Chapitre 23 : Explication

Juste un petit mot pour vous rappeler de voter et de commenter si l'histoire vous a plu! Et d'ailleurs, j'adorerai avoir vos avis sur les personnages! (PS: Je suis pas mal déçue de mes derniers chapitres parce que j'ai la fin en tête mais pas les chapitres qui précèdent. Je vais donc prendre sûrement un peu plus de temps pour réfléchir mais ce sera pour avoir une fin de meilleure qualité :) )

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Je ne suis pas sorti de mon lit pendant une journée. J’ai pensé, encore et encore et j’ai essayé de trouver des preuves. Rassurez-vous, j’ai rapidement compris. Le tatouage sur son ventre. C’est l’élément principal de ma découverte. J’ai hésité à lui passer un coup de fil pour lui dire que ce n’était qu’une enflure et qu’il m’avait menti en se cachant derrière Anonyme mais je n’en avais même pas le courage.

J’avais plusieurs appels manqués. Certains de Liam, d’autre d’Harry. Mais je ne répondais pas ; sous mes couettes, tourné contre le mur, j’étais pensif.

Alors que je suis complètement déchiré entre l’idée de croire Liam et celle de me monter contre lui, j’entends la sonnerie de la porte d’entrée qui retentit dans tout l’appartement. Je suis dans un premier temps surpris et je m’accroche aux draps pour me cacher dessous. A la deuxième sonnerie, j’hésite encore mais je finis par relever mes grosses fesses de mon matelas pour rejoindre l’entrée. Imaginez la classe, moi, habillé de la fameuse chemise hideuse offerte par mon frère et que j’avais porté à mon arrivée à Kingsley ainsi qu’un bermuda tout à fait écœurant et d’un kaki à en faire gerber la voisine du deuxième étage. Forcément, quand j’ai ouvert la porte, j’ai eu le droit à un regard désapprobateur de la part de Harry ou plutôt Anonyme.

-Ca te déprime autant de m’avoir quitté pendant deux jours ? Demande-t-il avec un air moqueur.

Je me contente de grimacer puis de lui lancer un regard rempli de mépris, signe que je ne suis pas prêt à rire à ce genre de vannes. Il soupire, frôle mon épaule et passe à mes côtés pour aller s’installer sur le grand canapé du séjour.

-J’adore quand tu portes un sourire comme celui-ci mon Louis, ajoute-t-il d’un ton ironique.

Décidément, sa technique pour mettre une meilleure ambiance tombe à l’eau. Dommage pour toi, Styles.

-Alors tu comptais me le dire quand, abruti ? M’emporté-je soudainement.

Je le vois qui sursaute et qui pose une main sur son cœur. Il a l’air de moins faire le malin tout à coup et il fronce les sourcils. Pire que les gens qui me mentent, je hais les gens qui font semblant de ne jamais avoir menti. L’envie de prendre son visage et de l’encastrer dans le mur le plus proche surgit dans ma tête et je serre les poings pour retenir mes mains.

-De quoi tu parles ? Demande-t-il d’une voix douce et presque tremblante.

-Je te parle de Anonyme. De ton putain de tatouage et du jeu que tu joues avec moi. Tu me prends vraiment pour le pire des cons, bordel ! Pourquoi tu as inventé Anonyme ? Explique-toi, bon sang !

Alors que je me lance dans un monologue sans fin, je vois son visage qui s’abaisse. Il triture le bas de son tee-shirt avec une petite moue sur les lèvres. Je m’interromps et je fronce les sourcils avant de m’avancer vers lui.

-Si j’ai créé Anonyme, c’est parce que j’étais certain que tu ne voudrai jamais m’adresser la parole si tu savais que j’étais Harry Styles. Tout simplement parce que Liam t’aurait déjà raconter un tas de connerie sur moi et que tu ne me verrais plus de la même façon. Mais finalement, nous en sommes venus à nous aimer donc… Ecoute, je m’excuse, Louis. J’ai vraiment merdé sur ce coup là.

Je l’écoute attentivement puis je lâche un long soupir en me tirant les cheveux. C’est tellement compliqué. Harry est impossible à cerner et je ne saurais jamais s’il est sincère quand il me dit ces mots. En tout cas, j’aimerais qu’il le soit parce que je l’aime et que je ne veux pas le perdre. J’ai beau lui en vouloir, je suis toujours autant amoureux de lui et ce n’est pas forcément les mots de Liam qui pourront m’arracher des bras d’Harry.

-Oui, je pense que tu me dois quand même beaucoup d’excuse, murmuré-je, comme pour moi-même.

Il se relève du canapé et s’avance vers moi. Ses bras encerclent ma taille alors qu’il me serre contre lui en caressant mes cheveux avec douceur. Forcément, s’il fait ce genre de choses, je ne risque pas de résister bien longtemps. Le problème avec Harry, c’est qu’il a le don de me rendre faible rien qu’avec un seul regard et c’est tellement insupportable de ne pas pouvoir lui en vouloir. Il mériterait plutôt que je le déteste pour m’avoir menti mais c’est plus fort que moi, je l’aime réellement.

-Je voudrais que tu me pardonnes. Je doute que ce genre de chose se reproduise. Je t’aime Louis, ajoute-t-il en caressant mes cheveux avec tendresse.

C’est plus fort que moi. Je suis incapable de lui résister, de le repousser et de lui dire d’aller se faire foutre. Ne me demandez pas pourquoi, même si je pense que c’est en parti parce qu’il me rend heureux. Il est simple même si ses idées sont complètement loufoques mais il est lui-même et c’est ce que j’aime chez Harry.

Et puis je lui ai pardonné. Sûrement comme le pire des imbéciles d’ailleurs.

Par la suite, j’ai passé mes journées enfermé chez moi à attendre un coup de fil d’Harry mais apparemment, il n’était plus d’humeur à me parler. J’ai passé des jours entiers à m’enfiler des pots de Nutella en regardant des films romantiques à en devenir cul-cul la praline. J’étais dans une espèce de dépression pour un rien. Simplement parce que l’homme que j’aimais n’était pas foutu de me rappeler. Et de mon côté, je décidais de ne pas lui passer un coup de fil. Il croirait sûrement qu’il m’avait complètement gagné et que je lui aurais complètement pardonné.

Quant enfin j’entends mon téléphone sonner, je baisse les yeux sur l’appareil et le saisi rapidement avant de répondre sans même regarder le numéro de mon interlocuteur. C’est une énorme déception quand j’entends la voix de Liam.

-Tu attendais un coup de fil ? Demande-t-il.

-Non. Je t’écoute Liam, marmonné-je.

-Je voulais simplement m’assurer que tout va bien et que tu ne t’ennuies pas trop sans moi. Et puis ça me fait chier qu’on se soit séparé sur une dispute.

Je glisse le portable entre mon oreille et mon épaule et je racle le fond du pot de Nutella en soupirant.

-Ouais, moi aussi.

-Tu es sûr que tout va bien ? Tu peux me faire des phrases longues quand tu me parles hein ? Rit-il au bout du fil.

-Excuse-moi, je… Je mange devant une émission de télé pourri. Des Américaines bourrées de frics qui exposent leur vie trépidante.

Il éclate de rire et je me mets moi aussi à rire. La vérité c’est que je ne lui ai pas complètement pardonné mais quand on ne parle pas d’Harry, tout roule entre nous, nous redevenons Liam Payne et Louis Tomlinson, des meilleurs amis comme les autres.

Je l’entends pousser un petit soupir et j’arque un sourcil.

-Et toi, tout va bien ?

-Pas vraiment. Zayn est parti en France il y a quelques jours. Apparemment il a rejoint un groupe d’amis et ils partent toujours à la même période pendant les vacances.

J’ouvre de grands yeux.

-Tu veux dire qu’il t’a laissé seul pour rejoindre ses amis en France ?

-C’est un peu ça oui.

-Quel enfoiré ! M’exclamé-je. Qu’est ce que tu fous encore avec lui ? En plus, tu les as vu ses amis ? C'est pas des pétasses avec des ballons de baudruches ou des types super bien foutu ?

-J’en sais rien. Mais je lui fais confiance, affirme-t-il.

Et nous en revenons là. La confiance. C’est ce qui m’effraie le plus dans ma relation avec Harry. Je ne sais pas si nous avons instauré cette notion dans notre couple. Je ne sais pas si Harry me fait confiance et si je peux lui faire confiance. J’aimerais être certain et affirmer que oui, je lui fais entièrement confiance mais depuis ma triste découverte d’Anonyme, je suis plus hésitant. Et en plus de ça, Liam en avait rajouté une couche en me disant qu’il avait fait pareil avec cette fille, Ally. Je ne sais d’ailleurs même pas si je dois faire confiance à Liam. Certes, je le connais depuis plus longtemps qu’Harry mais j’ai l’impression que ce n’est pas une bonne raison.

-Je reviens bientôt à Londres. C’est l’affaire de quelques jours. En tout cas, ma mère m’a cuisiné un plat français hier, délicieux, se réjouit-il.

-Bonne nouvelle, marmonné-je.

Il soupire une nouvelle fois puis il y a un grand silence qu’aucun de nous deux n’ose interrompre. J’aurai presque envie de dire que la tension est palpable parce que nous retenons notre souffle. On ne sait plus vraiment de quoi parler et je pense qu’on a épuisé tous nos sujets de conversations lorsqu’on est en colère l’un contre l’autre.

-Harry va bien ? Essaye-t-il d’une petite voix.

Forcément, quand on ne sait pas de quoi parler, nous parlons d’Harry.

-Oui. Ca fait un moment qu’il ne m’a pas rappelé et je n’ose pas vraiment le faire non plus.

-Ecoute, j’aimerais vraiment qu’on se réconcilie donc on n’a qu’à faire un marché ou un truc dans le genre. Je promets de ne plus parler d’Harry.

-Si c’est un marché, je dois promettre quelque chose, moi aussi, ajouté-je.

-Alors promet moi que tu garderas à l’esprit tout ce que je t’ai raconté à propos de lui. Vrai ou faux, ça pourra te servir.

Je hoche la tête comme si mon colocataire se trouvait devant moi puis je le salue avant de raccrocher. Je reprends mon émission « passionnante » en avalant ma cuillérée de Nutella.

Dans la soirée, mon portable vibre contre ma cuisse et je l’empoigne, le déverrouille. J’ai un nouveau message d’Anonyme. Je fronce les sourcils et l’ouvre avant de le lire.

« De Anonyme : Je t’aime. Désolé de ne pas avoir appelé mais j’étais débordé. Donc voilà, je t’aime, princesse. »

Je rougis devant mon portable et puis je me demande ce qui l’a poussé à écrire ce message. « Si tu savais, Tomlinson. » Me chuchote une petite voix.

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