18. Again.
NA: hey! Je tiens d'abord à m'excuser de se retard auprès de ceux qui attendaient la suite de cette histoire . Merci infiniment de continuer à lire malgré mon indiscipline. Bonne lecture !
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Ses larges mains fermes et douces cherchaient le chemin de ma peau brûlante de désir . Ses mains sillonnaient mes courbes et tous mes sens répondirent d'agréable frissons .Je me mordis la lèvre inférieure impatiente de ressentir les siennes contre les miennes. J'entrouvre ma bouche pour l'accueillir, mais il me fait patienter. C'est un supplice!
Des sifflotements agaçant commence à retentir près de mes oreilles . Je me réveille en froissant le visage pleine d'empathie pour la personne qui a osé interrompre mon rêve .
Prof- " je ne vous dérange pas Mlle ?" Demande-t-elle avec sacarsme.
Moi- " oui , effectivement vous me dérangez . Pouvez-vous faire moins de bruit ? Merci."
Madame lola gonflait de colère tandis que moi, Je cache ma tête dans mes bras . Je sens alors comme un tambourinement et je me redresse rapidement pour voir ses poings appuyés sur ma table de travail.
Prof- En colère " je ne tolère pas ce genre de comportement Mlle Wilgner . Me suis-je bien fait comprendre? "
Moi- " vous ne le tolérez pas ? Et moi, je ne tolère pas les céréales avant le lait ... Dans les deux cas on s'en fou ! "
Des petits rires de moqueries commencent à fuser autour de nous . Et je savais bien que je n'étais pas la cible . Puis d'un geste de bras , Madame Lola me faisait signe : DANS LE BUREAU DU PROVISEUR TOUT DE SUITE !!!
Juste une question, elle n'est pas fatiguée de crier comme cela ?
Je suis obligé de me baisser pour écouter ce qu'elle dit tellement cette femme est petite que même les 6e l'a méprise. En plus avec cette tronche « botoxée » qui lui enlève tout naturel... À chaque fois que je la vois j'ai l'impression d'être devant une poupée mannequin mais en plus moche.
Je me lève, range mes affaires le plus lentement possible pour qu'elle perde patience puis je m'en alla dans le bureau du proviseur.
Une fois que je m'étais fait sermonner par le proviseur, je me suis retrouvée en salle de colle avec un gars qui ne cesse de me harceler du regard depuis que j'ai posé mes pieds dans cette pièce. Qu'ai-je sur moi qui convoitise son regard ?
Je l'ignore royalement et continue de faire semblant de travailler. Je plonge avidement mon regard par la fenêtre et admire la splendeur du ciel d'une teinte bleu rosie ; le soleil commence à se dissiper dans les nuages. Mes souvenirs s'en vont au loin et je me perds dans un gouffre sans frontières tellement profond et jonché d'embûches. Ce malheureux jour ne cesse de me hanter et il consume en moi une peur terrible de l'oubli total. Ce sentiment d'inconfort, d'insécurité me démange et s'en est de trop !
Ce jour-là, j'étranglais de doute en un point où j'oublie de remercier Juan de m'avoir accompagné. Affolé, j'arrive en trombe dans les couloirs d'hôpital ; je cherche de gauche à droite la chambre d'Annah. Mes battements de cœur accéléraient à une vitesse anormale de la capacité humaine.
Lorsque mon pied fut un pas dans la pièce, mon regard apeuré se porte sur Annah allongé sur le lit les yeux ouverts.
Mes yeux s'ouvrent grand et ma vue commence à se brouiller de larmes... Maman qui sert de toutes ses forces ses petites pommes de mains frêles. Je m'avance doucement pour la prendre dans mes bras... Mais lorsque qu'elle prononçait cette phrase, mon cœur à failli lâcher. Comme si la terre s'écroulait sous mes pieds et avec moi dans une chute interminable et rempli de déni mortelle...
Annah - La voix faible. " Maman , c'est qui cette fille ? "
Comment ça, c'est qui cette fille ? Je me tournais n'étant pas sûre qu'elle s'adressait à moi. Mais personne ; le vide s'empare peu à peu de moi. Je perds l'équilibre...
Non non non c'est pas vrai ! Elle ne peut pas m'oublier comme ça ?! Les larmes commençaient à couler doucement sur mes joues rosies par la douleur. Croyant que j'étais à l'agonie total, je sortis de la pièce en colère. Contre moi et moi seule !
...
Je secoue ma tête pour oublier ce malheureux souvenir qui me hante . Certes, Annah est vivante ...Elle vit sans mon souvenir , sans se souvenir de moi . Je tortille mon stylo et regarde ma montre...
17h.
Merde !
Je commence à engouffrer mes affaires dans mon sac à une vitesse athlétique de peur de manquer le train . Je me lève sans faire attention au garçon toujours assis à sa place ....
Inconnue - " tu es très impolie..."
Le jeune garçon mystérieux se mit soudainement à m'adresser la parole . Son ton glacé me procure des frissons le long de mon échine. Je rabats ma chevelure gênante derrière mon oreille.
Moi- " pardon ? "
Mon regard intrigué accorde un peu d'attention. Ces yeux marrons est parfaitement homogène avec ses taches de rousseur parsemé sur son visage et sa chevelure ébène bouclée .
Il m'assaille d'un regard de mépris , de mécontentement.... Je ne sais pas mais il n'a pas l'air d'apprécier ma présence.
Moi- " Désolée je dois partir ..."
Pourquoi tu t'excuses ?
Nerveuse à cause de cette discussion gênante , je continue mon chemin vers la sortie de la salle.
Je sens mon bras être attiré par l'arrière et mes épaules placardés contre le mur. Je gémis de douleur.
Inconnu - " je déteste les petites pestes de ton genre ..."
Ses mains sont fortement compressées sur mes épaules il me lance un regard accusateur...
Moi- crie "lâche moi ! Pauvre taré ! "
Il grimace de mécontentement tandis que mon coeur se mit à battre à une vitesse folle . La peur m'envahit et me ronge la stabilité de mes pensées .
Inconnu- " TOI ET TA FAMILLE VOUS AVEZ DÉTRUIT MA VIE ! " crie t-il nerveusement .
J'essaye de me débattre tant bien que mal . Je lui donne un coup de genoux dans les noix de coco .
Pendant qu'il gérait la douleur de ses bijoux de familles je m'en fuis.
Je cour dans les couloirs à la recherche de la sortie , bien-sûr, il n'y avait plus personne à cette heure au lycée . J'arrive finalement hors du bâtiment la respiration haletante , je manque de perdre connaissance tellement j'ai dépensé de l'énergie .
Je prends le train regardant de gauche à droit pour comprendre pourquoi cette individu me voulait-il du mal et surtout pourquoi il a dit " Toi et ta famille vous avez détruit ma vie " ; cette phrase me rend très perplexe .
J'arrive devant chez moi avec toujours la peur d'être agressé , j'ouvre la porte et J'avance doucement vers ma chambre puis me jette sur le lit.
Annah - En me bousculant avec ses petites mains. "Nake ? Tu dors ?"
Je me souviens encore que c'est elle qui a commencé à m'appeler Nake, je trouvais ça horriblement laid. Mais de sa bouche et de son visage d'ange, cela semblait tellement beau du coup je m'y suis fait à l'idée partout où j'allais en présence d'Annah j'allais me faire appeler Nake.
Moi - Grognant. "Non, je ne dors pas." Finissais-je avec sourire.
Je vis son sourire se décrocher à la minute où je me retourne. Qu'avait-elle ? Ai-je fait un truc de mal. L'inquiétude envahissait mon visage.
Annah - Les yeux brouillés par les larmes. "Je suis vraiment désolé ! Je ne voulais pas t'oublier grande sœur. Je sais que cette personne sans visage dans ma tête que j'admire, c'est toi. Je vais tout faire pour me rappeler de toi. Je te le promets grande sœur."
Ces paroles étaient comme un réconfort pour moi. Cependant, elle ne pouvait se forcer sinon les choses empireraient. Le docteur à dit que l'admiration qu'Annah avait à mon égard faisait obstacle à son bonheur. J'étais donc un frein à son épanouissement, un mur gigantesque, une mouche nuisible. Moi, sa sœur, je n'ai pu prendre conscience de sa solitude mortelle, de ses crises d'angoisse. J'ai voulu gérer ma douleur comme une grande me disais-je. Mais j'avais oublié cette poupée en porcelaine qu'était Annah qui pouvait se briser à n'importe quel moment. Mon cœur se nouait de remords.
Moi - Ému, puis lui tire les joues gentiment. "Écoute Annah ne te force pas ça viendra tout seul... Le docteur a dit que te forcer n'arrangera rien. Donc ne t'inquiète pas, je vais bien. Ok ?"
Elle se jette dans mes bras en sanglots. Je me contente de pleurer en silence, je ne voulais pas faire mauvais impression. Je caresse ses cheveux délicatement pour apaiser son cœur inquiet et tourmenté par un remords injustifié.
Annah - "Et là normalement, tu dis que tout ira bien..."
Elle m'ôta les mots de la bouche car ce sont ces mêmes mots que je m'apprêtais à dire. Alors elle se souvient de ces moments où je la réconfortais de sa douleur naïve. Elle se souvient ?
Après ce moment émotionnel, j'ai passé ma soirée auprès d'Annah ; ça m'avait manqué ce moment privilégié entre sœurs. Notre mère venait de temps en temps nous guetter du coin de l'œil avec un regard amusé. J'ai l'impression que tout recommençait... Ma relation avec Annah et puis il y avait aussi les cours. Je me demande comment je vais vivre ma dernière année de terminal et aussi pourquoi j'ai pris une filière littéraire et puis pourquoi on a le même prof d'histoire que celui de l'année dernière ? Qui est ce garçon ? Que me veut-il ? Pourquoi ?! Je ne veux pas revivre ce sentiment ...
La rhétorique planait dans mon coeur comme les nuages parsemés dans le ciel un temps de pluie ...
Je ne veux plus revivre le harcèlement !
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Corrigé par: LapetiteHaribo1 🎀🎀
Nous revoilà pour ce nouveau chapitre un peu agité , au moins vous savez tous qu'Annah n'est pas morte cependant elle ne se souvient pas de Nakeomie. Faut dire que Nakeomie est poisseuse.
N'hésitez pas à me dire ce que vous appréhender pour la suite des événements.
Caro.
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