chapitre 14 : une longue semaine (partie 2)

. :: J U S T I N B I E B E R ::.


Voilà quelques jours que j'avais vu Selena. Quelques jours que nous avions parlé. Quelques jours que j'avais cette boule au ventre. Je prenais du bon temps avec Avalanna et les autres enfants. Aujourd'hui était une journée un peu particulière. Il faisait particulièrement chaud et les médecins et infirmières avaient organisés une après-midi baignade dans la piscine de l'hôpital. Il y a avait un bassin spécial pour les enfants, aménagé pour ceux à mobilité réduite. Avalanna ne me quittait plus. Elle passait son temps accrochée à mon coup comme un paresseux à sa branche. Oui, Avalanna était mon petit paresseux. On formait une sacré équipe tous les deux. Mes deux amies aussi ne me quittaient plus bien que Fredo passait beaucoup de temps à courir après Enora, la jeune infirmière

Tout le monde était près, les enfants qui allaient pouvoir se baigner sans difficulté étaient dans leur mayos de bains, les autres étaient pris en charge par leurs parents et les infirmières. Avalanna était avec moi ainsi que ses parents.

J'avais hâte de pouvoir aller me baigner dans l'eau turquoise. Les rires et cris des enfants résonnaient dans l'immense pièce. J'avançais avec précaution afin de ne pas glisser. Je n'avais pas peur pour moi mais bien pour Avalanna. Tandis que je m'approchais enfin du bassin, les cris de joies des enfants attiraient mon attention. Derrière moi, à la sortie des vestiaires femmes, se trouvait une sublime Selena. Et soudain, je glissais presque. Ses longs cheveux noirs descendaient en cascade sur sa poitrine. Elle portait un magnifique bikini noir, simple mais sexy. Il ne dévoilait pas trop, elle restait très classe. Les bretelles du haut était épaisse et se rejoignaient derrière son coup, lui faisant une poitrine de rêve. Son bas était dans le mème style. Elle portait un paréo très léger et blanc sur ses hanches. Ses jambes étaient fines et élancées. Ses courbes étaient bien plus prononcées et fortes que dans mes souvenirs. Elle avait un corps de rêve. Pas le corps des jeunes filles que j'avais l'habitude de fréquenter mais celui d'une femme, une vrai, sans artifice, réel.

Je soufflais difficilement alors que mes yeux ne quittaient pas son magnifique corps. Elle semblait soudainement mal à l'aise. Son regard s'était posé sur moi. Les reflets de l'eau éclairaient son visage. La pièce me semblait vide et pourtant les enfants faisaient un vacarme. Je pouvais deviner qu'elle rougissait pourtant son regard était distant. Ce que je lui avais dit la veille me revenait en tête. J'étais le pire des idiots. Dire que je lui avais dit que je ne voulais pas qu'on nous voit ensemble... Ce n'est pas ce que je voulais dire mais je m'étais très mal exprimé. Je ne voulais pas que Scooter la voit elle parce qu'à la seconde qu'il l'aurait vu, il aurait tout fait pour que je rentre à Los Angeles et ne remette jamais les pieds ici. Ou alors il serait venu et aurait tout gâcher.

Tandis que mes yeux ne la quittaient pas, j'étais presque sûr d'avoir moi aussi rougis. Mon dieu, ce qu'elle pouvait provoquer chez moi. Elle détourna enfin le regard et se dirigea vers les enfants près du bassin. Je la regardais marcher, ses hanches et son paréo se trémoussaient de gauche à droite gracieusement. J'avais chaud, et la chaleur n'y était pour rien. Ma bouche était sèche, mes mains moites, ma respiration courte. Elle était belle à en couper le souffle. Je n'étais pas près à la voir aussi peu couverte après tant de temps.

Elle finissait par se baisser afin d'être au même niveau que la plus part des enfants. J'entendais à peine sa voix et pourtant les enfants l'écoutaient attentivement. Ils affichaient tous un sourire sur leur doux visage. Je me rapprochais du groupe en laissant Avalanna rejoindre ses amis. Je m'approchais de Selena alors qu'elle finissait de parler aux enfants. Au moment où elle se releva, je senti le voile qui drapait ses hanches, frôler ma main. Ce n'était qu'un bout de tissu et pourtant un puissant frisson parcouru mon corps tout entier. Elle fut surprise de me trouver si proche d'elle et laissait un petit cri de surprise lui échapper.


- Mon dieu. Soufflait-elle. Moi, je la regardais fixement. Je devais avoir l'air d'un véritable idiot. Si ma bouche avait été ouverte, je suis sûr qu'un filet de bave aurait put très distinctement se remarquer sur mon menton. Tu m'as fait une peur bleu.

- Pardonne-moi. J'étais juste venu déposé Ava.

- Ah, d'accord. Elle semblait tellement plus distante qu'hier.

- Ecoute, je voulais m'excuser pou-

- Non, tu n'as aucune raison de t'excuser.

Elle ne me laissait pas parler et aller voir Gloria. J'étais en rage contre moi-même. Finalement je n'avais pas besoin de Scooter pour tout gâcher. Nous avions réussi à établir une discussion et un début de... De je ne savais trop quoi mais c'était un début. Mon temps au texas était compté. J'avais du travail à Los Angles. Il fallait que je me dépêche. Il fallait que je fasse mon possible pour me rapprocher d'elle au maximum avant de repartir. Mais cela n'était pas gagné...

Je me concentrais sur les enfants avec l'aide des infirmières. Nous allions tous dans le bassin moyen afin d'avoir un minimum de confort. Du coin de l'oeil je voyais Selena aider certain enfants à nager avec l'aide d'un jeune homme. Qui était cet idiot encore ! Il était assez grand, avec des cheveux blonds. Ils avaient l'air de se connaître.

- Ava, tu sais qui c'est le monsieur là bas ?

- C'est le doc de Gloria.

- De Gloria ? Il s'occupe de son lupus ? Elle hochait la tête. D'accord. C'est aussi le médecin de Selena ?

- Je pense.

Ses paroles auraient du me rassurer mais pourtant j'avais encore cette foutu boule au ventre. Gloria était dans les bras du jeune médecin. Il devait avoir la trentaine. Il souriait à Gloria qui étant blottit dans ses bras alors que Selena lui parlait. Elle avait toujours su s'y prendre avec les enfants. Elle avait ce côté maternelle qui m'avait toujours fait craqué, même à l'époque. Aujourd'hui, ce côté maternelle était encore plus fort. Elle semblait savoir comment s'y faire avec tous les enfants, de toutes âges, de tout tempéraments...

La boule que j'avais au ventre me faisait bien plus mal en la voyant ainsi. Elle avait un coeur en or, elle était magnifique. Tout compte fait, elle n'avait pas tant changé que ça. Plus le temps passait, plus je retrouvais chez elle toutes ces petites choses qui m'avaient fait craqué il y a six ans. Dire qu'elle connaissais tout ce monde, ce médecin, Enora parce qu'elle avait passé du temps ici. Mon regard se posait sur Gloria, son petit corps frêle, sa peau beaucoup trop grise pour une enfant, ses petits yeux, ses lèvres sèches, ses cheveux ternes et sans volume. Selena avait-elle connue cela ? Pire ?

Il fallait absolument que je face des recherches sur cette maladie. Je voulais tout savoir sur ce mal qu'elle avait en elle. J'avais besoin de savoir de nouvelles choses à propos de sa vie, même si ça allait me faire plus de mal que de bien. C'était ma façon d'être plus proche d'elle. Et peut-être que ça allait lui faire comprendre que je m'intéressais vraiment à elle. Je devais admettre que j'avais oublier comment vraiment conquérir une femme. A vrai dire la seule fois où j'avais vraiment du faire cela était avec elle. Et voilà que six ans après, je devais tout reprendre à zéro, mais ça en valait le coup. Elle en valait la peine, bien plus que n'importe qui sur cette maudite terre.

Pendant plusieurs minutes, je me retournais le cerveau dans l'espoir de trouver une façon de la voler à ce jeune médecin. Pour le moment, je n'avais rien vu qui laissait dire qu'ils étaient plus qu'amis. J'étais tout de même frustré. Autrefois, je n'aurais même pas eu besoin de me torturer l'esprit pour trouver quelque chose. Je faisais constamment ce style de choses pour elle. J'aimais la surprendre à chaque fois un peu plus.

Soudain je me souvenais d'une chose primordiale à son sujet. Elle n'aimait que ce qui venait du coeur. Elle n'était pas matérialiste, elle aimait la pureté, la simplicité. Un énorme sourire se dessinait sur mes lèvres. BINGO. Je prenais Avalanna et l'installait sur le rebord de la piscine. C'était ensuite le tour de ses amies. Les infirmières me regardaient curieusement tandis que d'autres enfants nous rejoignaient se demandant ce que nous faisions. Je regardais très discrètement derrière moi. Gloria, toujours dans les bras du médecin me fixait curieusement.


- Tu veux venir toi aussi ? Lui demandais-je doucement.


Gloria rigolait faiblement mais je ne le prenais pas mal. Je savais très bien qu'il était sincère mais qu'elle ne pouvait pas faire mieux. Pauvre petite, je me demandais combien de temps il lui restait. Tout en m'approchant, je commençais à chanter les paroles de « Take You ». L'une des chansons de mon premier album. Oui, rien de mieux qu'une chanson écrire entièrement par mes soins. Elle aimait les choses pure venant du coeur ?

Il n'y avait rien de plus pur chez moi que ma passion pour la musique. Je souriais aux enfants tout en commençant « Hey, what's the situation? Ooh oh. I'm just tryin' to make a little conversation ». La chanson collait parfaitement à notre situation. J'essayais vraiment de faire la conversation, mais rien n'était simple. « Why the hesitation? Ooh oh. Tell me what your name is, for your information ». Ma voix raisonnait dans la piscine, l'écho était impressionnant. « But don't get me wrong, you know your right. Don't be so cold, we could be fire ». Doucement, je me retournais vers elle. Un sourire malicieux sur le visage, je la défiais du regard. « Tomorrow we'll go, let's start tonight. » Il était hors de question que je la laisse me filer entre les doigts, elle allait être à moi, bientôt, à nouveau, et pour toujours. « You know what it's all about » Oh oui, elle savait parfaitement de quoi je parlais.

« I could take you out, I could take you home. » Les enfants avaient les yeux qui brillaient, Avalanna sautillait comme une puce en chantonnait faiblement les paroles. « I could take you ooh oh, where you wanna go. I could pick it up, we could take it slow. » Mon sourire ne me lâchait plus, Selena elle semblait troublée, perdue dans ses pensées et aussitôt, c'était moi qui était perdue dans mes pensées. « I could take you woah, woah woah woah ». Je me souvenais de nos après midis passés à chanter dans ma chambre, s'embrasser, s'enlacer. «But I could take you out, I could take you home I could take you oh, where you wanna go ». Je me souvenais des fois où j'avais passé des heures à lui raconter mes rencontres avec mes fans, j'étais tellement content et elle m'écoutait. Elle m'écoutait toujours, constamment, sans m'interrompre, un grand sourire sur les lèvres. « And I could pick it up, we could take it slow I could take you woah, oh oh oh ». Ce n'est qu'aujourd'hui que je me rend compte qu'elle aurait sûrement voulu connaître cela. Qu'à travers mes récits, elle rêvait. Et soudainement je me sentais égoïste.

« I might have a reputation ooh ohh » Oh oui, j'avais une répution et quelle réputation... « It's only me and you and this equation I promise this occasion, ohh oh » C'était belle et bien notre seule occasion. Il fallait que nous nous laissions une dernière chance, maintenant ou jamais. « It's a different situation, for your information » C'était belle et bien différent cette fois. Nous n'étions plus si jeune, nous n'étions plus innocents, nous n'étions plus des étrangers l'un pour l'autre, enfin presque. « Baby señorita, mon cheri please be my little lady » Reviens moi... « My little lady ye yeahh Mi amor, you're the one I adore, come on be my little lady » J'essayais d'être le plus discret possible tout en la suppliant du regard. « My little lady, uh Baby señorita, mon cheri please be my little lady » De l'espagnol pour ses origines, du français parce qu'elle adorait quand je lui parlais dans cette langue. Cette phrase était une preuve supplémentaire que toutes mes chansons ne parlaient que d'elle. « Mi amor, you're the one I adore, » Oui, elle et personne d'autre. « come on be my little lady. My little lady »

Une fois la chanson fini, je la regardais, je ne souriais plus. Tout le monde semblait euphorique, les enfants s'agitaient, les infirmières rigolaient toutes ensembles tandis que certaines applaudissaient encore. Seule Selena, ce médecin et moi étions immobile. Je sentais le regard du blondinet sur moi mais ça m'était égale. Tout ce qui comptait pour moi à l'instant était le doux regard de Selena sur moi, les larmes qui avaient perlées dans ses yeux caramels, son petit nez froncé... Je lui souriais doucement avant de me tourner pour me concentrer à nouveau sur les enfants.

Depuis mon petit concert improvisé en début d'après midi, je n'avais pas cessé de rougir. Durant tout ce temps, mes joues étaient restées pourpre... J'avais à nouveau chaud. Presque mal à l'aise je décidais de plonger dans l'eau. Je n'étais pas habituer à ce que les gens autour de moi puisse se rendre compte de mes sentiments et états d'âme. J'avais appris à masquer tout cela. Et pourtant, Selena arrivait à me prendre au dépourvu. Mes yeux s'ouvraient dans l'eau, j'essayais d'y voir plus clair.

Le chlore me brûlaient les yeux mais ma vue s'adaptait doucement. L'eau s'agitait alors que je voyais une silhouette dans l'eau à quelques mètres de moi. Je m'approchais de cette silhouette, ma vue était plus net et enfin je pouvait discerner le visage de ma douce dans l'eau. Elle me regardait, ses cheveux jouaient autour d'elle. J'avais l'impression de voir une sirène prête à m'envoûter. Je m'approchais encore un peu afin de pouvoir la toucher. Elle ne bougeait presque pas. J'avais peur de sa réaction, mais je tentais tout de même de poser mes mains sur sa joue. Au contacte de ma peau sur la sienne, ses yeux se fermaient, elle laissait la joue au creux l'espace de quelques secondes avant de brutalement remonté à la surface.

Je le rejoignais rapidement afin de reprendre ma respiration. Durant les instants qui suivaient, j'avais une impression étrange. Alors que mes oreilles se débouchaient et que les bruits des enfants revenaient, je reprenais mes esprits. Je l'avais touché, j'avais enfin pu la toucher. Quatre ans que j'attendais cela.

L'incident dans le couloir où je l'avais rattrapé ne comptait pas vraiment. Ce n'était ni volontaire, ni assez long pour que je puisse prendre conscience de ce qui se passait. J'ignorais combien de temps s'était écoulé mais elle s'éloignait finalement de moi avant de sortir de l'eau. Mon coeur palpitait. J'avais l'impression d'avoir à nouveau quatorze ans et que je venais d'embrasser une fille pour la première fois. Je la regardais partir, s'en aller. Mon dieu... Je soufflais en passant mes mains sur mon visage avant de me laisser plonger à nouveau. Mon. Dieu !


J'AI MON BAC !!!!!!!!

VOS AVIS SUR CE CHAPITRE ? C'est l'un de de mes favoris !! ❤️💎

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