en état de choc
Le silence planait dans la salle, l'odeur du sang et de la mort s'infiltrait dans mes narines et rien ne semblait pouvoir la faire diminuer comme si le monde avait cessé sa course. La peur m'avait paralysé. Les bruits alentours disparaissent pour ne laisser qu'un grésillement répétitif aux oreilles. Vous savez on a beau dire que lors de situations critiques, l'adrénaline reprend le dessus pour mon cas pas vraiment. Ce fameux instinct de survie censé sauver notre peau du trépas n'est pas ressortie pour me révéler, bien au contraire. Alors non je ne hurle pas comme une furie même lorsque cet espèce de monstre s'approche et étend ses doigts ensanglantés pour attraper mon visage et renifler mon odeur en m'enfermant dans un étau bien au contraire.
Rien, même pas un reste de cours de self défense dont le dernier date de la semaine dernière super efficace... même si j'étais pas mauvaise au vue de la situation. Mais là quand il s'approcha de moi au lieu de me liquéfier sur place je l'ai propulsé à cinq mètres plus loin. À cet instant précis, j'avais la vague impression d'être transporter dans un roman fantastique où une adolescente un brin nunuche rappelons le toujours magnifique mais hélas doté d'un complexe d'infériorité se retrouve à détenir un pouvoir surnaturel et repousse le vilain méchant venue la tuer sauf que dans ce genre de roman que j'aime quand même lire c'est pas moi l'héroïne qui reçoit du sang étranger d'un tueur déchaîné un peu sadique prêt à me dévorer vivante après que mon cadavre y soit passé. Plus jamais je ne me plaindrais de ces filles là, jamais je le jure sur mon existence qui va sûrement s'achever ce soir donc on peut dire que je ne risque trop rien de ce côté-là. D'où l'intérêt de l'utiliser en cas d'extrême urgence.
Avant même que je déraille complètement Lucas me saisit et je me retrouvais non pas dans une classique voiture mais plutôt dans les aires entrain de survoler New-York et ses buildings. L'air froid frappait mon visage me permettant de ne pas sombrer. En dessous de nous la vie suivait son cour, les rues ne désengorgerait pas, les cris nous parvenaient. Puis tout à coup plus rien juste le silence et les nuages. J'aurai aimé que ce moment se fige rien que le ciel à perte de vue.
Mais tout à une fin cet instant de grâce s'acheva sur un toit d'immeuble en périphérie de la ville.
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