13. Le coeur en vrac.
Média : lily Allen
Fuck you.
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Annah.
Éparpillées sur mon lit, je me laisse emporter par le vide, oui le vide une douce sensation de liberté qui me submerge. Un temps de sentiment que je refoule, j'ai encore besoin d'elle. Pourquoi ne vient-elle pas me sauver de mon ennuie ? Pourquoi ne vient-elle pas me cajoler comme avant ? Je suis seule ; où est-elle ? Elle m'a promis d'être toujours là mais que fait-elle ? Elle m'ignore elle se moque de moi.
Moi - En tirant mes cheveux. "Voyons Annah ne soit pas égoïste..."
Je ne suis pas égoïste, c'est elle qui l'est. Elle me laisse surmonter tout ça seule... De quoi tu parles, tu n'as rien à surmonter.
Moi - A voix basse. "Ferme-la, ferme-la."
Je souffre de son départ, je souffre de son éloignement ; je suis dépendante d'elle. Une fois elle a grandi, elle n'était plus la même, jamais à la maison, je devais écouter ces cris incessants tous les jours, seule, dans le noir, en larmes. Je tendais la main espérant que tu la prennes, mais laisse-moi rire ! Tu n'étais pas là. Le collège, le lycée, bientôt tu ne sauras plus là et je tomberais réellement dans l'obscurité.
Moi - En larmes. "Nakeomie ? Sauve-moi, je t'en prie ..."
Fais le comme quand on était petites. Je t'en prie ! Les soirs après leur dispute ils se bagarraient, papa et maman se jetaient des mots violents et toi tu étais là pour me réconforter - tout ira bien, ce n'est qu'un mauvais rêve - cette phrase était devenu le mot magique pour calmer mes crises d'angoisse, toi seule tu en avais le pouvoir et à chaque fois tu disais la phrase magique et ma respiration redevenaient normale, mon pouls se calmait, mes pupilles retrouvaient leur forme normale, mes mains se réchauffaient, mes pensées suicidaires s'envolaient. Mais depuis que tu ne viens plus me demander si je vais bien, tu ne t'es pas préoccupée de moi après le départ de papa, je me suis dit que toi aussi qui paraissait si forte était détruite par sa fuite. Je n'ai pas pensée à toi et tes sentiments, rien que à moi. Je suis égoïste ! Mais j'ai besoin que tu me dises la phrase magique, que tu me caresses les cheveux et que tu m'enlace pendant des heures. Toi et moi, ça me suffit.
***Flash-back***
Des pas qui résonnent dans les couloirs de la maison, ils sont de plus en plus fort, ils se rapprochent, on dirai des talons. Maman ? C'est à cette heure qu’elle rentre ? Papa, Nake et moi se sommes vachement inquiétaient pour elle. Un bruit sourd se fait entendre au rez-de-chaussée. Qu'est-ce que c'est ? On aurait dit une personne qui aurai trébuchée. Devrais-je aller voir ? Mais j'ai peur. Nakeomie !
Je la pousse régulièrement pour qu'elle sorte de son sommeil, mais avec ma force de mouche, je ne réussis qu'à la faire pivoter dans le sens opposé. Fait chier ! Ah les chatouilles !
Je la chatouille de tous les côtés avant de la voir se réveiller comme une ahurie. Elle me dévisage l'air de me demander pourquoi je la réveille, je lui explique la raison et nous voilà à la chasse à l'homme.
Armée d'un oreiller, on s'aventure dans les sombres couloirs de la maison, des couloirs interminables avec des tableaux d'une valeur inestimable. Papa est riche c'est comme ça. Au fur et à mesure, nous nous avançons dans les couloirs qui se rétrécissent. Les escaliers ! Nakeomie me fait mine de ne pas faire de bruit. On descend les escaliers tout doucement ; j'essaye de passer devant elle mais elle me barre le passage et me demande de rester derrière elle. Je l'aime tellement, elle est si courageuse.
Des pas se font entendre vers notre direction ; on se cambre pour accueillir cet intrus qui pouvais être maman.
Et là Nakeomie se jette sur la personne tout en l'étouffant de son oreiller. J'allume la lumière.
A ce moment nos six yeux réunies s'écarquillaient à la vue notre mère saoule et pompette, les vêtements déchirés, les cheveux décoiffés, c'est quoi ce bordel ?!
??? - "Kidi d'où sors-tu ? Et tu rentres saoul ; es-tu un exemple pour tes filles ?"
Mon père fronce les sourcils à la découverte de cette image pitoyable, ses traits de visages tellement doux se transforme et font de lui une personne sévère et radicale. Cette homme latino âgée d'une quarantaine d'années, père de deux enfants, marié avec une bombe atomique. Il faut le dire, ils se sont bien trouvés ces deux-là, il avait beau être gentille et cette personne qui pardonne tout mais mon géniteur ne supportait pas la " vie de débauche" surtout venant d'une femme mariée. J'avais le sentiment qu'il ne pouvait supporter cette image, que cette fois-ci, il ne l’a pardonnerait pas, cette fois-ci c'était -la fin du début- mon père allais divorcer, Nakeomie le savais que ça allait arriver mais elle était calme, compréhensible alors pourquoi ce regard de désolation. Pourquoi ? Depuis ce jour le silence pèse entre nous quatre et c'est là, oui c'est là que Nakeomie s’est éloignée de moi. Tout est de ta faute maman, tu as foutu notre vie en l'air !
...
Mes souvenirs du début, de tous mes tourments me rendent nostalgique en perdre mon sang froid. La solitude me rend nerveuse, le faux sourire de mère m'énerve, la froideur de Nakeomie me fait mal. Quel est mon échappatoire ? Qui pourrait me sauver.
***ding dong***
On sonne ? Devrais-je aller ouvrir ?
Je me lève précipitamment pour aller dire au malpoli qui ose vouloir me rendre sourde... J'ouvre la porte brusquement.
Moi - Avec sarcasme. "La sonnette, ce n’est pas un jouet !"
J'ouvre les yeux et je découvre devant moi Alain. Alain ! Mais qu'est-ce qu'il fait chez moi ? Qui lui a donné mon adresse. Purée il est trop mignon avec cette mine de "je n'ai pas fait exprès".
Alain - Gêné. "Désolé, je… J'étais un peu nerveux... Euhh on est tous là... On t'attend."
Je reste devant lui hébété, me rappelant petit à petit qu'on c'était promis de se revoir mais je n'étais pas informé du jour.
Alain - "Tu avais oublié ?"
Moi - "Non, je ne savais pas que c'était aujourd’hui mais pas grave j'ai besoin de compagnie."
Il me sourit tendrement et j'entame les escaliers avec lui. Le silence est lourd entre nous, mais pourtant je sens qu'il veut me parler. J'interrompt cette mascarade et me place devant lui machinalement.
Me voilà prise dans mon piège. Que vais-je lui dire... N'importe quoi...
Moi - "Je te trouve mignon."
Je me rends compte de mes paroles et m'en pourpre à la seconde. Il rigole avant d'arranger une de mes mèches rebelles.
La dernière fois qu'un garçon m'ait arrangé les cheveux il m'a embrassé.
Alain - En souriant. "Toi aussi tu es très belle."
Ces mots font une mélodie dans ma tête. Pourtant je sais déjà que je suis belle puisque c'est Nakeomie qui me l'a dit. Mais venant de lui avec son expression si sincère, ses mouvements harmonieux, je craque littéralement.
Je lui prends la main l'invitant à finir notre marche.
La lumière de dehors m'aveugle tellement que j'ai l'impression d'avoir enfin trouvé mon échappatoire, d'être vraiment libre.
Devrais-je espérer ?
A suivre....
✏Corrigé par LapetiteHaribo1.
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Hey ! Comment allez vous ?
On se retrouve ce Dimanche pour le chapitre 13 qui explique pal mal de choses sur la famille wilgner n'es ce pas ?
- le mépris de Nakeomie pour sa mère
- l'admiration d'Annah pour sa soeur
- le divorce .
Bien j'ai une idée vraiment génial pour les lecteurs avec plein d'imagination. Je vous propose de me faire part d'une scène entre deux personnages du livre que vous voulez voir
😇😇 à la prochaine mes chères lecteurs .
Je vous aime et merci pour tout. 👢
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