Chapitre 17 : Que de regrets.

Quelques jours plus tard.


Assis à une table paisiblement avec Hailey, j'essayais comme je pouvais de sourire. Voilà quelques jours que nous étions rentrés de Dallas. Après la révélation de Selena, j'avais décidé de rentrer. Fredo et Maejor ignoraient la raison pourquoi j'avais soudainement plié bagage. Je me souvenais d'être rentré en furie, humilié et blessé dans notre suite à l'hôtel et d'avoir fait mes valises en l'espace de quelques minutes en une dizaine de minute avant de faire venir un jet privé à l'aéroport. Je n'avais pas ouvert la bouche avant le lendemain matin.


Aujourd'hui, les choses n'allait pas mieux. J'étais toujours en colère contre Selena mais je m'en voulais aussi. J'avais dit des choses que je regrettais même si elles restaient vrais. Je n'avais pas demandé à avoir un enfant et pourtant j'aimais Jaylee comme jamais je n'avais aimé quelqu'un. Son petit visage me hantait. J'étais si mal...


Hailey se tenait devant moi à notre table. Je lui avait promis ce rendez-vous et elle n'avait pas manqué de me le rappeler. J'avais à peine posé mes valises qu'elle était déjà à ma porte. Nous avions discuté durant une longue soirée chez moi sans pour autant que je mentionne Selena et encore moins Jaylee. Elle m'avait écoutée attentivement et à l'instant, je lui était plus que reconnaissant. J'avais eu besoin d'une oreille attentive et elle était la seule qui s'intéressait assez à moi pour m'écouter sans me juger.


Il était quand même assez difficile de raconter mon séjour au Texas sans évoquer Selena et Jaylee. Je lui avais parlé notamment d'Avalanna, des autres enfants ainsi que du Texas en soit. Je lui avais raconté comme nous étions heureux là bas. Pas de paparazzis, pas de drama, aucuns fans excentriques ni mouvement de foule. Tout avait plus ou moins paisible.


- Ca a vraiment l'air sympa. Elle me souriait avant de prendre une gorgée de sa boisson.

- Ca l'est. Les gens sont tranquilles.

- On m'a toujours dit que là bas les gens étaient fou et hors du commun.

- Et bien pas à Dallas et ses alentours. Les gens sont très serein.

- Ca me donne très envie d'y aller tiens.

- Fait comme tu le sens.

- Tu y retourne quand ? Je baissais la tête et soufflais.

- Je ne sais pas encore. J'ai des choses qui me trottes dans la tête, j'aimerais les régler.

- De quoi tu parles ?

- Ne t'en fais pas Hailey.

- Je suis ta meilleure amie ! Je suis censé tout savoir à propos de tout.


Je réprimais un grognement. Elle n'était pas exactement ce que j'appelais une meilleure amie. Plus une amie avec ses petits plus. Je terminais mon assiette sans la regarder. Fredo était mon meilleur ami, c'était pour cela qu'il savait tout dont pour Selena. Il me soutenait car il savait combien elle comptait pour moi. Hailey, si elle venait à apprendre pour Selena, je n'osais même pas imaginer ce que sa jalousie et mauvaise foie pouvaient causer. Elle allait sûrement tout gâcher. J'y arrivais déjà parfaitement bien seul, inutile qu'elle n'en rajoute. Personne ne devait savoir pour Selena. En tout cas pas avant que j'ai été capable de gérer la situation.

- Kourtney demande à te voir.

- Kourtney Kardashian ? Déglutissais-je.

- Hum. Elle dit qu'elle a hâte de te revoir, que vous aviez passé de bons moments ensemble. Crachait Hailey en me foudroyant du regard, jalouse.

Une boule se formait dans mon ventre. Encore une connerie que je regrettais maintenant que j'avais retrouvé Selena. Qu'est-ce qui m'avais prit ? Elle n'était pas si exceptionnelle que ça et pourtant j'étais tombé dans son piège. Après Kendall, Kylie, voilà que j'avais passé du temps avec une autre Kardashian, et pas la plus jeune. Elle avait presque l'âge de ma mère et pourtant... Pourtant j'avais trouvé ça attirant. Quel horreur. Je n'étais pas net avec toutes ses drogues dures mon dieu.


- Tu vas aller la voir je suppose ? Elle s'affalait sur sa chaise en me mitraillant du regard.

- Arrête de faire la gamine s'il te plait. Je sais ce que je fait !

- Bien sûr, j'aimerais bien voir comment tu va t'en sortir.

- M'en sortir ?

- Sortir de ton monde. Tu as vingt quatre ans et tu n'a rien de concret. Rien.

Je la regardais un instant. J'avais du mal à croire que que ces mots sortaient de sa bouche. Elle n'était peut-être pas si naïve et manipulé par Kendall que ça.

- A ta place j'arrêterais de croire que tout va bien.

- Et à ta place j'arrêterais d'écouter tout ce que disent tes chers amies.

- De quoi tu parles enfin ?


Je commençais à en avoir assez. Je soufflais encore une fois avant de me relever. Je laissais quelques billets sur la table en remettant ma veste. Elle se redressait à son tour en me fixant. Elle pouvait me fixer autant qu'elle voulait, c'était la vérité. Elle était manipulable. Toutes ses foutues amies la poussait à penser que nous deux étions fait l'un pour l'autre. Si seulement elle voyait Selena, elle ne s'en remettrait pas. A peine étions nous sortit du restaurant qu'une pluie de flashs s'abattait sur nous. Hailey s'approchait de moi et enroula son bras autour du mien. Heureusement que je portais mes lunettes de soleil, je venais de rouler des yeux tellement fort qu'aucune caméras n'auraient pu louper cela. Les questions fusaient, la plus part concernant Hailey et moi. Dieu soit loué, nous n'étions pas en couple si c'est ce qu'ils voulaient tant savoir mais je ne voyais pas en quoi nier allait changer les titres de leurs magazines. Les fans allaient être insupportables maintenant. J'imaginais déjà leur haine et leur idiotie. Elles étaient aussi l'une des raisons pourquoi Selena et Jaylee devaient rester secrète pour le moment. Un petit rire s'échappait de mes lèvres. Je parlais comme si j'avais un droit sur elles, comme si Selena ne m'avait pas interdit de revenir, comme si elle ne m'avait pas mis à la porte. J'étais un vrai minable.


. :: S E L E N A G O M E Z ::.

Quelques jours plus tard.


Je me noyais entre milles et une factures, je désespérais. La promotion que j'avais obtenue n'était finalement pas assez. Je ne m'en sortais pas. Je croulais sous les factures, les crédits, les dettes. Je n'allais même pas pouvoir m'occuper de Jaylee convenablement à ce rythme là. Je devais payer mes soins, normalement... Mais avec toutes ces factures, j'avais préféré payer le loyer et tout ce qui pouvait permettre à ma fille de bien vivre. Je n'en avais que faire de ma santé, ma fille passait avant tout.

Quelle sotte était-je ! Je savais qu'il ne fallait pas jouer avec ma maladie et pourtant je le faisais. Je pouvais mourir si les choses tournaient mal et pourtant je le faisais. Qui allait bien pouvoir s'occuper de ma fille si je mourais ? Justin ? Sûrement pas, non. Il m'avait bien fait comprendre qu'il ne voulait pas d'enfant. Il me l'avait dit et l'avait prouver en partant. Il était retourner à sa minable vie entouré de magnifiques femmes et de vices tandis que je devais prendre soin de sa fille.

Quand j'avais constaté qu'il avait quitté l'état et avait reprit sa vie de débauches, j'avais cru étouffer. J'avais même pleurer comme une enfant. J'avais réalisé combien j'étais seule, combien j'étais aussi minable que lui. Je lui avais dit des horreurs et pourtant je n'arrivais pas à les regretter. Cependant, j'étais bien trop gentille et j'avais culpabilisé. Je l'avais éloigné de sa fille moi même cette fois. Ce n'était pas la faute de Scooter ou de son monde mais bien de moi.

Je me souvennais encore de cette soirée. Il était tard et Jaylee dormait déjà. J'étais là dans ma salle de bain à vomir tout ce qui pouvait encore rester de mes minces repas. Les larmes coulaient sur mes joues. J'avais horriblement mal à la tête et aucun médicament ne fonctionnaient. Bien sur qu'ils ne fonctionnaient pas, il me faillait des médicaments bien précis. Il me fallait mon traitement, un traitement que je ne pouvais plus m'offrir. Mes poumons me brûlaient, j'avais des palpitations, j'étais fiévreuses. J'agonisais et je ne pouvais même pas appeler à l'aide. J'avais l'impression de revenir quatre ans en arrière quand j'ignorais encore ma maladie.

Ma gorge elle aussi me faisait souffrir mais je n'avais encore jamais ressentit ça. Une fois que je ne parvenais plus à me vider de mes entrailles, j'ouvrais enfin les yeux avant d'être pris de peur. Du sang, il avait du sang partout... J'avais fini par vomir du sang. Je paniquais mais aucun son ne parvenait à sortir de ma gorge... Jaylee... Mon coeur battait encore plus vite en réalisant ce qu'il se passait. Il fallait que je la vois, maintenant. Je tentais de me relever mais ma tête tournait. Je m'accrochais enfin à la poignée avant de m'avancer dans le couloir. Je me tenais difficilement dans le couloir, il faisait sombre, un orage grondait dehors. Je me retournais soudainement vers une silhouette. Jaylee, mon ange, ma princesse se tenait devant moi, totalement terrorisée, elle serrait dans ses bras la peluche que son père lui avait offert. J'entendais sa petite voix me demander pourquoi est-ce que je faisais ces étranges bruits dans la salle de bain. Elle m'avait entendue ? M'avait-elle vue ? Je réalisais soudainement que j'avais encore du sang sur moi. Je voulus l'enlever à l'aide de ma manche mais je perdis équilibre. Tout me paraissait subitement être au ralentit. Je tombais, je déballais les escaliers alors que ma fille pleurait de toutes ses forces. Je savais ce qui allait m'arriver et un petit sourire se dessinait sur mes lèvres en réalisant que j'avais pu la voir pour se qui allait peut-être la dernière fois....

J'ouvrais péniblement les yeux. J'étais allongé dans une pièce que je connaissais trop bien. Un bip bien distinct résonnait dans ma tête. La pièce était si lumineuse que mes yeux avaient du mal à s'adapter. Je tentais de me redresser mais en mains. Mes poignets me faisaient horriblement mal. Ils avaient toujours été plus sensible que le reste de mon corps. J'étais seule dans la chambre d'hôpital. Les questions fusaient dans mon cerveau sur les raisons pour lesquelles je me retrouvais à nouveau ici. Soudain, je me souvenais de mes factures, du manque de moyen pour mon traitement et puis de sang et enfin du violente chute. Je portais instinctivement ma main à mon front. A peine mes doigts avaient effleuré mon front qu'une puissante douleur surgis. Un bandage était posé de part et d'autre de mon front. La chute avait dû bien me blesser.

J'ignorais depuis combien de temps j'étais sur ce lit et ce qui avait bien pu se passer durant ce temps. Mon coeur ratait un battement en réalisant que me fille avait assister à cette horrible scène. Elle devait sans aucun doute être terrorisé. Ma pauvre princesse, je n'avais pas voulu tout cela. J'avais perdue le contrôle de nos depuis peu. Depuis qu'il était revenu. Je ne pouvais m'empêcher de me poser des questions à son sujet. Où était-il ? Regrettait-il ses dires ? Savait-il ce m'était arrivé ? Mon dieu, tant de question et aucune réponses. Je soufflais difficilement sentait mes poumons encombré comme chaque fois que je ne prenais pas mes médicaments. Mes paupières étaient-elles lourdes. Mon corps n'avait pas encore récupérer convenablement. Je me laissais glisser dans le confort des draps et le rythme de mon coeur. Ainsi, avec le souvenir de Justine t de ma fille, une larme traçait son chemin sur ma joue droite.


. : : J U S T I N B I E B E R ::.

- deux semaines auparavant.


Après une courte pause dans mon travail de bénévole à l'hôpital, Scooter m'avait renvoyé comme un mal propre à Dallas. Selon lui je n'avais rien de mieux à faire, ce qui n'était pas tout à fait faux. Je ne faisais que errer par ci et par là sans but précis et avec une boule au ventre. Je n'avais toujours pas digérer les événements qui m'avait pousser à quitter Dallas comme un voleur. Bordel, j'étais un père, j'étais papa ! De Jaylee en plus. J'étais le père de la petite fille la plus incroyable que j'avais pu rencontrer jusque là. Et encore mieux, Selena était la mère. A première vue, c'était parfait. J'aurais pu avoir un enfant avec une de mes conquête d'un soir. Je grimaçais en réalisant cela.

J'étais à l'hôtel depuis deux jours. La même suite mais cette fois uniquement avec mon meilleur ami. Je n'étais pas encore aller à l'hôpital. J'avais vu Avalanna à l'extérireur avec ses parents hier. J'avais trop peu de croiser Selena pour le moment. J'avais peur de mettre les pieds là bas et de me reprendre une énorme giffle en plaine figure. Jaylee me manquait mais j'avais cet étrange sentiment qu'en y allant, j'allais devoir faire face à la triste réalité du monde une nouvelle fois.

Les yeux plein de mélancolie, je me préparais pour une nouvelle journée dans la peau d'un jeune homme riche et seul. Je n'éprouvais plus la même chose qu'à ma visite précédente. Là où j'avais ressentit du plaisir et de la joie, je ressentais de la tristesse, du désespoir et de la colère. Je ne pouvais oublier les mots qui avait été prononcer. Ses affirmation et surtout son mot de fin. J'étais comme mon père, un salaud. Elle avait fait fort. Elle avait su me toucher là où personne n'avait encore réussi. Pourquoi elle et non autrui ? Parce qu'elle contrairement aux autres me connaissait parfaitement. Après quatre ans, elle me sernait toujours aussi bien. J'avais pris pour habitude de penser qu'elle était fragile et innocente et elle m'avait pris par surprise en était mature et froide. Au final, j'étais rester le même garçon amoureux et elle était devenue une femme et je n'avais pas pour habitude de gérer des femmes. Encore moins elle.

Je m'apprêtais à sortir de ma suite en compagnie de Fredo quand le téléphone de la suite sonna. Je proposais à mon meilleur ami de partir en direction de l'ascenseur le temps que je réponde. Sans plus attendre il s'avançait et je décrochais le téléphone fixe.

- Allô ?

- Monsieur Bieber ? Votre voiture est arrivée.

- Merci.

Je soufflais ne raccrochant. Autant dire que ce coup de téléphone était inutile. Je savais très bien cela étant donné qu Kenny, mon garde du corps et parfois chauffeur, m'avait prévenu par SMS. Aujourd'hui nous allions manger en compagnie d'Avalanna, ses parents et son médecin. Une idée suggére par Fredo qui se doutait bien des raisons pour lesquelles j'évitais l'hôpital. Cependant, il ignorait toujours ma dispute avec Selena et le fait que j'étais officiellement père. J'avais besoin de temps pour assimiler tout cela alors ça allait devoir attendre.

Je sortis de ma suite et courus rejoindre ce dernier dans l'ascenseur. Je lui indiquait le motif de l'appel tandis que nous rejoignons l'étage principal. A cette heure-ci, le hall grouillait de monde. Les employés de l'hôtel s'occupaient du moindre client tandis que ces derniers, plus snobe les uns que les autres, râlaient ouvertement. J'étais peut-être riche et idiot mais ce n'était pas mon genre de m'écharner sur des employer. Très peu pour moi. Alors que la réceptionniste me souriait, j'observais plus en détail l'immense hall. Tout était très moderne et pourtant il y avait cette touche de baroque qui rappelais bien l'ambiance de ma suite. La façade de l'entrée était totalement vitrée laissant la lumière s'introduire dans la bâtisse luxueuse. Tout les clients se ressemblaient. Ils portaient tous les mêmes tenues excessivement coûteuses et luxueuses. Ils étaient tous là à se peindre alors qu'ils n'avaient pas réel raison.

Soudain, à ma gauche se trouvait un homme. Il devait être soixantenaire, ses cheveux était poivre et sel et plaquer en arrière un peu comme les miens, il semblait grands et costaux, de belles lunettes de soleil reposaient sur son nez. Il me rappelais vaguement quelqu'un mais qui ? Je l'observais attentivement en me dirigeant d'un pas volontairement plus lent. Lui aussi semblait m'observer. Il m'intriguait étrangement quand tout à coup il se relevait doucement, incertains pour s'approcher de moi et mon ami. Je m'arrêtais instinctivement voulant absolument savoir ce qu'il allait faire. En s'avançant vers nous, il semblait imposant et à la fois amical. Etrange, pensais-je en retirant mes lunettes de soleil.

- Excusez-moi ? Vous êtes bien Jus- Fredo l'interrompait immédiatement.

- Il ne signe pas d'autographe, désolé. Mon meilleur ami soufflait avant de me tirer vers la sortie.

- Même pas de la part de Jay jay ? Mon coeur s'arrêtait. Je me retournais vers le vieille homme qui souriait doucement. Maintenant que ses lunettes n'étaient plus sur son nez, je remarquais qu'il avait un air de Clint Eastwood.

- Jay Jay ? Comment ?

- Jaylee est mon arrière petite fille.

- Arrière quoi ? S'exclamait Fredo.

- Vous êtes le grand-père de Selena ?

- C'est exacte. Puis-je vous parlez un instant ? Je hochais la tête avant de me diriger vers le salon privé, non loin.

- Puis-je savoir de quoi il s'agit ? Et comment me connaissez vous ?

- Ce n'est pas difficile quand on voit votre métier. Je suis Charles Cornett. Il me tandis sa main que je saisissais.

- Justin Bieber. Me présentais-je en m'asseyant, Fredo à mes cotés qui se présentait lui aussi.

- Justin. Je peux vous appeler Justin ? Je hochais la tête vivement. J'étais un peu stresser à l'idée de rencontrer un membre de la famille de Selena. Parfait. Ecoutez, la situation est complexe. Je sais que vous êtes aux courant pour Jaylee. Je sais que votre échange avec a petite fille à se sujet ne sait pas très bien déroulé. Ce n'est pas exactement pour cela que je suis ici aujourd'hui. Voilez-vous, je m'inquiète pour Selena. Votre dispute ainsi que d'autres éléments ont perturbé Selena.

- Que voulez-vous dire ?

- Selena est malade Justin, elle est à l'hôpital. Mon sang se glaçait. Je n'en croyais pas un mot. Jaylee est totalement terrorisée. Elle qui avait déjà assisté à votre dispute et en plus a du passer une partie de la nuit à pleurer dans les bras de sa mère inconsciente. J'inspirais fortement pris par surprise et horreur.

- Quoi mais qu'est ce qui s'est passé ? J'étais paniqué, inquiet.

- Ma très cher petite fille a juger qu'il était malin de ne pas prendre son traitement faute de moyen. Mais si je suis là aujourd'hui ce n'est pas pour Selena. Elle est forte, elle s'en sortira. C'est Jaylee qui m'inquiète, personne ne semble pouvoir la consoler. Il faisait une pose en me regardant dans les yeux. Il soufflait en se pinçant la partie supérieure de son nez. J'ignore ce qui s'est dit entre vous et Selena mais d'après la suite des événements j'en conclus que ce n'était rien de joyeux. J'ignore comment vous prenez la nouvelle. Ce n'est pas facile d'apprendre du jour au lendemain qu'on a une fille de trois ans et demi. Mais je vois bien que Jaylee compte pour vous, et j'ose à peine imaginer ce que représente Selena pour vous. Je sais que vous avez vécu une magnifique histoire. Je sais que vous serez faire les bons choix.

- Comment ?

- J'ai aussi été un jeune homme. De plus, d'après ce que j'ai pu entendre sur vous de la bouche de Jaylee, Selena, Mandy ou encore Priscilla, la cousine de Selena, vous n'êtes pas un mauvais garçon.La seule chose que je vous demande c'est de l'aide, Jaylee ne réclame que vous et sa mère. Elle est effrayé, elle se sent abandonné.

Je le regardais longuement. Jaylee nous avait entendu ? J'allais m'avait entendu dire toutes ces atrocité ? Selena était malade ? Jaylee avait du rester des heures durant ne savait pas ce qui arrivait à Selena ? Des problèmes d'argent ? Mon bébé me réclamait ? J'imaginais ses petits yeux plein de larmes ne demandant qu'après moi ou sa mère. Mon coeur se brisait en un instant. Pendant que je me lamentais sur mon sors dans mon coin, mes deux princesses étaient dans un merdier sans fond ? Mon dieu. Je soufflait en passant mes mains sur mon visage. Quelle horreur. Voilà pourquoi je n'avais pas envie d'aller à l'hôpital, pourquoi j'avais un mauvais pressentiment. Selena y était, mais cette fois c'était elle qui souffrait.

Le vieille homme attendait que je réponde, ses yeux me transcendaient. Ce n'était pas une blague. Selena et Jaylee avait besoin de moi. Tout ce jouait ici. Soit je refusais comme avec Selena et les perdais à jamais. Soit j'acceptais de le suivre et je m'embarquais dans une histoire complexe et sans fond qui remettrait en cause tout ce que j'avais battit ces quatre dernières années. Je réfléchissais encore et encore. Une part de moi savait que je devais aller retrouver mon premier amour et ma fille. Une autre part me hurlait de m'enfuir loin et d'aller m'amuser pendant que j'étais encore jeune. Le visage de Jaylee et Selena me revenais en tête... Elles étaient si belle, plus belles que n'importe qui. Elles me procuraient une joie si intense. J'avais l'impression de compter et d'être vivant à leur côté. Selena faisait battre mon coeur comme jamais. Jaylee me rendait heureux et me faisait tout oublier. C'était bien mieux que ce qui m'attendait de retour à Los Angeles. Elles étaient ma vie, mes amours, une partie de moi. La question ne se posait plus. Au diable Hollywood et son monde, je ne voulais qu'être heureux et cela voulait dire, être avec ma fille et mon amour.

- Où est ma fille ? Mon ton était sérieux, ferme. Pour la première fois depuis des années, je savais ce que je devais vraiment faire.




Hello ! Aujourd'hui, Selena a 25 ans donc je me suis dis, pourquoi ne pas poster. C'est presque une tradition de poster un 22 juillet :) 


J'ai une nouvelle fiction mais celle-ci est en anglais, si vous êtes intéressé, elle est sur mon profil. ♥

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