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[ Londres, 2010 ]
older, sasha alex sloan
Octobre venait de prendre fin et, déjà, le froid avait fait son entrée. Désormais, le parc était totalement vide et les salles de classes remplies à l'heure du déjeuner ou après les cours. Les radiateurs étaient maintenant brûlants et une odeur de chaud envahissait les couloirs, et Harry se brûlait à chaque fois qu'il en frôlait un, oubliant qu'ils étaient en marche.
Taylor et lui faisait donc leurs devoirs parfois dans la chambre de Taylor, parfois dans la chambre de Harry. Enfin. Harry passait le plus clair de son temps chez Louis, étant donné que Zayn finissait les cours plus tard que lui et que Perrie dormait avec lui. Avec Louis, ils avaient déplacé la majeure partie de ses vêtements, de ses livres et il avait accroché ses photos au-dessus de l'ancien bureau de Niall, désormais le sien.
Zayn n'arrêtait pas de se s'excuser, et cela amusait Harry. Le garçon n'en avait absolument rien à faire de dormir, manger, et presque habiter dans la chambre de Louis. Et puis, il savait que Zayn était bien content que sa copine dorme avec lui, et Harry ne voulait clairement pas dormir dans la même pièce que ces deux-là.
Il avait déjà rencontré Perrie et, en ce moment, elle passait pas mal de temps avec Louis, Harry et Zayn, souvent lorsqu'ils mangeaient. Harry la trouvait sympa. Ce n'était pas la fille la plus intelligente qu'il ait vu, mais il l'appréciait. Niall lui avait parlé quelques fois au téléphone et cela faisait des jours qu'il les boudait parce qu'ils « l'avait remplacé ».
Mais, même si Perrie n'était pas aussi désagréable que Louis et Harry l'avait imaginé pendant leurs soirées où ils parlaient de tout et de rien, il préférait tout de même rester chez Louis. Celui-ci lui avait fait faire une clef, et avait demandé à avoir plus de serviettes de bains, ainsi qu'une deuxième panière de linge sale. Et, à présent, c'étaient les vêtements qui se trouvaient chez Zayn qui étaient au cas où.
Ce soir-là, Louis rentra plus tard, et Harry lisait sur son lit lorsqu'il ouvrit la porte. Quand il entendit ses mouvements précipités, Harry jeta un coup d'œil par-dessus son livre et vit Louis mettre rapidement quelque chose sous son lit avant de se relever et de se retrouver nez à nez.
- Ça va ? fit Harry. Ses pieds reposaient contre le mur et sa tête pendant dans le vide, dans le trou laissé pour l'échelle.
- Bien sûr ! répondit Louis, rayonnant, en se reculant pour sortir un cahier du tiroir de son bureau. Comment s'est passé ton exam' de littérature ?
- Bien, je crois, fit Harry, Louis à l'envers dans son champ de vision. Les résultats sont la semaine prochaine. Et le tien, les résultats étaient aujourd'hui, non ?
Il se trouve que Louis avait eut un examen de littérature quelques jours avant, et c'était Harry qui l'avait aidé à réviser, sous l'arbre, pendant que Taylor lisait distraitement et que Zayn et Perrie avaient disparu – Harry ne voulait pas savoir pourquoi.
- J'ai eu 18, dit Louis sans regarder Harry. Celui-ci se redressa et le regarda les yeux ronds. Louis se retourna et rit en croisant son regard.
- Quoi ? fit-il.
- Tu as eu 18 ? Mais c'est génial !
- Je sais !
Finalement, ils ne mangèrent pas chez eux et Harry invita Louis à la pizzeria pour fêter ça. Et cela faisait parti d'un des endroits dont Harry avait retenu le chemin. Ils mangèrent lentement, trop pris dans leur conversation pour penser à la pizza, et finirent par se faire virer du restaurant, qui allait fermer.
Ils rentrèrent au lycée mais n'étaient pas fatigués, alors ils regardèrent un film, tout les deux blottis contre le mur du lit du haut. Et Harry avait terriblement – terriblement – envie de poser sa tête sur l'épaule de Louis, mais il ne le fit pas. C'était débile. Il l'avait déjà fait une fois, mais il avait trop bu, et Louis avait rit de son état le lendemain, lorsque sa gueule de bois l'empêchait de réfléchir. Il avait surement mangé quelque chose qui n'était pas frais, pour avoir tant envie de faire ça. Il s'endormi tard, ce soir-là, mais il entendit Louis qui n'arrivait pas non plus à dormir.
-
- Non, pas question que je fasse équipe avec toi ! entendit Harry. T'es nul, tu viens de louper trois balles de suite !
Harry était dans une salle de jeux au rez-de-chaussée et finissait une rédaction pendant que Zayn, Louis, Taylor et Perrie faisaient une partie de ping-pong. Et, à ce qu'Harry entendait, Zayn était aussi nul que d'habitude, pour que Louis cri comme ça. Sans relever la tête, il entendit un soupire et sentit quelqu'un s'asseoir à côté de lui. C'était Zayn.
- Toujours aussi doué, hein ? demanda Harry en levant les yeux vers lui.
- Tais-toi, toi, sourit Zayn en roulant des yeux. En face d'eux, Louis s'était lancé dans une partie contre les filles, et se faisait massacrer. Est-ce que... est-ce que Louis va bien ? continua-t-il. Il a l'air un peu... J'en sais rien, il en fait trop, beaucoup plus que d'habitude.
Harry fronça les sourcils et jeta un regard en direction du garçon, qui ne cessait de crier que Taylor et Perrie trichaient. Mais c'était habituel. Cependant, il se repassa dans sa tête les derniers matins, et Louis était déjà habillé, douché et coiffé lorsque le réveil d'Harry sonnait, et le petit déjeuner était déjà près. Et lorsqu'il se levait la nuit pour aller boire ou aux toilettes, Louis tournait sans cesse dans son lit, peu importe l'heure.
Zayn fut rappelé par Louis, qui s'excusait, et le garçon reprit la raquette pour jouer. Louis aperçu qu'Harry l'observait et lui fit un signe de la main. Harry baissa instantanément les yeux sur sa copie en rougissant et ferma les yeux. Il fallait vraiment qu'il arrête de faire ça.
silhouette, aquilo
En rentrant, Harry et Louis, aidés de Taylor, avaient fini de ramener les affaires d'Harry dans la chambre de Louis. Ils avaient pris ses derniers pulls, les livres qui se comptaient par dizaine, qu'il avait empilé comme il pouvait dans les tiroirs et le placard de son bureau, ainsi que son petit cactus qu'il avait acheté quelques semaines avant, qui vivait sa vie sur le petit balcon. Harry l'installa sur le rebord de la fenêtre et Louis promis au garçon de ne pas le bousculer lorsqu'il fumerait.
Taylor resta pour manger. Harry cuisina des haricots verts et du poisson pané pendant que Taylor et Louis discutaient en mettant la table. Alors qu'ils mangeaient, Taylor posait des questions sur Louis car, si elle connaissait très bien, elle ne savait rien de Louis.
- D'où tu viens, du coup ? fit-elle alors qu'Harry se servait un verre d'eau. Tu n'habites pas par-là, si ?
- Je suis de Doncaster. C'est cool. Un peu oppressant, surtout après avoir passé 16 ans, là-bas, mais c'est cool quand même.
- Je crois que le petit-ami de Gemma est de Doncaster, intervint Harry, pensif. Il faudra que je lui demande.
- Ouais. C'est quoi son nom ? Je connais tout le monde à Doncaster.
Harry chercha le fameux prénom, mais n'arriva pas à remettre le doigt dessus. Ils parlèrent de Doncaster pas mal de temps, puis de Redditch, et enfin la petite ville du sud de l'Angleterre d'où venait Taylor. Ils finirent rapidement de manger, mais restèrent longtemps autour de la table à discuter.
Louis s'était excusé auprès de Taylor pour son comportement de la dernière fois, mais Harry voyait bien que Louis s'efforçait de ne pas lui couper la parole lorsqu'elle lui posait une question. Il lui envoyait bien des regards interrogateurs pour n'avoir qu'un petit signe de sa part, mais Louis détournait le regard dans ses moments-là.
Alors qu'ils débarrassaient la table, Louis reçu un texto et Harry le vit froncer les sourcils devant son écran.
- C'est qui ? fit le brun.
- Euh... Ma sœur.
- Ta sœur ? répéta Harry.
Louis ne lui avait jamais dit qu'il avait une sœur. Peut-être parce qu'Harry n'avait jamais demandé. Dès qu'ils s'étaient rencontrés, Louis l'avait interrogé sur lui et sur sa famille et Harry lui avait raconté ; son père, sa mère, son beau-père, sa sœur, Redditch... Mais Louis n'avait jamais rien dit sur lui, appart quelques détails sur Doncaster, et encore.
- Tu as une sœur ?
- J'en ai plusieurs, mais ce n'est pas le sujet.
Il avait l'air perdu et fixait l'écran de son téléphone sans regarder Harry quand il lui parlait. Taylor fit signe à Harry pour lui demander si elle devait s'en aller et Harry lui fit un petit hochement de tête et un sourire désolé, mais Taylor balaya l'air de sa main comme pour dire que ce n'était rien. Harry se retourna vers Louis, qui serrait encore son téléphone.
- Hey, tout va bien, souffla Harry en s'approchant, ne sachant pas trop quoi faire. Dis-moi ce qu'il se passe, ou ne me dit pas, fais comme tu veux.
Il paniquait. Comme un abruti. Il paniquait alors que Louis fixait son téléphone sans bouger et que des larmes commençait à perler au coin de ses yeux.
- Louis, chuchota Harry en posant sa main sur le poignet du garçon pour lui prendre son téléphone. Louis continua de regarder dans le vide et Harry baissa la tête pour croiser son regard. Dès qu'il aperçu les yeux d'Harry, Louis y accrocha les siens et sa main serra le poignet d'Harry, qui tenait toujours celui de Louis. Louis, ça va aller, je suis là. Je suis juste là, calme-toi. Tout va bien, répéta Harry, ne sachant pas quoi dire d'autre.
Louis hocha doucement la tête et la tourna lentement, sans lâcher Harry. Il respira profondément et Harry se força à faire pareil, car il pouvait presque entendre son cœur battre contre sa poitrine. Puis, Louis fronça les sourcils et murmura :
- Putain de merde.
-
Louis sortit de la salle de bain quarante minutes après y être entré. Lorsqu'il était sorti de sa stupeur, il s'y était précipité pour s'enfermer et Harry avait d'abord eut peur en entendant l'eau couler, mais Louis lui avait crié à travers la porte qu'il prenait simplement une douche. Alors, Harry l'avait attendu assit à la table, après avoir fait la vaisselle, et buvant un café en lisant. Il n'avait pas regardé le téléphone de Louis qui était toujours sur le bureau où Harry l'avait posé.
Quand il déverrouilla la porte, les cheveux de Louis étaient toujours mouillés et il adressa un sourire gêné à Harry avant de s'asseoir en face de lui.
- Tu en veux un ? demanda Harry en désignant son café.
Louis fit non de la tête et Harry replongea dans son livre. Il ne voulait pas pousser Louis à parler, il n'avait pas besoin de savoir ce qui l'avait mis dans cet état-là. Enfin, il brûlait d'envie de savoir ce qui l'avait fait, mais c'était à Louis de décider s'il avait besoin d'en parler.
- Donc, c'était ma petite sœur.
- On n'est pas obligé d'en parler, Lou.
Cela avait glissé tout seul, sans qu'Harry ne s'en rende compte. Il voulait simplement que Louis se sente en sécurité, il voulait juste le réconforter. Il fallait qu'il arrête de dire des choses débiles.
Pourtant, il observa un minuscule sourire passer sur les lèvres de Louis avant qu'il ne reprenne :
- Si. Je veux que tu saches.
Il prit une grande inspiration avant de souffler.
- C'était Lottie, ma sœur. Elle vient tout juste de se faire offrir un téléphone par ma mère alors je peux savoir tout ce qu'il se passe à la maison et que ma mère ne veut pas que je sache. Du genre toutes les bêtises que les filles font.
- Tu as combien de sœurs ? demanda timidement Harry, craignait que cela soit un terrain glissant. Mais Louis, qui faisait taper ses doigts sur le bois de la table, sourit à cette évocation et sourit : J'en ai quatre. Lottie est la plus grande, elle a eu douze ans cet été. Puis Fizzy, qui en a eu dix une semaine après Lottie. Et les petites dernière, Daisy et Phoebe, qui en ont six. Et demi. Il faut dire le et demi, parce que la dernière fois que je les ai eus au téléphone, elles m'ont un peu engueulé parce que je l'ai oublié.
Harry sourit et se demanda pourquoi i n'avait jamais demandé. Louis n'avait jamais été bavard en ce qui concernait son passé mais, pourtant, il semblait aimer ses petites sœurs de tout son cœur. Il ne continua pas et se leva pour prendre son téléphone sur le bureau et se rassit, le déverrouilla et le posa devant Harry pour qu'il le regarde. Mais le garçon gardait les yeux fixés sur Louis et lui demanda :
- Tu es sûr que ça ne fait rien si je le sais ? Est-ce que Niall le sait ?
- Non, répondit Louis sans aucune hésitation. Non, Niall ne le sait pas et non, ça ne fait pas rien que tu saches. J'aimerais que tu saches ça, parce que ça fait un peu parti de moi, quand même.
Harry hocha la tête et baissa la tête vers l'écran posé sur le bois de la table. Dessus s'affichait la conversation entre Louis et sa sœur. Il essaya de ne pas regarder les messages d'au-dessus, mais il cru voir son prénom dans un de ceux de Louis. Il se concentra sur la photo que Lottie avait envoyé.
C'était une simple enveloppe blanche, juste assez grande pour contenir une lettre. Une adresse à Doncaster – surement la maison de Louis – était inscrite dessus d'une écriture presque illisible. Sur la ligne destinataire était inscrit Louis Tomlinson, et Harry du plisser les yeux pour reconnaitre le nom de Louis. Sur la ligne d'en dessous, réservée à l'expéditeur, le nom de Troy Austin était écrit, tout aussi illisible. Le message de Lottie disait : Je fais quoi ?
- C'est mon père, expliqua Louis quand Harry releva la tête vers lui.
- Ton père ?
- Ouais. Tomlinson, c'est le nom de mon beau-père. Troy s'est barré quand j'étais bébé, et, à mon avis, je n'étais pas vraiment autre chose qu'un accident.
- Oh.
- Merci pour ton soutient, Haz, sourit Louis, et Harry baissa la tête avec un petit sourire idiot à l'entente de ce surnom que Louis n'avait encore jamais utilisé. Enfin, ce n'était pas vraiment un enfoiré, à cette époque. Il habitait aux Etats-Unis, mais il m'envoyait des lettres, et on correspondait assez souvent. Ma mère n'était pas vraiment d'accord, mais c'était mon père, alors qu'est-ce qu'elle pouvait bien faire ?
Il s'arrêta un instant pour se lever et se servir un verre d'eau, et Harry remarqua qu'il tremblait, mais ne fit aucune réflexion. Il regarda Louis se rasseoir, boire un peu, se racler la gorge et rendre :
- Un jour, je devais avoir douze ou treize ans, il s'est pointé chez nous. Je me souviens que c'est Mark qui avait ouvert, Lottie, qui avait à peine six ans, dans les bras. Enfin bref, il s'est un peu énervé et a expliqué à ma mère qu'il avait loué une caravane et qu'il voulait m'emmener avec lui pour les vacances, qui commençaient deux jours plus tard. Et elle m'a laissé y aller, mais je savais qu'elle était inquiète.
Harry croisa le regard bleu de Louis et remarqua qu'il faisait tourner son verre dans ses mains. Ses yeux étaient larmoyants, et Harry voulu dire quelque chose, mais il ne trouva rien.
- Et j'y suis allé. Je suis parti en vacances avec lui, et c'étaient les meilleurs de toutes ma vie. Et je croyais que mon père aussi, c'était le meilleur. On se couchait à pas d'heure, on mangeait de la glace pour le petit déjeuner. Il m'a emmené faire un tour à Londres, puis on est allé voir la mer, où on a fait du cerf-volant. C'était cool mais, maintenant, je réalise qu'il voulait juste se faire aimer et que, les glaces aussi tôt dans la journée, ça donnait super mal au ventre.
Il pouffa et Harry lui sourit tristement. Désormais, les yeux de Louis, qui avaient balayé la pièce depuis qu'il avait commencé à parler, était accrochés à ceux d'Harry. Sans cesser de le regarder, il reprit :
- Et je ne sais pas ce qui m'a pris, peut-être que je me sentais enfin bien, et que j'avais enfin l'impression d'avoir un père, alors je lui ai dit que j'étais gay.
Harry haussa les sourcils, ne donnant pas plus de réaction. Bien sûr qu'il savait que Louis était gay, il était stupide, mais pas autant que ça. Louis avait des réactions beaucoup trop exagérées, comme la fois où il était allé prendre une douche parce qu'une fille l'avait embrassé où le cirque qu'il faisait quand Perrie et Zayn étaient un peu trop collés, pour aimer les filles.
- Et qu'est-ce qu'il a dit ? demanda Harry d'une voix douce.
Louis fronça les sourcils, et Harry se demanda un instant si son manque de réaction l'avait perturbé.
- Rien. Il a juste... Il a juste roulé encore plus vite et quand on est arrivé devant chez moi, il ne m'a même pas regardé, même pas dit au revoir. Il n'a plus jamais répondu à mes lettres. Jusqu'au jour où, je ne sais pas comment, il a réussi à récupérer mon numéro de téléphone. J'avais quinze ans et mon téléphone était mon cadeau de Noël. Le premier message est arrivé le vingt-sept décembre. Et pendant presque six mois, il m'a insulté, il m'a humilié. Pédale. Pédé. Fillette. Bref, ce n'étaient pas les insultes les plus originales que j'ai entendues dans ma vie.
Il rit nerveusement alors que ses larmes commençaient à couler sur ses joues. Harry se pencha en avant pour effleurer son bras et souffla :
- Lou.
- Lorsque je l'ai dit à ma mère, elle était folle de rage. On a porté plainte. On a attendu des heures au commissariat avant que notre tour vienne. C'était horrible. Fizzy hurlait depuis sa poussette et Lottie s'accrochait à moi, ne sachant pas ce qu'il se passait.
Il quitta le regard d'Harry pour jeter un œil au pouce du brun qui effleurait doucement son bras. Puis, il essuya ses yeux sur la manche de son t-shirt et fini difficilement : Le jugement n'a pas vraiment tardé, puisqu'on avait toutes les preuves. Il a dû nous payer un dédommagement et avait l'interdiction de m'approcher à plus d'une certaine distance et de me contacter. Mais bon, j'imagine que les mecs comme ça n'en ont pas grand-chose à foutre, de la loi.
Harry prononça le prénom de Louis et se leva pour le prendre dans ses bras. Louis ne réagit pas vraiment pendant les premières secondes mais s'accrocha finalement au t-shirt d'Harry et pleura encore un peu sur son épaule. Harry ne dit rien, caressant simplement les cheveux de Louis jusque celui se calme. Maintenant, après quelques secondes, cela était bizarre de tenir Louis dans ses bras et il ne savait pas vraiment quoi dire ou faire, mais il sentait que Louis était toujours agrippé à son t-shirt. Il se racla la gorge.
- Il faudrait en parler à ta mère. Qu'elle aille au commissariat.
- Ouais, souffla Louis. Il posa son front contre l'épaule d'Harry et reprit : Merci d'être là, Hazza.
- C'est normal. Est-ce que... Je suis désolé, mais est-ce que tout ça à un rapport avec tes insomnies ?
Louis écarta sa tête pour regarder Harry et, celui-ci, un peu gêné, retira ses mains du dos du jeune homme pour reculer un peu. Louis fronça les sourcils et Harry ne cessait de se répéter qu'il était l'idiot de le plus stupide que la Terre ait jamais porté. Il baissa la tête, faisait tourner le bout de sa bottine sur le sol.
- Non, répondit Louis. Comment... Est-ce que tu m'espionnes, Styles ?
Harry releva la tête et fut soulagé en voyant Louis sourire. Il répondit en haussant les épaules :
- Tu es toujours réveillé quand je me réveille le matin et quand je me lève dans la nuit, alors...
- Ce n'est pas grave, ça, répondit Louis. C'est le stress, probablement.
Harry ne redit rien là-dessus, de peur que Louis se remette à pleurer, parce que le voir les yeux rougis était certainement le pire spectacle auquel Harry ait assisté. Louis reprit silencieusement son téléphone et chuchota à Harry qu'il appelait sa mère, et qu'il n'avait pas de soucis à faire s'il criait ou pleurait un peu. Il s'enferma dans la salle de bain pour la deuxième fois de la journée.
Pendant ce temps, Harry se changeant et se coucha. Il entendit Louis parler un peu fort, des larmes dans la voix, et il serra les paupières. Il s'endormi en peu de temps, le bout du pouce avec lequel il avait effleuré le bras de Louis le brûlant un peu.
j'ai écrit ce chapitre il y alongtemps et, après relecture, je n'en suis pas vraiment satisfaite mais bon...
avez-vous aimé ?
quelques petites révélations sur le passé de Louis, qu'en avez-vous pensé ?
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