15. J'ai besoin de toi.

Après ma soirée d'anniversaire gâcher par moi et ma faiblesse, je me réveille avec le cœur lourd ; la sensation de ne jamais pouvoir me dépasser. J'ai comme une boule au ventre d'être si capricieuse et si gamine. Je viens de me rendre compte que le fait que Brice m'a embrassé ne change rien, j'ai besoin de lui en ce moment, je veux que tout ça s'arrête ; là maintenant...

Je cache mon visage pour éviter de voir mon reflet en larme ou même de me sentir encore faible. Je me lève brusquement de mon lit pour que mes pensées s'envolent aussi loin qu'elles peuvent. Je traverse les couloirs et je commence à ressentir une douce odeur d'œuf en entendant des rires...

J'arrive au salon et découvre Juan et Nourhane entrain déblatérer de je sais quoi sur quel sujet. Mais il semblerait qu'il est hilarant. Je retourne mon regard sur Juan. Ses cheveux noirs sont en batailles et lui donne un air trop sauvage et sexy. Mes yeux n'arrivent plus à ce détachaient de ce spectacle des plus alléchant.

Les deux protagonistes remarquent ma présence et me dévisage. Je m'avance vers eux Juan me regarde plus intensément et j'évite son regard je m'assois prêt de Nourhane sur un sofa. Je toise Juan qui continue de m'agresser du regard.

Pourquoi me regarde-t-il ainsi ? J'ai une mine affreuse ? Bordel son regard va me faire fondre comme un esquimau sur le soleil. Ses yeux bleus océan avec son visage si agressif me fait cogiter de l'intérieur. Mon cœur commence à tambouriner et me fait ressentir une sensation qui n'avait jamais été aussi forte : du désir. Oui c'est bien ça, au fond de moi je ne veux guère que son regard cesse de me regarder de cette manière si attractive. Mes pensées explosent comme un feu d'artifice et je m'empourpre comme à ma grande habitude. Merde ! Il est trop sexy quand il prépare à manger ; même si ce n'est que des œufs au plat. Mais la manière dont il le fait me fait penser à ses grands chefs de cuisine hyper séduisant en tablier. Au faite que fait-il ici ?


Moi - Avec un air raba joie. "Que fait-il ici ?"

Nourhane me regarde d'un air interrogatif.

Nourhane - " Comment ça " il fait quoi ici ? " "

Je déteste ça ! Je t'ai posée une question répond, ce n'est pas sorcier de le faire quand même. Je ne voulais pas être de mauvais poil dès le matin mais voyant Juan faire son "il ne s'est rien passé" m'énerve alors pourrais-je résister à lui avec sa façon de me regarder si anormalement ? J'ai l'impression que nos regards sont faits pour se croiser et se déchirent passionnément.

Mon cœur commence à bouillir dans ma cage thoracique et me laisse suffoquer de désir. Que m'arrive-t-il ?

Moi - En levant les yeux en l'air. "Je ne l'ai pas invité."

Je sentais des éclairs qui venaient à moi pour me fouetter. Je savais déjà que je n'allais pas résister à ce chaos de mots blessant qui ne se faisaient pas prier.

Juan - Se retournent vers le salon. "Tu as fini de te plaindre ?"

Je ne m'attendais pas à cette réaction, il a l'air contrarié. Je ne le reconnais pas. Que se passe-t-il ? L'aurais-je blessé ? Décidément Juan est un mystère et une source de maux de tête pour mon cerveau.

Je l'observe m'étrangler du regard. C'est si amer cette sensation que je ressens. Du remord ? Qu'ai-je fais ?

Il finit de préparer les œufs au plat et les dépose sur le comptoir de la cuisine ; d'un geste fougueux il retire son tablier et s'en va s'en dire un mot de plus. Je présentais déjà l'avalanche de mot qui n'allait pas tarder à se déverser sur moi.

Nourhane - Roulant les yeux. "Mais t'es idiote ou quoi ? Pourquoi tu lui parle comme ça ? Il est juste venu rendre service et c'est comme ça que tu lui remercie, en lui foutant à la porte ?"

Moi - Pestant. "Je ne lui ai rien demandé."

Elle soupir de désespoir avant de me laisser seule au salon me posant plusieurs questions qui renvoyait toutes la même réponse : coupable !

Je transperçais du regard Nourhane, l'observant remettre ses talons qui épousait parfaitement sa longue taille fine. Elle passe un coup de brosse dans ses cheveux châtains et me lance un regard désolé. Je savais ce qui en suivait lorsque je vu ses lèvres se mouvoir :

Nourhane - "Je dois rentrer. J'ai passé la nuit ici rien que pour toi et j'espère que ça va..." Essayant de se rappeler d'un truc." Brice t'a laissé plein de message sur le téléphone fixe...Tu devrais les écouter."

Je la voyais me tourner le dos et sortir de la pièce. J'étais de nouveau seule entre ses quatre murs, me demandant ce qui il a de mieux à faire pour aller de l'avant ? Que puis-je faire pour avancer dans ma vie ? Elle stagne, elle se rejoue en boucle et c'est toujours le même refrain qui passe. La vie m'ennuie ; ma seule raison de continuer c'est quoi ? Il y en a-t-il ? Je n'ai pas de repères... Personne sur qui m'accrocher quand je perds de l'équilibre.

Je m'avance pour faire jouer les messages vocaux.

Mère - " Nakeomie... Pourrais-tu prendre le courrier d'aujourd'hui ? Il y a des documents importants que je dois avoir."

Je me doutais bien que je n'avais pas d'importance pour cette femme. Oublié le jour où elle a le plus ressenti de douleur dans toute son existence... Oublié le jour où elle a crié le plus fort possible... Oublié le jour où elle m'a mise au monde. Reste à ce demandé si je ne suis pas morte à la naissance parce que l'on dirait qu'elle n'a qu'une fille. Je ne suis qu'un ornement dans sa vie ; un objet sans valeur qui ne vaut pas la peine de ce souvenir du jour où c'était le début ma vie de merde.

Brice - "Salut Nakeomie... !"

Entendre sa voix me fait rater un battement. Mes yeux s'écarquillent me figeant debout. Pourquoi cette réaction ? Ma vision se brouille de larmes qui se mettent à coulées doucement sur le tapis... Mais pourquoi ?

Brice - "... Je te souhaite un joyeux anniversaire. Désolé de ne pas être là pour le fêter avec toi. Mais j'avais une urgence pour mes études... Ah et j'espère que tu n'es plus fâchée... ; si c'est le cas je vais te donner ce que tu voulais entendre ce soir."

J'avais besoin de lui, que je sois dans ses bras... me réconfortant. Je rigole perplexe par cette situation qui me dépasse. Tout me dépasse. Le soir dit-il ?

******

Le soir arrivait enfin. J'étais si anxieuse qu'allait-il me dire ? Avais-je envie de l'entendre ? Je cogitais dans toute la maison, nerveuse, perplexe, toutes les sensations gisaient, me traversait le corps. Je me figeais surplace pile au milieu du salon, me tournoyant le pouce me demandant ce qui me rendait si nerveuse...

Je me laisse tomber sur le sofa qui se situais juste derrière moi. Dans l'élan je ne ressentais aucune miette de peur. Si je pouvais être comme cela tout le temps, ne pas ressentir de peur. Savoir où atterrir si je perds mon équilibre. Ressentir cette confiance inébranlable. J'inspire d'exaspération fatigué d'attendre car la patience me rongeait littéralement les ongles.

Je m'enroule sur le sofa criant de fatigue et je fini par atterrir sur mes fesses. Je grimace de douleur...

*** Ding dong ! ***


Brice ? Je me relève précipitamment et fonce vers la porte ; j'inspire longuement avant de tourner la poignée de ma porte.

Mes yeux recueillent un Juan me toisant et impatient. Mais ce n'est pas lui que j'attendais moi. Que me veut-il ? Il est d'abord parti sans dire un mot et maintenant il vient me toiser. Mais où est le respect ?

Ne m'attendant pas à recevoir une bousculade, Juan me traverse et entre sans prévenir.

Moi - Grognant " Hey ! Tu te crois où ? Dans ta chambre ?"

Il se retourne dans son élan et me lance des éclairs. Franchement son regard n'a rien avoir avec celui de tout à l'heure... Celui-ci est plus empli de rage. Il se met a fouillé du regard la pièce avant de se diriger vers la cuisine, aurait-il oublié quelque chose ?

Moi - Avec sarcasme. " Tu te serais perdu par hasard ?"

Il me redonne de l'attention et s'avance précipitamment vers moi, je recule machinalement et me retrouve coincé entre son regard et son corps. La température de mon corps augmente à vue d'œil. Qu'est-ce qui lui prend tout d'un coup ? Un temps il est froid, un autre temps il est contrarié et après il me bloque contre le mur. Je ne vais pas tarder à m'effondrer au sol tellement cette tension est insoutenable... Lui est de marbre, je le vois cogiter de l'intérieur face à ma désintégration face à lui. Que cherche-t-il à faire. Se prouver que son sex-appeal marche 24h sur 24 ?

Juan - " Depuis tout à l'heure tu ne fais que être désagréable avec moi. Dis-le-moi si t'a un problème."

Moi -"Non ! Je n'ai pas de problème avec toi."

Il m'observe longuement avant de prendre mon menton et de l'attirer près de son visage. Ma poitrine gonfle... Je ne peux plus respirer, j'ai l'impression que si je faisais encore un seul mouvement tout s'arrête. Il scrute minutieusement mon visage et enregistre chacune de mes réactions. Mon visage s'empourpre tandis que lui me lance un sourire malicieux.

Moi - "Tu peux m'expliquer ce que tu fais."


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🎀Corrigé par LapetiteHaribo1 .

Hey!! Tout le monde comment allez vous ?
Voici le chapitre 15....Je suis désolé de vous laissez avec une telle fin...Mais le suspense ne tue pas....

Entre Brice qui arrive et Juan qui est sur le point de s'emparer des lèvres de notre pauvre Nakeomie....

Ça sera un manège émotionnel pour elle .

Carole.😇

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