16

[ Londres, 2010 ]


time, NF

On dit qu'avant la tempête, règne le calme. Et Harry n'avait jamais autant cru à un proverbe que celui-ci en cet instant précis.

Sa vie, qui, à cause de l'accident, était devenue stressante et peu amusante, était redevenue normale après que Zayn soit revenu au lycée. Et, pendant un laps de temps, celle-ci était tellement plaisante qu'il aurait voulu que cette période ne s'arrête jamais.

Les professeurs avaient enfin cessé de leur donner une quantité étouffante de devoirs, et il n'était plus obligé de passer ses soirées à réviser. Au lieu de ça, il les passait dans les salles de jeu entouré de Taylor, Louis et Zayn, et ils disputaient tous ensemble des parties de ping-pong. Où, parfois, il les laissait jouer et s'allongeait sur un canapé pour lire.

Louis avait fini de lire les livres qu'il avait acheté, et Harry et lui avaient passé des soirées, voir des nuits entières, à en parler, à débattre à demie-voix blottit l'un contre dans le noir. Zayn dînait tous les soirs avec eux, et ils regardaient des films tous ensemble. Taylor lui apprenait à se servir de son appareil photo qu'elle avait reçu pour son anniversaire, un model extrêmement perfectionné dont Harry ne comprenait pas toutes les fonctionnalités, mais les photos qu'il réalisait dans le parc commençaient à vraiment ressembler à quelque chose de pas mal.

Tout allait bien. Il respirait enfin.

Puis la tempête passa, si rapidement qu'Harry ne s'en était même pas rendu compte sur le moment. Il avait juste su lorsqu'il était rentré.

Perrie avait quitté Zayn. Mais, elle ne l'avait pas simplement dit, comme ça, comme si ce n'était pas assez lourd pour le garçon. Elle le lui avait craché, lui répétant qu'il était pathétique et qu'il n'était même pas capable de prendre soin d'elle, pour la simple et bonne raison que Zayn lui avait expliqué qu'il aimerait passer plus de temps avec Harry. Et Perrie l'avait lâché, comme ça. Alors qu'il y avait presque deux semaines, elle pleurait dans un hall d'hôpital parce que son petit-ami s'était fait renverser.

Harry ne comprenait pas. Pourquoi avait-elle fait ça ? Elle lui avait paru si gentille, si douce et si bien pour Zayn. Il se souvenait que son ami lui avait dit qu'elle ne voulait pas emménager avec lui, au début, de peur de virer Harry. Et, en dix minutes, elle avait remballé ses affaires et Zayn pleurait dans la chambre de Louis et d'Harry.

Et il était dévasté. Il répéta sans cesse la même chose, assis par terre, sa chaise roulante dans le coin de la pièce. Il répétait qu'il ne savait pas ce qu'il avait fait de mal. Il n'arrêtait pas de dire qu'il ne savait pas où il avait merdé, qu'il cherchait mais qu'il n'avait jamais rien fait de mal. Et Louis, qui était installé à côté de lui, comme Harry, avait beaucoup crié. Et Harry aussi, un peu, mais pas aussi fort que Louis. Ils lui avaient dit que rien n'était sa faute, qu'il avait été parfait, du début jusqu'à la fin. Ils lui avaient dit que c'était elle qui avait merdé, que c'était elle le problème, et non pas lui. Louis avait dit qu'elle ne le méritait pas, et Harry aurait tellement, tellement aimé que son meilleur ami le croit.

Mais il le connaissait. Zayn était le garçon le plus heureux de la planète. Il faisait rire les gens, et ne se prenait pas la tête. Et il n'était jamais vraiment blessé, grâce à son don de rire de tout, de ne rien prendre au sérieux. Mais Harry savait qu'il le faisait parce qu'au fond, il était comme lui. Parce qu'il pensait trop, qu'il tournait les problèmes dans tout les sens pendant des heures, tellement qu'il s'épuisait tout seul. Mais lui avait réussi à arrêter de le faire, contrairement à Harry. Et cela lui faisait mal de voir Zayn dans cet état-là.

Alors, ce soir-là, à peine deux jours après que Zayn ait commencé à pleurer, il avait demandé à Harry de dormir dans sa chambre. Parce qu'il craignait d'être seul, et parce qu'il avait besoin de se rappeler que les gens l'aimaient.

- Bien sûr que non, ça ne me dérange pas, répondit Louis en haussant les épaules quand Harry lui posa la question. Retourne dans sa chambre si tu veux, même. Tu n'étais là que parce que Perrie squattait, non ? reprit-il, moins sûrement, baissant les yeux au sol.

Et, en cet instant-ci, Harry eut un peu peur. Parce que Zayn était blessé, et que ce n'était que l'amour qui lui avait fait ça, même si ce n'était pas celui de sa vie, il le savait lui-même. Mais il pleurait quand même. Alors, pendant un instant, il songea à ce qu'il ferait si Louis le repoussait maintenant. Et un frisson le parcouru parce que, justement, il ne savait pas. Et il n'avait vraiment pas envie que ça arrive. Vraiment pas.

- Non. Non, je ne dors pas ici juste parce que Perrie était dans ma chambre, lâcha-t-il, serrant ses lèvres entre elles pour contenir son sourire, mais il n'y arriva pas. Louis releva la tête, les yeux brillants, les sourcils haussés sous la surprise. Harry hocha la tête et Louis, lui, baissa une nouvelle fois la sienne, souriant timidement.

- Okay, souffla-t-il. Ne reste pas trop longtemps chez Zayn, alors.

Harry se sentit rougir, mais n'en prit pas vraiment compte et continua de sourire à Louis jusqu'à ce que celui-ci relève les yeux pour le voir. 

Il dormit dans la chambre de Zayn pendant une semaine, et pouvait voir que celui-ci commençait peu à peu à aller mieux. En vérité, Harry ne faisait plus que manger, chez lui et Louis. Chaque soir, il préparait à manger avec Louis pour eux et Zayn, avant de dire bonne nuit à Louis et de rejoindre la chambre de Zayn. 

Et Harry savait que Zayn avait besoin de lui et, surtout, il se sentait quand même un peu coupable, puisque c'est parce que Zayn avait voulu passer plus de temps avec lui qu'il n'était plus avec Perrie. Et Harry avait hésité à lui en parler, mais il ne l'avait pas fait, parce que Zayn n'avait pas à supporter un meilleur ami idiot sans aucune once de confiance en lui, en plus de tout ce qu'il traversait déjà. 

Malgré le fait que dormir dans son ancienne chambre était agréable et lui rappelait ses premiers jours ici, Harry dormait mal. Harry dormait mal et son oreiller n'allait pas et son lit était trop grand et sa couverture n'était pas assez chaude et le parfum de Louis n'était pas assez imprégné dans les draps. 

Il dormait mal parce qu'il avait dormi avec Louis pendant si longtemps qu'il n'y arrivait plus, tout seul. Il n'arrivait plus à dormir parce que son coussin n'avait pas le même son que les battements du cœur de Louis. Il n'arrivait pas à dormir parce que ses jambes n'étaient pas entremêlées aux siennes. Il n'arrivait pas à dormir et avait tellement froid parce que ses bras n'étaient pas autour de lui. 

Cependant, Harry ne lui demanda pas de venir dormir avec lui, et Louis non plus, bien qu'Harry ait remarqué que de légères cernes avaient fleuri sous ses yeux. Et ils le savaient tout les deux qu'ils dormaient mal, mais ils n'allaient pas dormir ensemble dans la chambre de Zayn. Parce que ça, c'était leur chose à eux. Encore plus que les fleurs, Spike, les livres et les tableaux. Et ils ne voulaient pas que Zayn soit au courant, pas par honte, mais parce que cela briserait leur petite bulle, même si Zayn se doutait probablement de quelque chose. 

Mais pourtant, cette nuit là, alors que cela faisait des heures qu'Harry tournait dans son lit sans pouvoir fermer les yeux, il entendit un clef s'introduire dans la porte, puis celle-ci s'ouvrit. Il fronça les sourcils, se pencha lentement, se demandant qui d'autre que lui et Zayn - qui ronflait depuis le lit du haut - avait un clef de la chambre. Il vit la silhouette de Louis se dessiner dans l'obscurité. 

Le garçon ferma la porte derrière lui et Harry chuchota : 

- Lou ? 

Louis sursauta et se retourna vers Harry, sa main sur son cœur, et Harry se retint de pouffer devant son dramatisme. Il cru voir un sourire sur les lèvres de Louis, dans le noir, et le garçon s'approcha pour s'accroupir devant le lit d'Harry. Harry se tourna vers lui, ses jambes recroquevillées contre lui, la tête sur l'oreiller. 

- Tout va bien ? demanda-t-il les sourcils froncés. 

- Ouais, souffla Louis dans un sourire. J'arrive pas à dormir, c'est tout. 

- Moi non plus. Pourquoi tu as les clefs d'ici ? 

- C'est... Louis pouffa et passa une main dans ses cheveux. C'est les tiennes. Tu les as oubliées sur la table donc je me suis dis que j'allais passer faire un petit tour. 

Harry murmura un 'Okay' et ils passèrent quelques secondes à se regarder silencieusement jusqu'à ce qu'un ronflement de Zayn se fit particulièrement bruyant. Ils rirent, la main plaquée sur la bouche pour ne pas faire de bruit. 

- Bon, chuchota Louis, après avoir fixé Harry un instant de plus, je vais y aller, alors. 

- Reste, fit Harry en attrapant son bras alors que Louis s'apprêtait à se lever. Est-ce que... Est-ce que tu peux rester jusqu'à ce que je m'endorme ? S'il te plait. 

- Harry, on ne peut...

Louis soupira et s'interrompit en voyant le garçon lui faire un sourire timide depuis son oreiller. 

- Allez, bouge tes fesses, fais-moi de la place. 

Harry sourit et se recula jusqu'à avoir le dos contre le mur pour que Louis puisse se glisser à côté de lui. Il se blottit contre lui, le nez dans son cou, et sentit Louis passer son bras autour de ses épaules et effleurer sa taille avec le bout de son doigts de son autre bras. Harry se tortilla en étouffant un petit cri. 

- Arrête. Tout mais pas les chatouilles. 

Louis le regarda avec un sourire fier aux lèvres, les sourcils haussés. Puis, il recommença à bouger ses doigts contre la peau d'Harry, qui bougea encore et s'agrippa à son t-shirt jusqu'à ce que Louis arrête, mort de rire. Harry grogna contre son torse pendant que Louis chuchotait : 

- On dirait que j'ai trouvé ton point faible, Curly.  

Harry se répondit rien et resta là, les doigts emmêlés au t-shirt de Louis, à écouter sa respiration. Il ne s'endormi pas, et Louis non plus, mais ils restèrent comme ça pendant un certain temps pendant lequel Harry parvint à fermer les yeux et à se reposer un peu, même sans dormir. 

Quand les rayons du soleil commencèrent à lécher le parquet de la chambre, Harry sentit Louis bouger doucement sous lui, et leva la tête. 

- Oh, chuchota Louis, je croyais que tu dormais. Je vais y aller, avant que Zayn se réveille

- Okay

Harry s'assit pour laisser Louis se lever. Il regarda le garçon grogner s'étirer pour se remettre accroupi devant Harry, comme il l'avait fait quelques heures plutôt. Mais, avant qu'Harry ait eu le temps de dire quoi que ce soit, Louis avait déjà posé sa main sur le poignet du garçon pour poser un baiser sur son front. 

- Allez, essaye de dormir encore un peu. 

Harry hocha rapidement la tête, les joues rouges. Il ne prit même pas la peine de parler, puisqu'il savait déjà que sa bouche bafouillerait des mots dont son cerveau n'avait pas encore réfléchi, et il allait encore se ridiculiser. 

Alors il rendit son sourire à Louis et le regarda sortir de la pièce. Une fois le garçon parti, les lèvres de Harry s'étirèrent en un immense sourire et il s'enroulant dans son couette, presque en riant.

Il s'endormi pour la dernière demie heure avant la sonnerie de son réveil.    





youth, daughter

Lorsque le réveil sonna, ce matin-là, Harry grogna simplement sans ouvrir les yeux. La veille avait été une longue journée de cours, et il ne s'était endormi que très tard. Alors quand la sonnerie cessa, il bougea un peu ses jambes et pensa sérieusement à se rendormir, jusqu'à ce que Louis lui tire doucement les cheveux en chuchotant : 

- Aller, Curly, il faut se lever, sinon Niall va nous tuer. 

- Mmh, dans tout les cas il nous tuera. Là, il aura une bonne raison, au moins. 

Il entendit Louis pouffer et le garçon joua avec les cheveux d'Harry quelques secondes avant de porte ses mains à ses hanches pour le chatouiller. Harry ouvrit brusquement les yeux et s'écarta de Louis qui, cette fois, éclata de rire et descendit du lit. Harry grogna et reposa sa tête sur le coussin. 

La nuit dernière, il était venu dormir ici, parce qu'appart la nuit où Louis était venu le rejoindre, il n'avait pas réussi à se reposer. Alors, il avait décidé, aux alentours de 3h du matin, que Zayn était un grand garçon et que certes, il était triste, mais que cela faisait presque deux semaines que Perrie l'avait quitté, et qu'Harry en avait déjà assez payé les frais. Alors, il avait pris son oreiller et sa couverture et avait rejoint sa chambre, pour y retrouver Louis en train de lire, allongé par terre. 

Harry referma ses yeux un instant, se protégeant de la lumière avec son bras, mais la voix de Louis l'interpella encore. 

- Harry, si tu veux je l'appelle et il débarque dans 5 minutes. 

Harry ouvrit aussitôt les paupières et se redressa, criant : 

- Non pitié, pas les cris de Niall si tôt dans la matinée. 

Louis, dont la tête dépassait du bout du lit, sourit légèrement avant de tourner la tête pour verser un peu d'eau dans le petit pot de Spike. Harry l'observa, s'allongea dans l'autre sens pour avoir la tête vers Louis, et demanda : 

- Tu l'as arrosé la semaine dernière ? 

- Oui. Le samedi, comme d'habitude. 

Harry hocha la tête, bien que Louis ne le voit pas, et passa son bras entre les barreaux pour écarter le cactus afin que l'eau versé par Louis atteigne plus facilement la terre. Louis murmura un 'Merci' et finit de vider le verre. 

Puis, Louis le posa à côté du pot de Spike et releva les yeux vers Harry pour le questionner, un sourire malicieux aux lèvres, les paupières plissées : 

- Donc, tu reste ici, maintenant ? Où alors tu alternes entre moi et Zayn ? 

Harry pouffa sans quitter les yeux de Louis et murmura : 

- Bien sûr que je reste. 

Louis hocha la tête, serrant ses lèvres l'une contre l'autre pour les empêcher de se soulever en un sourire qu'Harry pouvait quand même apercevoir. Ils se fixèrent quelques instants en souriant et, quand Harry allait ouvrir la bouche pour demander à Louis s'il pouvait dire à Niall qu'ils seraient en retard d'une heure pour qu'ils puissent de recoucher, la porte d'entrée d'ouvrit avec un grand fracas sur Zayn, les yeux exorbités. 

Il pénétra dans la pièce, pas tout à fait réveillé, et ses yeux alternèrent entre Harry et Louis, jusqu'à ce que Louis se racle la gorge pour demander : 

- Hum, oui ? Un problème, mon pote ? 

Zayn fronça les sourcils, regarda Harry avec un sourire avant de répondre : 

- Rien du tout. Juste Harry qui ne m'avait pas prévenu qu'il partait. 

Zayn resta pour prendre le petit déjeuner, et ils se mirent à deux pour sortir Harry du lit, qui alla directement prendre sa douche, parce qu'il sentait déjà ses yeux se refermer alors que ses pieds avaient à peine touché le sol. 

Il ressortit les cheveux encore dégoulinants et, lorsque Zayn fit une réflexion dessus, il les égoutta sur sa tête. Il bu un café, puis, après que Louis aussi soit passé sous la douche, ils mirent leurs chaussures pour sortir. 

Niall était en ville pour aujourd'hui, puisque sa classe participait à un voyage scolaire dans le sud de l'Angleterre, et avait fait escale à Londres pour la journée. En apprenant ça, le blond avait tout de suite appelé ses amis pour leur le leur faire savoir, et leur avait ordonné de le retrouver à 10h dans le café où ils avaient l'habitude d'aller. 

Harry frissonna en sortant sur le trottoir. En effet, l'hiver devenait chaque jour un peu plus proche, et octobre, qui fut assez froid, avait laissé sa place à novembre qui, déjà, allait se finir dans quelques jours à peine.  

Ils marchèrent vite jusqu'au café, Louis devant, encore une fois plein d'énergie. Harry se demandait comment il pouvait être si énergique avec seulement quelques heures de sommeil, pendant qu'il peinait à pousser Zayn.

Ils arrivèrent au café avec quelques minutes de retard et, évidemment, ils auraient dû prévoir ça, Niall n'était pas encore là. Ils s'assirent sur de grands canapés et harcelèrent Niall pendant dix minutes, l'appelant tout les trois à la fois, jusqu'à ce qu'il n'apparaisse dans l'encadrement de la porte, un grand sourire dévorant son visage, un bonnet tricoté enfoncé de travers sur sa tête. 

Niall se jeta dans les bras des garçons, à qui il avait tellement manqué qu'ils ne le réprimandèrent que légèrement, en riant. 

- Bon, racontez-moi tout, déclara-t-il en s'asseyant à côté de Louis. Du nouveau ? 

- Je me suis fait larguer, lâcha Zayn, un sourire aux lèvres. 

- Sérieux ? fit Niall. Triste. Après, à ce qu'Harry m'a dit, vous ne faisiez pas grand chose appart... Enfin bref. 

Harry et Louis pouffèrent pendant que Zayn tourna les yeux vers eux, la bouche ouverte, exagérant le choc. Puis, il leur sourit d'un air moqueur avant de faire tranquillement : 

- Oh, et cette nuit, Harry, qui devait accomplir sa tâche de meilleur ami en dormant dans ma chambre afin que je puisse me remettre de cet épisode traumatisant, a préféré dormir avec Tommo. 

- Quoi ? fit Louis à côté d'Harry. Le lit là-bas et merdique, qu'est-ce que tu veux que je te dise ? 

Zayn s'arrangea pour donner un coup dans la jambe de Louis avec son plâtre, ce qui arracha un rire à Louis et une grimace à l'autre, qui n'aurait pas dû faire ça, mais qui n'y pensa qu'après. 

Un serveur arriva pour prendre leur commande, puis Niall demanda en désignant du menton la jambe de Zayn : 

- Alors, ça va, tu te remets ? 

- Ça va. C'est juste une jambe cassée, après tout. J'ai eu plus peur que mal. 

- Enfin, on a eu peur, corrigea Louis, et toi tu pionçais. 

Zayn lui adressa un sourire, et Niall continua : 

- C'est à cause de Perrie que tu t'es fait renversé, si j'ai compris ? 

- C'est à cause du gars qui conduisait. Je lui courrais après, mais ce n'est pas sa faute. 

- Ouais, ricana Niall. Enfin bref, moi je dis que c'est une connasse. Elle t'a juste lâché pour aller se taper d'autres mecs. Un peu salope sur les bords, mais bon. 

- Hey, intervint Harry. Dis pas des trucs comme ça. Okay, elle l'a largué pour une raison merdique, mais ça ne te donne pas le droit de dire des trucs comme ça. 

Niall hocha la tête et s'excusa, baissant un peu les yeux. Le serveur arriva avec leurs boissons et Louis regarda Harry dans les yeux quelques secondes, sans aucune expression. Le garçon sentit ses joues chauffer comme automatiquement et lui fronça les sourcils, mais Louis ne fit rien et tourna juste la tête quand Niall lui demanda des nouvelles de sa mère et ses sœurs. 

Ils passèrent beaucoup de temps au café, et finirent même par manger là-bas. Harry, qui n'avait pas très faim, se contenta simplement de quelques bouchées du sandwich de Louis. Puis, ils allèrent faire un tour au bord de la Tamise, pendant laquelle Niall poussait Zayn en courant et le faisait déraper. 

Pendant un instant, ce fut comme si Niall n'était jamais vraiment parti. Parce que, l'air de rien, il manquait beaucoup à tout le monde. Et, même s'il ne l'avouerait jamais, les garçons manquaient aussi à Niall, parce qu'Harry cru voir des larmes aux coins des yeux du garçon au moment de se dire en revoir, devant la porte du bus qui n'attendait que lui.















je n'arrive pas à émettre un avis sur ce chapitre, ça oscille entre 'ça passe' et 'c'est nul'. q'en avez-vous pensé ? 

il ne me reste que quelques chapitres à écrire pour finir cette fiction, alors le rythme de publication va s'accélérer, parce que je sais que personne n'aime lire des histoires en cours. les chapitres sortiront donc les lundi, mercredi, vendredi et dimanche. 

<3

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