Chapitre 11 : un ami imaginaire.


[important message en fin de chap ;) venez lire pour savoir de quoi il s'agit]

- 22h54


Le ventre remplit, allongé sur un divan en compagnie de Fredo et Maejor uniquement, je réfléchissais. Aujourd'hui avait été une journée hors de commun. Mes amis n'avait pas évoquer l'événement de la journée mais ça n'allait pas tarder. Je pouvais voir Maejor me lancer de petits regards incertains de temps à autre. J'étais beaucoup concerné par Selena pour lui laisser la parole. Au bout de longues minutes de silence, il se lança enfin.

- Dit... C'était qui cette nana ? Laissant un rôt lui échapper, Fredo prit la parole.

- Ahh, Selena... Une fille très sympa mais qui fait partie d'une époque lointaine. Une époque où Justin et moi n'étions que des adolescent à la recherche du grand amour. Un rire jaune provenant de Maejor résonnait dans la pièce.

- Et elle intervient où cette Selena ?

- Dans la partie où Justin, par le plus grand des hasard rencontre la femme de sa vie. Mais ça, il ne s'en est rendus compte qu'une fois qu'elle était déjà loin. Continuait-il, l'air sérieux.

- Je l'ai toujours su ! Me défendais-je. J'ai toujours su que je n'allais jamais retrouver une femme comme elle.

- T'en ai sûr ? Me provoquait Fredo.

- Bien sûr ! M'énervais-je.

- Et bien explique pourquoi tu l'as laisser partir ? Continuait-il.

- Parce que c'était... Je n'osais même plus le dire après ce qu'elle m'avait dit plus tôt dans la journée.

- Pour ta carrière ? On sait tout les deux que cette excuse ne fonctionne plus. Tu aurais pu dire non et merde à Scooter.

- Scooter ? Maejor avait décidément du mal à suivre.

- Oui, Scooter lui avait fait signé un des ses stupides contrats. Le tout premier d'une longue série. Je ne parlais plus et laisser Fredo expliquer la situation. Son point de vue pouvait être intéressant.

- C'était quoi ?

- Une carrière en or contre son célibat et surtout son âme. Le ton de Fredo était presque moqueur.

- Quoi ?

- Tu l'aurais connu avant ça, un homme totalement différent. Joyeux, aimable, calme, posé et amoureux. J'écoutais attentivement mon meilleur ami. Il soufflait en prenant une gorgée de sa bière. C'est une fois qu'il l'a perdue qu'il est devenue ce petit con insolent et macho.

- Mais ta nana à l'époque c'était pas Barbara ? Me questionnais Maejor.

- Non, c'était bien Selena mais Scooter faisait tout pour que personne n'apprennent pour elle. Il lui a rendu l'existence infernale pour au final que Justin lui brise le coeur après presque deux ans de relation.

- Quel bel enfoiré.

- Voilà pourquoi selon moi c'est comme s'il avait vendu son âme au diable. Il se tournais enfin vers moi. Du coup, ça ta fait comment de la revoir ? Parce que... Merde elle est devenue canon !

- Elle l'était pas ? S'étonne Maejor.

- Canon n'aurait pas été le bon mot pour la décrire. J'aurais plutôt dis mignonne. S'interrogeait Fredo mais je m'empressais de le corriger.

- Innocente. Il me regardaient tout les deux curieusement. Le mot pour la décrire à l'époque est innocente.

- J'approuve ! Conforma mon meilleur ami.

- Et donc, aujourd'hui ? Maejor semblait très intéressé par mon intérêt pour Selena.

- Radieuse, mature, sexy... Je soufflais.

- Vous avez discuté ? Fredo me regardait, un sourire en coins de bouche.

- Euuh, si on peut appeler ça une discussion. Ils haussaient les sourcils. Elle m'a plutôt.... Disons remis à ma place ?

- Selena ? Te remettre à ta place ? Elle est trop gentille pour ça. Fredo rigolait doucement en continuant sa bière.

- Elle a pas mal changé... Commençais-je doucement. Elle m'a dit des choses qui auparavant ne m'avaient jamais fait ni chaud ni froid. Comme quoi j'étais égoïste et pourris de fric et que je ne savais pas ce qu'était la vrai vie.

- Elle t'a vraiment dit ça ? J'attirais l'attention de Maejor qui semblait avoir dérivé dans ses pensées.

- Je suis gentil sur mes mots, elle a été bien plus froide.

- Tu plaisantes ? Fredo n'en revenait absolument pas.

- Je croyais qu'elle était gentille ?

- Elle l'est ! En tout cas l'était... Mon coeur me serré à nouveau en repensant à notre discussion. La première depuis notre rupture. J'avais imaginer ce moment tellement de fois mais jamais ce scénario ne m'était venu à l'esprit.

- En même temps quand on sait que la dernière fois qu'elle ta vu tu lui a brisé le coeur et la jeté comme une vieille serpillière pour Barbara, une mannequin... Tu lui a brisé son coeur et tu t'en es pris à son estime. T'as fait fort. Fredo avait cruellement raison et ça commençait à me taper sur les nerfs.

- Et t'as rien arrangé avec ton image publique. T'es devenus un connard.Voilà que Maejor semblait enfin à l'aise dans cette discussion ; trop à l'aise.

- Con, connard, salop, ça va hein ! Ralais-je en me redressant sur mes jambes avant de me diriger vers la grande baie vitré.

- Salop c'est toi qui l'a dis. Se moquait Maejor.

- Mais c'est vrai ! T'es tout sauf la gars dont elle tombée amoureuse. Pas étonnant qu'elle est pas réagis de la même façon. Je veux dire, c'est pas son Justin qu'elle avait devant elle mais un autre gars. Une réplique parfaite de ce qu'elle déteste le plus. Ce sont tes mots Jay. Je me souviens encore de quand tu m'avais parlé d'elle pour la première fois. Tu disais qu'elle t'avais totalement rejeté... Pourquoi ? Hein pourquoi ?

- Parce que je m'étais comporté comme un véritable con.

- Exactement ! Elle était déjà blessé à l'époque, imagine l'état dans lequel elle est aujourd'hui, rien qu'avec votre rupture et dieu seul sait ce qui a pu lui arriver en quatre ans.


C'est à ce moment précis que je réalisais bon nombre de choses. J'avais eu tellement de mal à la conquérir à notre rencontre. J'avais découvert tellement d'horreur à son sujet. Nick, ses parents, ses craintes, ses crises d'angoisses, sa grand-mère paternelle... C'est alors que les paroles de la petite Gloria me revenaient à l'esprit. Mon coeur s'arrêtait à nouveau. Elle avait faillis mourir, le lupus. Etait-elle déjà malade à l'époque ? Mon dieu ma tête commençait à me faire horriblement mal.


. :: S E L E N A G O M E Z ::.


Il était très tard. La lune était déjà haute dans le ciel cependant je ne trouvais pas le sommeil. Impossible de fermer l'oeil. Quelle journée ! Jamais je n'aura cru qu'aujourd'hui aurait été le jour où je le rêverais. Je me souviens encore parfaitement de son doux regard, de ses mains sur mes hanches, de sa voix qui avait particulièrement changé avec le temps. Et malgré tout cela, j'avais réussi à me conduire comme la pire des garces. Il devait me voir comme une peste désormais. Pourtant, une partie de moi en était ravie. Le jeune femme blessée et fier était ravie d'avoir brisé le coeur de son bourreau. La mère célibataire, elle, s'en mordait les doigts. Elle lui aurait sûrement sauté dans les bras et l'aurais embrassé puis lui aurait avoué l'horrible vérité. La vérité à propos de la seule chose qui lui et moi partageons à ce jour ; notre fille.

J'ignorais ce qui m'avait poussé à me conduire de la sorte mais je ne pouvais pas nier que ça m'avait fait un bien fou de m'exprimer et de voir que mes mots avaient toujours autant d'impact chez lui. Si j'étais encore cette innocente Selena, le regard qu'il avait à ce moment là m'aurait sûrement fait craqué. Cependant cette jeune fille était décédé dans sa chambre pour laisser place à une mère déchiré par la dure réalité il y a quatre ans. Je n'étais plus la même, il était temps pour lui de le savoir. C'était à son tour de tomber des nues devant ce qu'était la vrai vie.

Je savais pertinemment que maintenant qu'il m'avait retrouvé il allait tout faire pour à nouveau faire partie de ma vie. Mes secrets et mes cauchemars allaient tous être révélé les uns après les autres, je le savais. Il l'avait fait une première fois sans trop de difficultés, il allait y parvenir à nouveau. Je n'allais rien pouvoir y faire. J'espérais juste pouvoir contrôler l'ordre des choses. Si seulement je pouvais faire en sorte qu'il apprennent pour Jaylee quand le moment sera propice. C'est sans aucun doute mon vœux le plus cher à l'instant. Si les choses ne se passaient pas biens, nous serions tout les trois détruit par cela. Je pouvais endurer encore des souffrances, mais il était hors de questions que ma fille endure cela. J'étais déterminé à éviter toutes souffrances à ma fille. Je souhaitais être une meilleure mère que la mienne. Les différents que j'avais avec Justin n'allaient pas affliger ma fille, il n'allaient pas la tourmenter. Non, il était hors de question qu'elle vive ce que j'avais vécu !

Il fallait que je prenne les choses en mains. Il fallait que j'installe des bases qui m'auraient permit d'aller plus loin dans cette relation et avec un peu de chance aurait été assez solide pour que je puisse aborder mon passer et notre futur. Je connaissais Justin, une fois qu'il allait savoir la vérité à propos Jaylee, il allait tout faire pour la garder à ses côtés. J'étais donc prise au piège, enfin du moins c'est de cette façon que la jeune femme fier voyait les choses. La mère célibataire elle ne pouvait attendre d'être « prise au piège » avec lui ...


Le lendemain.


Jaylee était chez mes grands-parents tandis que j'étais au boulot. C'était une de ces périodes de l'année où les affaires étaient fructueuses pour l'entreprise. Bien que l'entreprise faisait toujours beaucoup de bénéfices, peu importe la période de l'année. J'étais en pleine réunion avec Mr Clark ainsi que nombreux de ses conseillé et investisseurs étrangers. Le marcher Chinois commençait vraiment à s'imposer dans le commerce de notre entreprise, causant la colère de Mr Clark qui tenait à ses chiffres d'affaires et ses bourses plus qu'à tout. Cet homme vivait pour son entreprise et les galas. Il aimait particulièrement la compagnie de jeunes dames de la hautes société et pourtant, il semblait déterminé à charmer la moindre jeune femme. J'ignorais si cela était flatteur ou non.

Malgré mon travail, le fait que j'étais les oreilles de mon patron pendant ce style de réunion, je n'arrivais pas à me concentrer. Il m'était impossible d'oublier les événements de la veille. Je n'arrivais pas à y croire ! Parmi des milliers de villes, des milliers de jours, des années... Je l'avais croisé là, à cet instant précis, de cette façon. Je n'avais pas pu m'empêcher de remarquer qu'hier s'était passé exactement comme notre première rencontre. Une porte, le trac, une chute, un regard, la surprise, une boule au ventre, le coeur qui s'emballe, des frissons, un ami qui l'aide à se relever, moi qui me retrouve livrer à moi-même, impossible de parler. Le choc, et les souvenirs étaient les seules choses qui marquaient une différence. Même notre discussion était aussi pleine d'animosité que la toute première. Surtout en ce qui me concernait. Lui comme la première fois ne comprenait pas vraiment ce qui se passait.

J'avais une impression de déjà-vue, de retour en arrière. C'était une boucle temporel. L'univers voulait-il me faire comprendre que les choses étaient destiné à ce passer de la même façon ? Que d'abord il y aurait la colère et la distance, puis ensuite l'affection et la complicité, en suite l'amour passionnel et charnel puis enfin la douloureuse déchirure ? Si les choses étaient amené à se finir de cette même façon, il était hors de question que je laisse cela se produire.

La réunion enfin fini, je me précipitais à l'extérieur du bureau en faisant bien attention d'ignorer mon patron et son lourd regard. J'étais presque à mon bureau quand il m'interpellait. Sa voix était grave et portait dans al pièce comme aucune voix. Je me surprenais à comparer sa voix à la mélodieuse et douce voix de Justin. Mon dieu, qu'est ce qui m'arrivais ? J'avais l'impression d'être une groupie par moment ? N'était-ce pas ce que faisaient ses fans ? Cependant je doute que beaucoup de fans est eu l'occasion de le connaître comme moi. Je secouais la tête en faisant face à mon patron. Peut importe, ma vie avec lui faisait partie du passé. La seule chose qu'il nous restait était Jaylee. La musique, la danse, le cinéma, Hollywood, toutes ces choses que nous partagions n'existaient plus dans mon monde.

- Inutile que je vous rappelle notre rendez-vous d'affaires avec les anglais ce soir au Grand Lux Cafe ? Il jouait avec ses boutons de manchettes signés Givenchy.

- Bien sûr monsieur.

- Veuillez à avoir la tenue appropriée ainsi que nos dossiers sur les marchés Britannique. Ce sont des clients influents. Hors de question que les chinois nous volent ces derniers. Il se retournait, les mains dans ses poches et le dos droit. Vous saurez les charmer, j'en suis persuadé.

Je le regardais avancer de quelques mètres. Sa démarche était assurée, une chose que partageaient les hommes riches. Une image de Justin me revenait. Son dos d'albâtre, sa posture semblable à celle de monsieur Clark et pourtant, la sienne provoquait chez moi une sensation que seule l'ancienne Selena s'autorisait.

Pour ce qui me semblait être la centième fois aujourd'hui, je secouais la tête pour chasser ces pensées indésirables. Il commençait à se faire tard et il fallait absolument que je rentre afin de me préparer. J'avais déjà une idée de ce que j'allais pouvoir porter. Cependant, avant tout j'allais devoir passer voir Jaylee un moment avant de rentrer à la maison me changer. Aujourd'hui était une de ces journées où je ne voyais presque pas ma fille. J'avais horreur de ça mais c'était essentiel. Je devais bien gagner ma vie...

Je prenais mes affaires à mon bureau avant de me diriger vers les ascenseurs. Je souhaitais une bonne soirée à toute l'équipe puis me laissais m'engouffrer dans l'ascenseur. Mr Clark était sûrement monté dans son loft au dernier étage du gratte ciel. Cet homme avait un nombre incalculable de demeures dans la ville. Je sortais de la cage de fer pour me diriger vers ma voiture, au sous-sol du bâtiment. Mon quatre quatre m'attendait vaillamment au milieu de voiture de luxe. Le trajet jusqu'à la maison de mes grands-parents était rapide. Assez vite, je me retrouvais dans les petits bras de ma fille qui était plus que ravie de me voir. Je ne supportais pas d'être séparé d'elle, c'était plus fort que moi.

- Tu m'as manqué mon ange. Je la serrais délicatement dans mes bras tandis qu'elle inspirait mon parfum. Tu as été sage avec papy et mamy ? Elle hochait la tête. C'est bien mon ange. Je te promet que maman sera bientôt plus libre pour jouer avec toi.

- Elle nous a fait un petit caprice concernant son ami imaginaire. Elle dit qu'il ne sort jamais de l'hôpital. Enfin, plutôt qu'elle ne le vois qu'à l'hôpital. Me chuchotait ma grand-mère, inquiète.

- Mon ange ? Elle se redressait dans mes bras et me regardait tendrement. Ton ami imag- Je me coupais. Inutile de la vexer, si elle pensait qu'il était réel et bien autant jouer le jeu. Ton ami tu sais, celui dont tu parles tout le temps, il est uniquement à l'hôpital ? Elle hochait la tête. C'est un malade ? Elle secouait la tête vivement. Il est en bonne santé ? C'est un docteur ? Elle semblait réfléchir puis finissait pas secouer la tête. Il est jeune ? Enfin jeune comme maman ou comme toi ?

- Comme toi. Chuchotait-elle à travers sa tétine.

- Oh... Tu le vois à chaque fois ?

Elle secouait la tête, ses petites couettes blondes suivait le moindre mouvement de sa tête. Soudain le jour où elle avait coupé ses cheveux à cause des moqueries de ses camarades me revenaient en tête. Mon coeur se serrait. Et dire que maintenant j'avais la chance de pouvoir régler cette situation. Avec Justin dans notre vie, plus personne dans cette maudites ville n'aurait osé dire quoi que ce soit sur moi ou sur ma fille. Nous pouvions être une famille.

- Jay Jay est namal. Expliquait-elle en se trompant sur la prononciation de son mot.

Je hochais la tête doucement et déposait un baiser sur son doux front. Soudain ses yeux s'ouvrirent grands comme si elle venait de réaliser quelque chose. Elle se détachait de mon emprise et se précipita dans le salon. Je questionnais mes grands-parents du regard en me redressant. Ils me souriaient gentiment tandis que je fis un câlin à mon grand-père. J'eus à peine le temps de me séparer de lui que ma fille revenait, un papier à la main, sa tétine dans l'autre. Un magnifique sourire était présent sur son visage, elle semblait si heureuse à l'instant.

- Bonne fête des mamans ! Elle me tandis ce qui me semblait être une carte.

- Oh mon ange.. Merci ! Je la pris dans mes bras en observant la petite carte pleine de peinture faite avec ses toutes petites mains. Je pouvais distinctement voir les lettres de pattes qui formaient « je t'aime maman ». Seulement, elles n'étaient pas dans le bonne ordre. "Ja ta'iem meman" Oh mon ange, je t'aime aussi.

Un rire s'échappait de sa bouche tandis que je tentais de toutes mes forces de ne pas pleurer. J'étais toujours dans ma mauvaise semaine et en plus de ça, totalement stressée à cause de tous ces événement. Mon petit ange à moi... Et dire que j'allais bientôt devoir la partager. C'était pour le mieux après tout, pour son bonheur et ma santé.

Hello mes amours. Je vous reviens enfin avec un assez long chapitre. Le BAC c'est fini pour moi ;)


Alors, certains de vous étiez venu vers moi quand je vous demandé votre aide pour la correction... Si vous n'avez pas eu de retour, c'est car ma meilleure amie s'en charge.

Cependant, j'ai commencé à réécrire le tome 1, je vous conseil fortement d'aller le relire. Pour le moment, seul 7 chapitres sont réécris. Beaucoup de choses ont changés alors c'est important que vous soyez au courant.


Exprimez-vous dans les commentaires. Je souhaite avoir votre avis sur ce nouveau tome 1.

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