1 [PRÉSENT]

[New York, 2015]


Le soleil brillait contre les vitres des buildings de New York, humides après ces quelques jours de pluie. Les flaques paisiblement illuminées parsemaient les trottoirs où les passants marchaient précipitamment un dossier sous le bras et un café à la main tandis que les vélos slalomaient entre les voitures et les taxis jaunes qui ne cessaient de klaxonner. Le bourdonnement de ferraille résonnait entre les immeubles, faisant trembler les balcons d'où les chats et les vacanciers observaient les boutiques ouvrir de l'autre coté de la rue, un léger sourire aux lèvres. Le libraire déroulait son rideau de fer, le fleuriste colorait son petit bout de trottoir avec quelques jonquilles et magnolias et une odeur délicieuse s'échappait de la boulangerie qui faisait le coin. New York était déjà en pleine effervescence, et il n'était que neuf heures du matin. 

Harry ouvrit vivement la porte vitrée du hall de son immeuble et plissa les yeux, aveuglé par les rayons du soleil qui se reflétaient dans les carrosseries des voitures. Il sortit ses lunettes de soleil avant d'enfoncer les mains dans les poches de son long manteau. D'un geste de la tête, il salua le marchant de journaux, coincé dans son petit kiosque à journée, et lui répondit agréablement lorsqu'il le questionna sur son humeur. 

New York ne l'avait jamais déçu, même après tant d'année. Chaque jour, la ville recélait de petites surprises, de petites rencontres qu'il attendait hâtivement chaque matin lorsqu'il sortait de son appartement. A présent, il connaissait chaque librairie par cœur, avait goûté chaque pâtisserie de la boulangerie française, fait des centaines fois le tour de Central Park et avait bu des tonnes et des tonnes de cafés en flânant dans les rues, mais s'y plaisait toujours autant, et n'avait jamais arrêté d'arpenter la ville en quête de nouvelles choses. 

- Harry, attends. Mon écharpe est dans mes yeux. 

Il se retourne et ses yeux se posèrent sur la fille enroulée dans son immense écharpe qui couvrait quasiment la totalité de sa petite doudoune. Ses cheveux blonds qui, quelques secondes avant reposaient parfaitement sur ses épaules étaient maintenant devenus électriques et dansaient autour de sa tête et formaient une sorte de couronne transparente, laissant passer les rayons du soleil. Harry sourit et l'aida à placer son écharpe autour de son cou et déposa rapidement un baiser sur son front, puis glissa son bras autour de ses épaules. 

- Il est beaucoup, beaucoup trop tôt, marmonna-t-elle. Je n'aurais pas du t'écouter. 

Harry posa les yeux sur elle pendant qu'ils traversaient la route, et lui promis : 

- Je te jure que ça va être bien. Ce café a ouvert il y a à peine quelques semaines et déjà, tout le monde en parle. Et je crois même qu'ils écrivent ton prénom avec du cacao dans la crème de ton cappuccino. 

Une brise se leva, et Harry passa une main dans ses cheveux tout en saluant de sa main disponible un chauffeur de taxi avec qui il avait parlé quelques fois, qui abaissa sa vitre pour lui adresser un sourire. 

- C'est comme ça que tu comptes me faire changer d'avis sur le fait que j'aurais dû rester au lit ? 

- Dit-elle alors qu'elle sortira son téléphone en un rien de temps pour prendre une photo de sa boisson avec un Jenna en cacao, répondit-il en roulant les yeux. 

Jenna lui asséna un petit coup de coude et Harry rit en sachant qu'il avait raison. Ensemble, ils tournèrent à droite pour s'engager dans une petite rue à sens unique. Le trottoir était trop étroit, Harry passa devant tout en gardant la main de Jenna dans la sienne, et ils arrivèrent bientôt devant un petit café, au rez-de-chaussée d'un immeuble en briques. Les enseignes vertes annonçaient leur récente ouverture et des fleurs étaient installées sur une vieille chaise en métal devant la porte. 

- Ta-da ! annonça Harry et ouvrant les bras et Jenna sourit. 

Ils entrèrent et le petit café n'était décidément pas si petit. Un bar en métal noir était placé dans le coin gauche et contrastait avec les briques brunes, semblables à celle de la façade. De grandes vitres laissaient entrer la lumière et un comptoir en bois était installé contre celle-ci, depuis lequel des hommes en costumes poussaient des grognement devant leurs ordinateurs. Harry lança un regard à Jenna qui voulait dire Tu vois ?  et elle partit s'installer sur une des banquettes au fond de la pièce tandis qu'Harry s'approcha du bar pour commander. 

Il avait rencontré Jenna dans les rayons d'un marchand de disques et depuis, ils les avaient tous écumé ensemble afin de remplir l'immense bibliothèque qu'Harry avait installé dans leur salon, à côté de la sienne, qui croulait sous les livres de littérature britannique. Harry était tombé amoureux d'elle après seulement quelques paroles échangées, et il a fallu beaucoup de patience et d'acharnement pour qu'elle accepte enfin de sortir avec lui. Ses amis l'avaient rapidement intégré dans le groupe, si bien que lorsqu'elle eut fini d'installer ses affaires chez lui, c'était comme si elle avait toujours été là. Et elle était resté, depuis maintenant presque deux ans, pour le plus grand bonheur de Harry et de Zayn, qui n'en pouvait plus de le voir squatter son canapé en permanence. 

Il remercia le garçon derrière le comptoir lorsqu'il lui remis les cafés et rejoignit Jenna, posant devant elle le capuccino orné d'un Jenna en cacao avec un sourire enfantin. Elle prit - comme il l'avait prédit - une photo avant de le boire et de demander : 

- Comment se passe le projet de Zayn ? Il n'est pas trop stressé ? 

- Tout va bien pour le moment, répondit le garçon en reposant son gobelet sur la table. Pourquoi ? 

- J'ai eu Gigi au téléphone, l'autre jour, elle paraissait un peu sur les nerfs. 

- Tu la connais. Zayn doit tourner et ruminer depuis des jours tout en consultant son téléphone toutes les dix minutes pour vérifier que tout va bien, que personne n'a démissionné ou que les locaux n'ont pas brûlé, et ça la stresse. 

Jenna acquiesça et reprit une gorgé de café. Cela faisait quelques temps que Zayn parlait de faire un mini film pour une des dernières chansons qu'il avait produit et tout le monde le soutenait en lui disant que c'était une idée géniale. Et, depuis qu'il avait recruté des cadreurs, des maquilleurs et tout le personnel dont il avait besoin, il ne dormait presque plus, n'attendant que la première réunion pour s'assurer que tout allait bien. Il n'en avait pas beaucoup parlé à Harry, mais il lui avait juste dit que son boulot serait de marcher sous la pluie accompagné de Gigi. Sympa.    

Zayn, après le lycée, n'avait pas suivi Harry à la fac et avait préféré suivre la voie que son père avait tracé pour lui : la musique. Et il faut dire qu'il était bon. Plus que bon, même. Au lycée, il avait l'habitude de chanter sous la douche et Harry pouvait l'entendre depuis son bureau - les rares fois où il faisait ses devoirs chez eux - mais jamais il ne s'était imaginé que Zayn possédait un talent comme celui-ci. Et il travaillait sans relâche, ne dormant presque pas certaines nuits, pour que tout soit fini dans les délais et, évidemment, absolument parfait.  

C'était Harry qui lui avait présenté Gigi, qu'il avait lui-même rencontré lorsqu'elle est entrée dans la même maison de couture que lui. Elle était drôle, énergique, travailleuse et attachante, alors il l'avait rapidement intégré dans le groupe, et Zayn et tombé sous le charme. Ils vivaient ensemble depuis maintenant deux ans, et ils étaient niais, terriblement niais, mais cela faisait plaisir à Harry de voir Zayn dans la foule de chacun de ses défilé, les mains en porte-voix pour encourager Gigi. 

- Mais il n'a pas de soucis à se faire, poursuivit Harry. Il a demandé à Taylor de l'aider, comme réalisatrice. Les cadreurs et ingénieurs du son sont les mêmes que d'habitude et je connais quelques gars de l'équipe, ils sont bien. Et puis, les models sont particulièrement bien choisi, alors tout va bien.  

- Ils m'ont l'air tout aussi modestes que bien choisi, alors je ne m'inquiète pas, répondit-elle en roulant les yeux, le sourire aux lèvres. 

Harry rit et sentit son téléphone vibrer dans sa poche. C'était Liam, qui lui demandait à quelle heure il comptait passer, pour l'aider à monter sa nouvelle étagère. Il répondit en souriant. Liam avait emménagé à New York quelques semaines auparavant, et avait ainsi suivit tout le groupe du lycée, qui s'était agrandit avec le temps. Et, malgré le fait que l'appartement de Niall se trouvait de l'autre côté de la rue, il se sentait obligé d'appeler Harry à l'aider, car ni lui ni le blond n'était doué pour faire quoi que ce soit un tant soit peu manuel.

Lorsqu'il releva la tête pour sourire à Jenna, il remarqua qu'elle ne le regardait pas, mais fixait un point derrière son épaule. Il se retourna et ses yeux se posèrent sur une fille d'à peu près leur âge qui entrait dans le café. Ses cheveux bruns étaient parfaitement lisses et tombaient sur ses épaules habillées d'un élégant manteau en tweed. Il fronça les sourcils. 

- Eleanor ?  demanda Jenna derrière lui. 

Il l'entendit se lever et ladite Eleanor tourna la tête et quand elle vit Jenna, ses yeux devinrent rond et elle plaqua une main sur sa bouche. Elle prononça le nom de Jenna avant que la blonde ne lui saute dans les bras, bouchant la vue à Harry, qui se leva. Lorsque Jenna se détacha, il l'observa, peut-être trop fixement. Certes, Eleanor ressemblait à beaucoup de filles qu'il avait croisé dans la rue et à qui il avait adressé un vague sourire, mais il connaissait cette fille, il en était certain. D'où, c'était plus compliquer à déterminer. 

Quand les filles eurent fini de crier des Tu m'as tellement manqué ! et Qu'est-ce que tu fais là ?, Jenna se tourna vers lui et présenta son amis : 

- Voici Eleanor. On a fait toute notre scolarité ensemble, jusqu'à ce qu'elle déménage pour le lycée. Et, Eleanor, c'est...

- Harry, non ? 

Il ne parvenait pas à mettre le doigt sur cette réponse, qui était pourtant là. Qui était cette fille ? Il la connaissait, elle le connaissait, et elle connaissait encore mieux Jenna qui, à présent, sautillait d'excitation. Et toute la frustration qu'il avait éprouvé quand Eleanor avait interrompu ce moment qui n'était qu'à eux s'évanouie pour laisser place à l'amusement et la confusion. 

- Toujours, répondit-il avec un sourire en coin.  

Elle rit nerveusement tandis Jenna les fixait les yeux ronds. Lorsqu'elle demanda s'ils se connaissait, Eleanor devint encore plus mal à l'aise et, tout tripotant le bout de ses gants, elle bafouilla qu'ils se connaissait du lycée. Harry fronça encore plus les sourcils, cherchant dans ses pensées, analysant le visage de chaque fille de sa classe, ne parvenant à trouver celui d'Eleanor. Mais, de peur de la vexé, il s'exclama : Le bon vieux temps, avant de la prendre doucement dans ses bras. 

Il l'entendit rire, gênée, et tout d'un coup, tout lui revint. Le parfum qui l'enveloppait lui chatouilla les narines, et il n'était pas à elle, de même que les chaussures qui lui faisait des pieds ridiculement grands. Non, bien sûr que non tout ça n'était pas elle. Ses chaussures qui reposaient toujours à la même place, à côté des siennes dans sa chambre d'adolescent, cette odeur qui le prenait à la gorge quand il entrait dans la salle de bain...

Et peut-être que son cerveau n'avait pas vraiment enregistré toutes ces informations, car il sentit son cœur s'arrêter de battre lorsque la porte s'ouvrit de nouveau, cette fois sur un garçon qui était tout le contraire d'Eleanor. Ses cheveux emmêlés sur sa tête retombaient sur son front et sa veste, qui paraissait énorme sur son petit corps, était fermée jusqu'à son menton. Eleanor se détacha de Harry et il le remarqua à peine. 

- Putain de merde, El, on aurait pu prendre... 

Il s'arrêta de parler lorsqu'il se retourna et croisa les yeux de Harry, qui ne savait plus vraiment où il était. Il n'avait pas vraiment changé, lui. Il faisait toujours la même taille alors qu'Harry avait pris quelques centimètres en plus, et ses yeux étaient toujours aussi bleus. Seuls les tatouages que Harry pouvait apercevoir sur ses doigts étaient en plus. 

- Prendre ?  demanda Eleanor. 

- Prendre le taxi, répondit aussitôt Louis, arrachant ses yeux à ceux d'Harry. 

Il s'approcha pour les rejoindre et Eleanor le présenta à Jenna et marqua un moment d'hésitation avant de prononcer le prénom d'Harry. Il sentit le regard de Louis revenir sur lui, mais le sien restait fixé sur Eleanor. 

- Vous voulez-vous joindre à nous ? demanda Jenna alors qu'Harry glissa la main dans la sienne. 

Eleanor accepta et vint s'asseoir avec Harry et Jenna pendant que Louis parti leur chercher un café. Assis à côté de Jenna, Harry regardait dans le vide, et ruminait. Que faisaient-ils là ? Aux dernières nouvelles - un peu vieilles, certes - Louis et Eleanor vivaient leur vie de rêve à Londres, loin, très loin d'Harry, pour son plus grand bonheur. Pourquoi personne ne l'avait prévenu ? Niall était surement au courant qu'ils seraient en ville depuis longtemps, et il était sûr que Zayn aussi. Pourquoi ne le savait-il pas ? Cela était devenu normal de ne pas mentionner Louis en sa présence, d'évoquer le moins de souvenirs possible où il faisait une apparition, mais pourquoi, pourquoi Zayn n'avait-il rien dit ? 

Jenna lui serra la main et lui adressa un sourire réconfortant puis posa la tête sur son épaule tandis qu'Eleanor et elle parlaient déjà de leurs années de collège. Il avait mis Jenna au courant. Elle savait. Il ne lui avait pas tout dit, parce que c'était trop douloureux, mais elle connaissait le principal. Et, peut-être qu'il avait modifié quelques petites choses pour pas qu'elle ne se sente de trop dans sa vie, mais ils n'auraient pas pu continué si elle ne savait pas ça. C'était trop important. 

Louis arriva et posa le café devant Eleanor sans même la regarder, les yeux fixés sur ses pieds et s'installa en face de Harry. Harry devait se reprendre. Il ne pouvait pas lui montrer à quel point il était troublé de le voir ici, comme s'ils s'étaient simplement perdu de vue au lycée. Il ne pouvait pas lui montrer que toutes les images défilaient devant ses yeux et que sa respiration se bloquerait s'il reposait les yeux sur lui. Il ne pouvait pas lui montrer à quel point il avait envie de le frapper là, au milieu de ce café de centre-ville. 

Harry ne suivait pas la discussion. Il bouillonnait, et son hébétement avait laissé place à la colère. Que faisait-il là ? Que faisait-il dans sa ville ? Pourquoi continuait-il de tenir la main d'Eleanor tout en lâchant quelques regards aux adolescents qui les prenaient en photo depuis le coin du bar ? Et pourquoi, bordel de merde, tout le monde agissait normalement, comme si rien ne se passait ? 

- Oui, bien sûr, c'est charmant ! N'est-ce pas Harry ? 

- Pardon ? 

Il posa ses yeux sur Jenna, qui tenait toujours sa main dans la sienne et le regardait avec ses grands yeux gris, d'où il pouvait lire son inquiétude. Il lui serra sa main et sourit, comme pour lui dire que tout allait bien et elle reprit : 

- Eleanor nous expliquait qu'elle avait acheté une maison à Greenwitch. 

- Vraiment ? J'adore ce quartier, s'exclama-t-il en arborant son plus beau sourire. Je veux dire, j'adore New York en général, mais Greenwitch est particulièrement apaisant. 

S'en suit alors une conversation sur les petits magasins et restaurants qu'elle ne devait surtout pas rater, et il déballa sa liste presque robotiquement, sans vraiment y penser. Elle avait acheté une maison ici. Lui qui avait espéré qu'ils ne soient là que pour une durée limitée... Lorsqu'une nouvelle question se forma dans son esprit, celle qui demandait pourquoi elle avait utilisé je et non pas nous, Harry se força à arrêter. Son cerveau était en surchauffe depuis plusieurs minutes et il s'accrochait désespérément à la main de Jenna sous la table. 

Mais le pire dans tout ça, c'est que Louis ne disait pas un mot. Il restait simplement là, à jouer avec les manches de son pull trop grand les yeux fixés sur son café. Avait-il honte ? Il pouvait. Avait-il peur ? Il pouvait, parce que seul lui était capable d'imaginer jusqu'où Harry était capable d'aller lorsqu'il était énervé. Non. Il fallait qu'il se calme. Il attrapa son gobelet en carton mais le reposa immédiatement en voyant qu'il tremblait. 

Puis soudain, un miracle se produisit. Son téléphone posé sur la table vibra et le nom de Zayn s'afficha à l'écran. Il souffla, respira, et se promis d'embrasser son meilleur ami avant de lui hurler dessus. Jenna s'arrêta de parler et regarda son téléphone, inquiète. 

- Oui ? demanda Harry en décrochant. 

- Haz ! Comment vas-tu ? 

Harry répondit, attendant la mauvaise nouvelle, du genre J'ai perdu les clés du local où on devait faire la réunion ou La maquilleuse s'est cassé une jambe, mais rien ne vint, appart un petit : Tu es libre là ? 

- Oui ! s'exclama Harry, sautant sur l'occasion. Pardon, oui, je le suis. 

- Tu pourrais passer chez moi ? Il faudrait que je te parle. 

- Bien sûr, je pars tout de suite. Tout va bien j'espère ? fit Harry en se levant, son manteau à la main. Il croisa le regard de Jenna et lui fit un signe de tête lorsque Zayn répondit affirmativement. Bien. Zayn n'était pas mort de stress et Gigi ne l'avait tué, morte de stress. Tout le monde allait bien. 

Il raccrocha et, tout en enfilant son manteau, s'excusa : 

- Je suis vraiment désolé, mais il faut que j'y aille. On se voit plus tard ? demanda-t-il à Eleanor. 

- Bien sûr ! Tu sais où je suis, maintenant, alors n'hésite pas ! 

Il acquiesça avec un sourire. Il aurait presque préféré qu'elle soit impolie, bruyante et moqueuse, mais non. Elle était toujours aussi agréable. 

Toujours sans poser ses yeux sur Louis, il se pencha pour embrasser Jenna sur les lèvres. 

- Tout va bien ? 

- Ne t'inquiète pas. Juste un truc sur la réunion, j'imagine. Je passerai chez Liam après, ne m'attend pas pour manger.   

Elle lui sourit et il l'embrassa à nouveau avant de sortir du bar. Une fois sur la trottoir, le froid lui brûla les joues mais il ne s'en rendit pas tout de suite compte. Harry ferma les yeux, posa une main sur le mur et souffla, tout en pensant à la journée parfaite qu'il s'était construit dans sa tête. Son petit-déjeuner avec Jenna, une ballade qui finirait surement chez un marchand de disque, puis une visite chez Liam, une bière avant de revenir chez lui et de regarder un film, sous le plaid de son canapé. 

New York était plein de surprise et, pour la première fois, il n'aimait pas ça. Il se sentait dépassé, comme si la situation lui glissait des mains. Les petites surprises de New York, hein ? 

Bordel de merde. 













voilà pour ce premier chapitre, qui à juste pour mission de placer le décor. 

vos premières impressions sur les personnages de Harry, Louis, Jenna et Eleanor ? 

prochain chapitre samedi, n'oubliez pas de voter et commenter !!

bisous, sarah. 

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