dans le même bras était quelque peu perturbant. J'avais pour habitude de dormir seule, ou certaines nuits avec Jaylee. Mais me réveiller dans les bras de Justin, c'était quelque chose de spécial et d'inhabituel. C'était déjà la seconde fois. J'ignorais même comment il s'était retrouvé dans ma chambre. Je ne me souvenais même plus être monté à l'étage. Enfin, peu importe. J'avais bien dormis et encore une fois, j'avais été chouchouté au réveil. Petit déjeuné au lit, Justin était au petit soins avec moi. Je n'étais vraiment pas habituer à ça.
Je me garais enfin dans le parking souterrains du bâtiment dans lequel je travaillais. Ce matin, Justin m'avait montré quelque postes de ses fans sur Instagram. J'étais assez surprise d'en trouver certains très mignon. Cependant, je n'étais pas dupe. Je savais bien que Justin ne m'avait montré que les meilleurs. Les photos d'ailleurs tournaient toujours sur internet. Etrangement, ces photos ne me gênaient pas tant que ça. J'ignorais pourquoi ça ne me dérangeais pas... Je n'étais même pas inquiète. A vrai dire, pourquoi le serait-je ? Je ne faisais rien de mal, ni lui ni moi. Nous passions juste un bon moment ensemble. Justin lui en revanche n'était vraiment pas serein. Il pouvait bien dire le contraire, je le savais. Peut-être que je ne réalisais pas l'impacte qu'avaient eu ces photos, en tout cas, pas encore. Pour moi, ce n'était que de simple images décortiquées par des enfants.
Je m'avançais dans le hall d'entrée de l'entreprise quand soudain, tous les regards se tournaient vers moi. Je m'arrêtais un instant et observais autour de moi. J'avais le sentiments que tout le monde me critiquaient ou encore se moquaient de moi. Je voyais certaines employés me pointer du doigts et ricaner. Pourquoi agissaient-ils ainsi ? Je repris mon chemin vers les ascenseurs tout en essayer d'essuyer les regards. Je priais pour que ne pas me retrouver au milieu d'un groupe pendant la longue monté vers mon étage. Malheureusement pour moi, il était plein. J'entrais dans l'ascenseur à contre coeur et me concentrais sur mes talons haut vernis. Mon dieu, j'avais l'impression d'être à nouveau au lycée. Je n'aimais pas attirer les regards. C'était insupportable. Je n'était pas faite pour les foule et encore moins être sous les projecteurs, choses que j'avais compris après ma défaite à l'université. Renoncer à mon rêve n'avait pas été si dur après cette révélation.
Enfin, je sortais de cette cage de fer. Je soufflais en me dirigeant vers mon bureau mais c'était sans compter sur ma chère Dani qui à l'instant où elle me vit, se précipitait vers moi.
- Bah ça alors ! J'ai du mal à y croire ! Elle ne tenait pas en place.
- De quoi ? Qu'est-ce qui t'arrive ?
- Toi et Justin Bieber, vraiment ? Mes yeux s'écarquillaient.
- Attends, c'est pour ça que tout le monde me dévisage ?
- Bien sûr que oui. Attends mais tu réalise ? Tu te tape une star, un millionnaire !
- Wow, doucement. Je me tape personne !
- Ah vraiment ? Un mec comme lui être juste ami avec une femme aussi jolie ? Elle me tapait l'épaule en rigolant. Bien sûr. Je te crois.
- Tu ne le connais pas !
- Mais toi oui.... Ca fait combien de temps que tu le connais d'ailleurs.
- Six ans si tu veux tout savoir. C'était à son tour se déglutir.
- QUOI ? TU CONNAIS CE TYPE DEPUIS AUTANT D'ANNÉES ?
- Chuut ! Ca va pas ? Oui et alors ?
- Tu ne me l'as jamais dit...
- Et alors ? C'est ma vie que je sache.
Sans attendre un mot de plus, j'allais m'asseoir à mon bureau. Impensable. De vrais gosses. Je n'avais pas le droit de revoir un ancien copain ? Oui c'était le père de ma fille mais heureusement, ils l'ignoraient tous. Je soufflais en y pensant. Pour combien de temps cette partie de notre histoire allait elle rester secrète. Qui sait ce qui allait nous tomber sur la tête. J'étais heureuse à l'instant de savoir Justin paré à n'importe quelle situation.
J'ouvrais tout de suite mes dossiers et allumais mon ordinateur. J'avais besoin de travailler. Mes lunettes sur mon nez, je passais outre les regards de ma collègue ou même ceux des employés qui pouvaient passer devant notre open space. C'était vraiment ne mauvaise façon de commencer ma journée de boulot. Et dire que Justin en avait tellement fais pour me mettre de bonne humeur au réveil. Dire qu'il n'avait pas arrêté de chanter en préparant le petit déjeuner. Le rêve de toute femme, un homme qui cuisine, chante et même au réveil, est absolument délicieux à regarder. Oui, j'étais chanceuse. Je le réalisais bien.
Quelques heures plus tard, après avoir déjeuner, Monsieur Clark me fis demander dans son bureau. Misère... Peut-être avait-il vu les photos ? Pouvait-il me renvoyer pour ce motif ? Ou peut-être voulait-il me poser des questions à son sujet ? Je secouais la tête en me dirigeant vers le bureau de mon patron. J'inspirais profondément en repassant mes mains sur mon tailleurs. Courage Selena, il ne va pas te manger toute crue, me disait ma conscience. Je toquais délicatement à la porte. Même cette maudite porte en vers et bois m'angoissait. Elle me rappelait l'homme qui se trouvait derrière, massive, élégante, puissante. Je l'entendis m'inviter à entrer à l'intérieur. Je ne le fis pas attendre et pénétrais dans son immense bureau. C'était incroyable. L'endroit été fantastique. J'avais toujours été fasciner par la décoration et aussi la classique vue panoramique sur Dallas.
Monsieur Clark se tenait à demi assit sur son prestigieux bureau en bois de cerisier. Il était aussi vernis que les chaussures de créateur de l'homme à qui je faisais maintenant face. Les mains moite, le regard faible, je m'arrêtais à une bonne distance de celui-ci. Il me regardait intensément, les bras croisé sur son large torse. Il n'y avait aucun doute là dessus, il était virile. Une image du père de ma fille apparaissait dans mon esprit. Il était peur-être virile, mais jamais il ne serait aussi beau que Justin. J'y mettais ma main à couper
- Mademoiselle Gomez. Merci d'être venue. Il était bien évidemment sarcastique. Vous avez passer une bonne journée ? Surprise, je ne savais quoi répondre.
- Hum, oui... Oui, merci.
- Très bien ! Il claquait ses deux paumes entre elles si fort que je sursautais. Je n'étais vraiment pas alaise en sa présence. Je voulais vous parlez de quelque chose de très important. Il s'avançait vers une immense carte géographique accrochée, telle une tapisserie dur le mur. J'ai toujours été très honnête avec vous Selena. J'ai toujours dis que vous faisiez très bien votre travail. L'une des meilleures assistantes que j'ai eu. Bien meilleure que Dani. Je haussais un sourcil en le suivant du regard. C'est pour cela que je voulais vous proposez une promotion.
- Une, une promotion ?! Quelle genre de promotion ? Je n'en croyais pas mes oreilles. Il n'allait pas me virer ?
- Vous voyez cette punaise ? Ici. Il la pointait du doigt. Sur quel pays est-elle ?
- La Corée ?
- Exacte. Je dois m'y rendre pour un long voyage d'affaires. Sept mois pour être exacte et j'aurais besoin d'une de mes assistantes. Et étant donné que je vous préfère à Mademoiselle Harris, il est logique que vous m'y accompagnez. J'arrêtais de respirer un instant. J'avais du mal à encaisser le choque.
- Vous voulez que je parte avec vous pour plusieurs mois dans un autre pays à l'autre bout du monde ? Il me regardait sans dire un mot. Je... Euh... Je restais là, à le regarder, interdite. Etait-il assez fou pour penser que je pouvais accepter ou était-je assez folle pour refuser ?
- Vous serez pays le triple de vote salaire actuelle.
Je ne l'écoutais plus. Partir, quitter les états unis pour mon travail. Avait-il pensé à ma fille ? Et maintenant que Justin était de retour... Non, je ne pouvais pas accepter. Peu importe combien il voulais me payer. Tout ce que je désirais c'était une vie stable et partir pour l'Asie n'était pas vraiment ce que j'appelais une vie stable. De plus, partir avec lui ? J'étais déjà mal à l'aise dans ce même bureau, alors pendant sept mois, sans relâche, chaque jours... Je ne tiendrais jamais. Je reportais mon regard sur lui. Ses lèvres formaient une fine ligne montrant son impatience et peut-être même de la colère. Je penchais la tête sur le côté. Que me voulait-il ? Ses traits étaient secs, ses points dans ses poches avaient l'air serrés. J'avalais difficilement ma salive et reculais un peu. J'avais presque peur de lui, c'était impensable. Il avait l'air dangereux d'un coup. Son regard était noir. Je devais lui répondre, et vite. Alors en un battement de cils, je prononçais une seule syllabe, un refus, clair, net, précis. C'est alors qu'un sourire malsain et vicieux se dessinait sur son visage froissé. Il quittait sa place et se dirigeait vers son bureau. Il sortit d'un tiroir plusieurs choses.
- Pourquoi Selena ? C'est pourtant une belle opportunité ? Votre carrière se verrait propulsé.
- Je ne peux pas. Je ne veux pas.
- Ne pouvez pas ? Il ricanait. Votre fille c'est ça ? Est-ce à cause d'elle ?
- Pas uniquement. Disais-je faiblement, mon menton tremblaient légèrement.
- Vraiment ? Ce n'est pas à cause de cette bâtarde que vous me repoussez ? Je hoquetais de stupeur. Il venait d'insulter ma fille de bâtarde ? Ou est-ce à cause de ce petit enfoiré ?
Il balançait sur la table les fameuses photos du parc. J'étais complètement désarmée. Il me regardait avec tellement de haine et de mépris à l'instant. Lui qui avait pour habitude de me décortiquer.
- C'est simple Selena, soit vous acceptez cette promotion, soit vous dégagez.
- Mais... Mais pourquoi ? Vous avez vous même dit que je faisais bien mon travail ?! J'étais désormais paniqué.
- Des assistantes dans votre genre, ça cours les rues. Mais moi qui pensais que les choses allaient êtres différentes avec vous... Il ricanait à nouveau. Vous vous êtes bien foutu de ma gueule. Vous faite la jolie fille innocente et pourtant vous vous tapez un drogué, égocentrique et alcoolique.
- JUSTIN N'EST PAS- Il me coupait en se redressant face à moi.
- Tiens donc, vous savez haussez le ton ? Voilà qui est nouveau. Et pour un idiot en plus.
- Je-
- Taisez-vous. Il est évident que vous ne me laissez pas le choix. Vous êtes virez ! Il souriait avant de secouer la tête doucement. Oh et pour votre information, je n'aime pas être tourné en bourrique. Il prit les photos et les déchirait tandis que je sanglotais dans mon coin. Il prit ensuite une enveloppe et me la tendit. Je penses que cette lettre vous intéressera. Je tentais de me ressaisir et prit l'enveloppe d'une main tremblante.
- Vous... Qu'est-ce que c'est ?
- Une plainte pour falsifications de documents officiels. Mes yeux sortaient littéralement de leur orbites.
-Quoi ? Mais de quoi parlez vous ?
- Dehors mademoiselle Gomez ! Mes avocats vous enverrons un mail pour le jour de l'audience.
Il me prit par le coude et me tira directement hors de son bureau. Dehors m'attendaient deux vigiles, l'un me tendit un carton avec mes affaires et l'autre me demandait fermement de le suivre jusqu'à la sortit. J'étais totalement paralysé. Je venais de perdre mon job et mon patron venait de porter plainte contre moi pour fraudes fiscales ? Je ne sentais même plus mon coeur battre... C'était impossible... Non. Mes yeux me faisait faux bon, je ne voyais presque plus rien. Je commençais à trembler de partout. J'avais soudainement chaud. Je ne prêtais même pas attention à tout mes anciens collègues qui devaient sûrement se demander ce qui m'arrivais. Pourquoi était-je mise dehors par un vigile ?
J'en entendait beaucoup jacasser. De loin, j'entendais la voix de Dani m'appeler, inquiète. Elle ne devait pas plus comprendre que les autres. La main qui tenait fermement mon bras me faisait maintenant mal. J'avais peur, très peur. Une crise s'annonçait et je devais encore conduire jusqu'à chez moi. Mon esprit se tournait vers Justin. Si seulement il était en ville aujourd'hui, mais non, il avait voulu rester avec mes grands parents et Jaylee au ranche. Avant de quitter l'enceinte du bâtiment, j'entendis une voix bien particulière, celle de Cassidy.
- J'ai toujours dit que cette folle finirait comme ça. Elle n'a jamais été honnête. A commencer par son jeu de gentille fille réservé. Personnellement, je ne pense pas qu'elle soit avec une star comme Justin Bieber. Il peut faire bien mieux.
Je grinçais des dents rien qu'à l'entendre prononcer le nom de Justin. Quelle aille en enfer. Qu'ils aillent tous en enfer. Je venais de me faire virer par pure jalousie et rancœur envers un jeune homme qui avait réussi plus rapidement et plus simplement que ce salopard de Clark. Il m'avait viré parce que je l'avais toujours repoussé et parce que je choisissais ma fille et ma vie privé à quelques milliers de dollars mensuelles. Autant aller me prostituer. Question amour propre, je n'aurais pas fait pire.
Une fois sur le trottoir, le vigile me balançais littéralement sur la chaussée. Comme une mal propre. Je n'avais rien fait de mal, juste mon boulot et voilà comment ils me remerciaient. Mon carton s'écrasait sur le sol et toutes mes affaires s'éparpillaient sur le bitume. Les larmes dévastaient mon visage, mes tremblement reprirent. Je tentais de retenir mes sanglots. Je m'agenouillais au sol et ramassais mes affaires. Mon ordinateur portable était complètement détruit à cause de la chute et mes papiers était ruinés. Je ramassais tout et enfournais le peu qu'il me restait dans le vieux carton. Je prit mes clés de voiture et rejoignais aussi vite que possible mon véhicule. J'avais du mal à respirer, ma tête me faisait horriblement mal. Il fallait que je rentre, maintenant !
Sur la route, j'ignorais le code. J'étais assez choqué de ne voir qu'aucune voiture de police ne m'avait pour l'instant arrêté. Très vite, j'arrivais devant ma petite maison. Je sortais sans prendre mes affaires. C'est à peine si J'avais couper le contacte de la voiture. J'entrais en trombe dans la maison, la porte claquait contre le mur, produisant un énorme bruit dans la maison. Enfin, un son sortait de ma bouche.
- JUSTIIIN !
Ma voix était enroué et ma gorge douloureuse. Je me laisser tomber sur le tapis de l'entrer. En haut, j'entendais des pas rapides se dirigeant vers moi. Ma tête me lançait. C'était trop, bien trop d'un coup. Je pouvais être inculpé pour fraudes... Des fraudes que je n'avais en aucun cas commise. Mais face à un homme aussi puissant que Clark, je n'avais aucune chance de m'en sortir. J'étais perdu.
- SELENA ?
Je sentais ses bras entouré mon faible corps encore tremblant. Il me parlait mais je n'entendais plus rien. J'étais en plaine crise et je priais pour qu'il s'en rende compte. Heureusement, je le sentais me prendre dans ses bras et me caresser doucement la tête. J'entendais son coeur battre. Il battait si fort à l'instant. Je m'en voulais de lui faire subir ça. Il devait être totalement paniqué. Ses mains caressaient doucement mon crânes tandis qu'il murmurais à mon oreille que tout allait bien. Enfin, je me détendais, après plusieurs minutes. Je trouvais enfin la force de m'exprimer.
- Chut, tout va bien. Je suis là. Respire mon amour. Respire. Murmurait-il contre mon oreille.
- Il... Il m'a viré.
- Qui ? De quoi tu parles mon amour ?
- Mon patron, il... Il m'a viré. Il... Il veut se venger.
- Se venger de quoi ?
- Je l'... J'ai... Je l'ai repoussé et... Il me caressait doucement la joue pour me calmer alors que je peinais à parler. Et ça lui a pas plus. Il a vu les... Les photos de nous. Justin m'observait patiemment.Il m'a fais du ch... Chantage. Si... Si je partais pas en voyage d'affaire avec lui, il me virait. Ses yeux s'assombrissaient tout d'un coup. Il a porté plainte contre moi pour fraudes fiscales sur l'entreprise.
- QUOI ? Je voyait maintenant la colère et la rage sur son visage.
- Je vais aller en prison... J'éclatais en sanglots dans ses bras. Il ne disait rien pendant un instant.
- Non, sinon la police serait déjà venue.
- Qu...Quoi ?
- Ne t'en fais pas. Calme toi, c'est le plus important.
- Il m'a mise dehors comme une mal propre. Le vigile m'a... Il m'a littéralement jeté dehors. Re... regarde. Je lui montrais mon bras sur lequel commençait à se former un hématome. Justin devenait soudain rouge de colère. Ca me fais mal... J'ai mal partout. Ils ont cassé mon ordinateur. Ils m'ont... Ils m'ont humilié devant tout le monde. Tout ça à cause de simples photos.
- Chut. Je te promets que tout ira bien. Il ne va pas s'en sortir aussi facilement. Crois moi.
HEHEEHHEHEHE la fin est peut-être proche mais je reste fidèle à moi meme. Cruautééééééé !!!!
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