Chapitre 31

- ALIX -

Le lundi matin semble mettre une éternité à arriver. Perdue entre le brouillard nébuleux de mes pensées, les devoirs à faire et les quelques débuts de révisions que j'exécute en vue du bac, le temps me paraît incroyablement long contrairement à d'habitude où il semble si court.
Lorsque je fais face aux marches du bus, la peur est toujours en moi. Malgré le fait qu'ils vont être condamnés et que je suis donc sensée pouvoir traverser les couloirs en toute tranquillité, je ne peux empêcher un frisson de terreur de courir le long de mes bras. Une grande inspiration plus tard, je termine ma pénible montée et vais m'asseoir.
La banquette du milieu, rangée de gauche, comme d'habitude. Le même trajet effectué la tête appuyée sur le carreaux froid en cette matinée. Le même défilé de chansons aléatoires dans mes écouteurs.
Et pourtant rien de tout ce semblant de normalité ne peut ôter l'appréhension qui me gagne.
Inspire. Expire.
Lila ne monte pas dans ce bus. Elle a dû prendre celui d'avant.
Je ne sais pas trop si c'est une bonne ou une mauvaise chose. Je n'ai pas envie de lui raconter mais je me vois mal ne rien lui dire. Non. Je dois lui raconter.
J'arrive devant le lycée. Mes paumes deviennent moites, ma gorge sèche. Un pas après l'autre, je me rapproche de la grille. La dernière fois que je l'ai franchie j'étais...
Je m'arrête le temps de calmer ma respiration devenue sifflante. Je m'efforce de reprendre contenance puis je passe la dite grille sans pouvoir m'empêcher de fermer les yeux. Un réflexe assez inutile que ce soit devant un danger physique ou psychique, je dois bien l'avouer. Cela dit je comprends le pseudo sentiment de sécurité qu'il nous apporte ; car si on ne voit plus le danger, il nous paraît irréel pas vrai ?
Je les rouvre un centième de seconde plus tard et tombe sur le regard haineux de quelques gosses de riches. Visiblement, ils sont au courant et ils soutiennent leurs "charmants" amis. Comment et pourquoi ? Je n'en ai aucune idée.
Inspire. Expire.
L'horrible sensation de malaise que je ressens depuis le début de la journée se concentre d'un seul coup dans mon ventre. Une boule de forme dans ma gorge. Les regards me font suffoquer. Je ne peux plus avancer.
Bien qu'il n'y ait que quelques paires d'yeux qui m'observent et me jugent, j'ai l'impression qu'elles sont en fait des centaines. Mon envie de vomir n'en est que renforcée.
Puis un boulet de canon me percute et en un instant je respire de nouveau. Le dit boulet se révèle en fait être ma meilleure amie qui m'écrase contre elle plus qu'elle ne me serre dans ses bras. Un frisson me parcourt et je hais mon corps pour la peur qu'il "ressent". Je la sers donc un peu plus fort contre moi pour éloigner les sentiments néfastes qui semblent ancrés dans ma peau et soudain, alors que je devrais la repousser pour sa sécurité, plus rien n'a d'importance. Mon masque "neutre" vole en éclat et j'ai à peine le temps de plonger la tête dans son épaule que déjà des larmes roulent sur mes joues. Mon épaule s'humidifie aussi peu à peu et des soubresauts se propagent dans mon corps.
Au loin, la cloche sonne mais aucune de nous ne se détache de l'autre. J'entends les élèves s'éloigner et bientôt le silence règne dans la cour. Et alors que je pense qu'ils sont tous partis, une petite tape d'encouragement atterrit sur ma tête juste au dessus de la main de Lila. Je relève doucement la tête et j'ai juste le temps de voir la silhouette de Glenn Marchal avant qu'elle ne disparaisse dans le hall.
Plus un bruit ne résonne lorsque Lila se détache enfin de moi. Les yeux rouges et le nez reniflant, nous nous fixons quelques instants durant lesquels nous sommes presque le reflet l'une de l'autre - malgré nos différences physiques - tant nos émotions nous rapprochent. Puis elle pose sa main sur ma joue et son pouce efface doucement les traces de larmes qui sont restées là.
"Je suis désolée, dit-elle, tellement tellement désolée Alix. J'aurais dû rester avec toi. Ou au moins t'attendre pour m'assurer que tu ailles bien.
- Tu n'y es pour rien Lila. Absolument pour rien. Tu ne peux pas te reprocher ça. Ces types sont les seuls responsables.
- Je sais bien mais je m'en veux. J'aurais pu...
- Lila, ne refait pas le monde avec des si. Ça ne sert pas à grand chose. Les regrets ne font que te bouffer peu à peu. C'est arrivé et c'est tout. Dieu merci ce n'est pas allé trop loin.
- Je sais... Je sais."
Son étreinte se resserre à nouveau autour de moi alors qu'elle me demande si je veux en parler. Elle ajoute que ça peut me faire du bien.
"Non, je lui réponds. Non je... Pas encore. La seule chose à savoir c'est qu'ils vont être jugés pour ce qu'ils ont fait."
Mon amie hoche la tête et me lâche. Puis elle m'attrape le poignet et nous allons nous mettre devant la salle de notre prochain cours avant de parler de tout et de rien jusqu'à ce que la sonnerie résonne dans les couloirs.

- GLENN -

Lorsque j'arrive et la vois dans les bras de punkette, je comprends enfin pourquoi une partie d'elle a tenu aussi longtemps. Elle n'était pas seule. Combinez ça avec son caractère et vous obtenez une Alix qui est capable de résister.
Je sais que je devrais lui en vouloir, que ça devrait m'énerver. Parce que je sais bien que la logique voudrait que ce soit en partie grâce à son amie qu'elle a tenu aussi longtemps. Et pourtant mon intuition et ce que je sais d'elle me font croire le contraire. Cette fille est forte. C'est tout simplement une battante. Voilà pourquoi elle a tenu.
Bizarrement, je n'ai aucun mal à le reconnaître aujourd'hui.
Et avant que je ne le réalise vraiment, je passe déjà ma main dans ses cheveux en une sorte de caresse qui se veut rassurante. Ses cheveux sont étonnamment doux - bien qu'un peu rêches tout de même - sur ma paume et l'envie d'y laisser ma main un peu plus longtemps pour qu'elle arrête de pleurer me prend aux tripes. Car je ne suis pas dupe et je vois bien les soubresauts qui agitent leurs épaules.
Alors, je me détourne. Et tandis que j'avance, je réitère ma promesse silencieusement.
Je ne la laisserai plus souffrir. Les autres ne la toucheront plus.

Lorsque j'arrive en classe, tous les regards se tournent vers moi. Loin d'être mal à l'aise, - l'habitude que voulez-vous - je m'asseois à ma table et j'attends calmement qu'on vienne me parler. Et cela ne tarde pas puisque presque un centième de seconde plus tard, je me retrouve encerclé par mes "amis" qui prennent tous la parole dans une cacophonie désagréable.
"Un à la fois, j'ordonne.
- Glenn, c'est vrai que tu as témoigné contre Luke et Greg ?
- Oui et ?
- Mais enfin pourquoi ? demande une jolie blonde au rouge à lèvres trop foncé.
- "Pourquoi ?" ? je tique. La question c'est plutôt de savoir pourquoi j'aurai défendu des putains de violeurs ! Il est absolument hors de question que je paye des avocats pour des types comme ça !
- Mais... Ce sont nos amis, lâche un brun d'un ton incertain.
- Ah oui ? Et bien je vous laisse vous débrouiller parce que ce sont pas les miens, je lâche d'une voix lasse.
- C'est absurde, lance une brune. Tu ne peux pas les laisser tomber à cause d'une boursière.
Sans pouvoir me contrôler, ma main heurte violemment la table.
- Je te demande pardon ?! Dis moi espèce de sale garce prétentieuse, tu te rends bien compte, j'espère, que ça va au-delà de ça ?! Putain, tes foutus potes ont essayé de violer une fille. Qu'elle soit boursière ou non, j'en ai rien à cirer. À ce stade là, il n'y a plus aucun clan de formé ! Non mais sérieux, tu t'entends ?! Merde. Si c'était toi qui avait failli te faire déchirer le vagin par deux immondices, t'aurais voulu que quelqu'un les défende ?! Bordel, comment vous pouvez être insensible à ça ?
- Loin de moi l'idée de t'interrompre Glenn car, fondamentalement, je suis d'accord avec toi - ce qu'ils ont fait est impardonnable - mais en quoi leurs comportements diffèrent du tien ? Eux comme toi avaient cherché à détruire cette pauvre idiote, énonce calmement un grand garçon aux cheveux châtains. En outre, pour répondre à ta question, nous ne sommes que ce tu as fait de nous.
- Ce n'est pas ce type de destruction que je visais.
- Qu'importe, le résultat est le même, poursuit-il.
- Ne me mets pas dans le même panier que ces sacs à merde !
- Tu y as pourtant parfaitement ta place si tu veux mon avis.
- Tout comme chacun d'entre vous, je réplique.
Ses lèvres se pincent dans une moue mécontente alors qu'il lâche :
- Et à cause de qui ? On se le demande...
C'est plus fort que moi. J'éclate de rire. Puis je poursuis, cinglant :
- À d'autres ! Vous n'aviez pas besoin de moi pour être pourri mon chou. Vous l'étiez déjà. Un jour on m'a dit que les hommes n'étaient pas tous foncièrement mauvais. Vous en êtes le parfait contre exemple. Vous rejetez la faute sur les autres, trop aveuglés que vous êtes par votre orgueil qui vous place en être suprême et qui vous empêche de vous rendre compte qu'au final, je n'ai pas eu à vous entraîner avec moi. Vous avez tous plongé délibérément. Alors tu auras beau dire ce que tu voudras, tu es tout autant coupable que moi. Libre à toi donc de me mettre dans le même panier que ces enculés mais n'oublie pas que tu es comme moi. Peut-être serait-il temps que tu l'admettes."
Alors que je le vois légèrement pâlir, le professeur d'histoire débarque, essoufflé, et mes camarades vont s'asseoir.
Ce n'est que lorsque nous sortons de cours que je m'adresse de nouveau à mes camarades - que ce soit à ceux qui me suivent ou pas - par ces quelques mots :
"Ah et une dernière chose. Vous avez intérêt à la laisser tranquille maintenant. La police risque de s'intéresser à elle pendant quelques temps ainsi qu'à ce lycée. Il serait donc judicieux de la laisser tranquille. Après tout, on ne veut pas que les autorités découvrent ce qui se fait de pire dans l'humanité, pas vrai ?"

- ALIX -

Lorsque nous sommes tous installés en salle de maths, la prof a l'excellente idée de nous donner une interro surprise. Pendant une heure, j'essaye de répondre au mieux à toutes ces fichues questions mais mon esprit est lent aujourd'hui ; mon cerveau peine à fonctionner.
Finalement, ma copie n'est remplie qu'aux trois quart et je sais pertinemment que la note que j'obtiendrai ne sera pas aussi élevée qu'elle aurait dû l'être. C'est affligée que je quitte la salle une heure plus tard sans attendre Lila qui doit aller en salle de musique pour travailler sur ses partitions et son entretien blanc.
Lorsque je passe la porte de la salle d'art plastique, je suis étonnée de trouver Glenn assit à une table, la tête dans ses bras croisés. Puis je me rappelle que monsieur a quitté la salle une demi-heure plus tôt sous prétexte qu'il avait mal à la tête.
Sa respiration est régulière et son corps, détendu.
Je m'approche tout doucement de lui et observe quelques secondes son visage endormi avant qu'une idée totalement puérile et amusante ne me vienne à l'esprit. Je tapote légèrement mon pied sur le sol, puis, en prenant le maximum d'élan possible, je donne un grand coup de pied dans le tabouret qui tombe à terre en l'entraînant dans sa chute. Un millième de seconde plus tard, Glenn se réveille en sursaut, un air hagard et ahuri scotché sur le visage pendant que j'éclate de rire face à ce spectacle. Un léger rougissement de gêne apparaît sur ses joues tandis qu'il frotte sa tête en me lançant un regard noir.
" Très malin Garcia, vraiment.
- Tu devrais voir ta tête, j'arrive à répondre entre deux éclats d'un rire qui devient hystérique."
À ce moment là, je réalise que j'avais probablement besoin de ce fou rire pour évacuer la tension que j'avais accumulé. Car au fond, ce gag était simpliste et à peine drôle. Et pourtant je continue à rire.
Lorsque je parviens enfin à me calmer, je peux constater que Marchal est toujours au sol et me regarde d'un air mi-agacé, mi-amusé. Puis il se relève délicatement et ramasse le tabouret avant de le remettre à sa place et de se rasseoir dessus. Et alors que je m'apprête à lui demander une énième fois de partir, il me surprend en sortant une feuille A3 pliée en deux de son sac et en commençant à travailler. Un peu curieuse malgré moi, je m'approche à une distance raisonnable et je l'observe dessiner quelque chose avec le fusain qu'il vient d'attraper dans un pot un peu plus loin sur la table.
"Qu'est-ce que tu fais ? je lui demande alors, cette fois-ci véritablement intriguée.
- T'es bien curieuse, dis-moi, répond-il, les sourcils froncés et un air concentré sur le visage.
- C'est l'effet que l'art a sur moi, que veux-tu ? J'adore chercher à comprendre ce que font les artistes et ce qu'ils cherchent à représenter. Alors ? Tu réponds à ma question ?
- Qu'est-ce que tu veux faire plus tard ? demande-t-il soudainement.
- Qu'est-ce que ça peut te faire ? je lance presque méchamment alors que je me braque. Tu veux détruire mon rêve, c'est ça ?
- Moi je veux être architecte, continue Glenn comme si je ne l'avais jamais interrompu. D'où mon choix de l'option art plastique et du bac S. Et là, pour répondre à ta question, je commence le croquis d'une maquette que je présenterai au bac.
- On peut présenter des maquettes ? je demande, un peu dubitative.
- Je pense... Au pire je la ferai entrer dans la catégorie sculpture."
Soudain, je réalise l'étrangeté de la situation ; je suis là, à lui parler comme si de rien n'était alors que je le déteste... Je choisis donc d'écourter cet échange et d'aller m'asseoir à l'opposé de lui pour ensuite sortir mon bloc et mes crayons afin de me mettre à dessiner tranquillement car je n'ai pas envie de travailler sur une des œuvres que je devrai présenter. Les écouteurs enfoncés une fois de plus dans mes oreilles, je me coupe du monde extérieur et me plonge dans ma feuille blanche.

- GLENN -

J'arrive à me concentrer une bonne demi-heure sur mon croquis jusqu'à ce que je l'entende de nouveau.
Son fredonnement.
C'est discret, presque inperceptible mais c'est bien là. Je tourne alors ma tête vers elle et constate que son crayon s'agite tranquillement sur sa feuille tandis que ses pieds se balancent légèrement - et sûrement inconsciemment - au rythme de la musique diffusée par ses écouteurs.
Intrigué, je me rapproche doucement d'elle jusqu'à me placer derrière son dos alors qu'elle ne remarque même pas ma présence. Cette manie qu'elle a de se couper du monde extérieur est bien étrange même si elle se révèle plutôt pratique dans ce genre de situation.
Elle a apparemment représenté deux personnages dans deux angles de vue différents. Une jeune fille et un jeune homme. Leurs deux profils ornent le bas de la feuille dans un portrait si réaliste qu'on le croirait presque sortit d'une photo ancienne. Surtout que leurs coiffures et certains détails de leurs vêtements accentuent cet effet "ancien". Cependant, le détail vraiment marquant est sans conteste les deux personnages représentés de nouveaux au milieu de la feuille dans des vêtements modernes et surtout entourés de filaments de couleurs. Et bien que certains détails des visages ne soient pas exactement les mêmes, ont reconnaît tout à fait leurs regards et leurs yeux, reproduits à l'identique. Des trainées de couleurs parcourent également ça et là le reste de la feuille et alors que je suis des yeux l'une d'elles, je constate que les deux personnages centraux ont en fait une de leurs mains liée dans celle de l'autre et entourées d'un ruban rouge qui remonte jusqu'à leurs poignets respectifs.
Discrètement, j'ôte une fois de plus son écouteur et le place dans mon oreille, curieux de savoir si une chanson a pu inspirer un tel dessin.
Des échos de piano résonnent aussitôt alors qu'une mélodie entraînante et puissante résonne dans mon corps. Le chanteur reprend apparemment son souffle avant de poursuivre la chanson d'une voix forte dans une langue que je ne reconnais pas immédiatement. Peut-être du chinois ou du japonais ?
Emporté dans la musique, je sens à peine Alix se retourner et sursauter violemment tant et si bien que son deuxième écouteur tombe. Avant qu'elle ne puisse dire quoique ce soit, je m'éloigne un peu et je l'interroge :
" C'est quoi cette chanson ?"
Je l'observe hésiter à me répondre puis, par on ne sait quel miracle, elle lâche doucement :
"Zen zen zense. La version d'Amatsuki.
- Du japonais donc... Qu'est-ce qu'elle raconte ?
Je vois bien qu'elle n'a aucune envie de me répondre alors j'insiste en répétant ma question.
- C'est une histoire d'amour, cède-t-elle. L'histoire d'un amour si fort qu'il traverse le temps et l'espace. Une histoire d'amour qui pousse l'un à retrouver l'autre.
- C'est ce que tu as représenté sur ce dessin ?
Elle hoche la tête en soupirant.
- Et tu y crois ? je demande curieux.
- Non, dit-elle, perdue dans ses réflexions. Non je n'y crois pas. Ça implique la réincarnation et je ne crois pas en ce genre de choses. Après tout, pourquoi donner plusieurs vies à un individu ? À quoi bon en donner une autre à un criminel ? À quoi bon en donner une à quelqu'un de bon ? C'est juste prendre le risque qu'il se passe quelque chose de pire dans sa prochaine vie.
- Oui mais c'est aussi la possibilité d'offrir une vie meilleure ou une nouvelle chance à quelqu'un, j'objecte.
- À quoi bon ? Nous n'avons qu'une vie. C'est amplement suffisant. Il suffit de ne pas la gâcher c'est tout. Toutefois, ce serait bien que j'ai tort, poursuit-elle d'une voix triste et basse. Mon père retrouverait sûrement ma mère comme ça.
Et sur ces derniers mots, elle s'apprête à retourner à son travail mais je la retiens en continuant car j'ai quelque chose à lui annoncer :
- Je leur ai demandé d'arrêter. Ils ne te gâcheront plus la vie.
Elle me regarde fixement quelques instants puis hoche la tête avant de dire :
- Je ne te dirais pas merci.
- Je sais. Je ne te demande pas de le faire ; parce que tu n'as tout simplement pas à le faire."
Et c'est là-dessus que nous nous détournons de l'autre et que nous poursuivons nos activités jusqu'à ce que la sonnerie retentisse.

N.d.a : Pour les petits curieux, je vous mets la musique ici (Glenn écoute à partir du dernier refrain) :

C'est en fait un cover d'une des ost de Your name (un très bon film que je vous recommande) faite *l'ost pas le film, hein* par Radwimps et que j'adore. *Et qui m'inspire beaucoup je dois l'avouer.*

Bien. Messieurs-Dames, l'heure est grave. Très grave. Car à l'heure où j'écris ces mots, je ne suis pas loin des 100 000 vues. Je ne m'attarde pas tout de suite sur les remerciements ; je compte faire une page spéciale -même si pour l'instant ça peut paraître un peu présomptueux vu que je ne les ai pas encore atteintes...- . Et c'est justement là où toi, cher lecteur, tu vas intervenir ! Ma question est très simple : que veux-tu que je fasse pour fêter ça (FAQ aux persos/à moi, concours, etc., n'importe quoi je suis ouverte à toutes les propositions) ?
Car j'ai envie de te faire plaisir autant que tu me fais plaisir en lisant ce que j'écris.
Je te demande donc de me faire tes propositions. Pour ça je te laisse une semaine. Celle qui reviendra le plus souvent sera exécutée passé ce délai. :3 Et si la proposition d'une autre personne vous plaît, vous pouvez "voter" pour son commentaire en mettant un "." en dessous (après avoir sélectionné "Répondre").
Ah et puis tu peux aussi me donner ton avis sur ce chapitre aussi, bien évidemment. ;)
À très bientôt tout le monde,
Latte

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