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teenage reddie

Quelques décorations embellissaient les murs de la pièce, guirlandes brillantes ou bien lumineuses de toutes les couleurs, et offraient une atmosphère quelque peu festive, d'autant plus que les vacances venaient tout juste de débuter.

Mais les deux amis qui partageaient une chambre dans une des résidences universitaires, qui se trouvaient non loin du campus, ne rentrerait chez eux que le week-end de Noël.

Eddie était allongé sur le lit supérieur qu'il occupait, les jambes appuyées contre le mur. Dans l'un de ses bras il ensserait étroitement un coussin contre sa poitrine et de l'autre il ne cessait de regarder toutes les minutes sa montre accrochée à son poignet.

Un mélange d'angoisse et d'excitation lui serrait péniblement l'estomac depuis deux heures, le rendant également intenable.

En dessous se trouvait Stanley, assis en tailleur avec un énième manuel posé sur ses genoux, des surligneurs et un crayon entre ses mains. Il n'avait cessé d'entendre le sommier s'agiter au dessus de lui, dans des craquements de bois et des grincements de fer plus qu'insupportables et sa patience l'avait quitté depuis longtemps. Il s'arrêta finalement d'écrire et leva les yeux au ciel tout en tapotant de manière quelque peu agacée, le bout de son stylo sur une des pages.

- Eddie arrête de stresser.

- Et s'il ne venait pas, lui répondit immédiatement le petit brun en repoussant vivement son coussin et en se redressant d'un bond.

Il se pencha alors par dessous la rambarde de son lit. Sa tête apparut à l'envers pour son ami qui pouvait également apercevoir nettement son anxiété peinte sur son visage.

- Et s'il m'avait oublié ?

- Il t'aime trop pour ne pas venir passer les vacances de Noël avec toi.

Eddie disparut de nouveau de son champ de vision et le juif s'adoucit alors. Il n'entendit plus aucun son en provenance du haut, le petit brun s'était de nouveau allongé dramatiquement sur son matelas en fixant silencieusement, cette fois-ci, le plafond.

Stanley ferma soigneusement son ouvrage avant de le déposer près de lui. Il se leva et s'accrocha à la rambarde en regardant son ami.

- Je t'assure tu n'as pas à t'inquiéter, le rassura t-il. Et je me demande bien comment il pourrait t'avoir oublié. Il t'appelle chaque semaine et souviens toi la dernière fois vous avez bloqué le téléphone pendant je ne sais combien de temps.

Eddie le remercia avec un petit sourire et il décida de descendre la petit échelle. Il se rendit à la fenêtre, ne pouvant s'empêcher de mordiller nerveusement le bout de ses doigts tandis que Stan partit s'asseoir à son bureau, jouant distraitement avec une boule à neige et ils restèrent silencieux pendant quelques instants.

- Il devrait déjà être là, murmura alors Eddie en se mettant à faire les cent pas dans la pièce pendant plusieurs minutes.

- C'est Richie tu sais bien qu'il n'est jamais à l'heure.

Stanley vint se poster près de son ami qui retourna près de la fenêtre, plongeant son regard sur l'horizon et le ciel grisâtre qui, à la vue de la température et des prévisions, n'allait certainement pas tarder à laisser tomber des flocons de neige.

De la buée finit par s'installer sur la vitre et il la chassa rapidement en la frottant avec la manche de son pull.

C'est alors qu'au même instant, une petite voiture noire s'engagea sur le parking de la résidence, faisant subitement rater un battement à son organe vital.

Eddie poussa un cri et des larmes lui montèrent subitement aux yeux avant qu'il n'attrape le bras du juif pour le remuer avec hystérie en sautillant.

- C'est lui Stan ! Il est là !

- Va le rejoindre, qu'est ce que tu attends ? lui dit Stanley avec un petit sourire en priant également pour qu'il arrête de le secouer comme un prunier.

L'asthmatique enfila seulement ses chaussons et il se rua à l'extérieur en un éclair, dévalant les escaliers du premier étage, son cœur battant la chamade.

Richie, un bonnet sur la tête et une lourde écharpe autour de son cou, poussa la porte d'entrée du bâtiment et entra dans le hall, lâchant un soupir de soulagement au contact de la haute température. Dehors il faisait un froid glacial et il était frigorifié, ne sentant quasiment plus le bout de son nez qui était devenu rouge dès qu'il était sorti de sa voiture.
Il déposa son sac de voyage à ses pieds et frotta ses mains avant d'enlever ses gants et d'ouvrir son imposante doudoune noire.
Puis il enleva ses lunettes pour nettoyer les verres.

Il les reposa sur son nez, juste à temps pour apercevoir Eddie lui arriver dessus comme une tornade.

Le petit brun se jetta dans ses bras avec une telle force que Richie se retrouva déséquilibré pendant quelques secondes, se rattrapant de justesse. Il lâcha un rire en répondant joyeusement à l'étreinte de son petit ami, une main posée sur le haut de sa tête. Il en profita pour caresser sa tignasse brune toujours parfaitement peignée et inspirer le doux parfum qu'il lui avait tellement manqué.

Les yeux fermés et la tête enfouie contre son torse, Eddie se délectait de l'effet bienfaiteur qu'offraient les bras protecteurs de Richie qui l'entouraient avec force et amour. Il ne voulait plus le lâcher et n'avait que pour seul souhait de rester ainsi enlacé contre lui pour l'éternité.

- Tu comptes m'étouffer dans ce couloir ? se moqua gentiment Richie après de longues minutes. Spoiler alert, tu n'y arriveras pas. Tu es encore petit et maigrichon, je pensais qu'après quatre mois sans te voir j'allais être subjugué par un changement ! J'avoue être un peu déçu, heureusement que tu es toujours mignon.

Eddie se recula du binoclard pour lui jeter un regard averti et mécontent.

- Ne commence pas à m'agacer Richard, sinon je te renvois à coup de pied jusqu'à ta voiture.

- Non tu ne le feras pas, répliqua malicieusement le bouclé. Je t'ai beaucoup trop manqué.

Eddie lui attrapa vivement son écharpe en l'obligeant à se pencher quelque peu en avant.
Leurs deux visages se retrouvèrent seulement à quelques centimètres, leurs permettant enfin de s'observer et de se contempler aisément de près. Ils avaient l'impression qu'ils ne s'étaient pas vus en chair et en os depuis des années et ils profitaient de cet instant de retrouvaille comme d'une bénédiction.

Les sourcils froncés de l'asthmatique finirent par disparaître et se détendre et un sourire heureux ébloui son visage, tout comme celui du bouclé qui le fixait toujours de son "air rêveur d'idiot" comme il l'aimait le définir.

Ni tenant plus, Richie finit par déposer ses lèvres gelées sur celles d'Eddie, qui se réchauffèrent au contact des brûlantes de ce dernier.
Par ailleurs il répondit immédiatement à son baiser en passant ses mains dans ses boucles ébènes qui dépassaient de son bonnet. Le plus grand enlaça la taille du plus petit pour le rapprocher de lui et il s'embrassèrent avec tendresse pendant plusieurs secondes, savourant la sensation que ce contact leur procurait.

Quand ils se séparèrent, Eddie arborait son éternel visage rougit par un léger embarras et une béatitude combiné. Richie avait gardé une de ses mains dans son dos et il le regardait en souriant, le cœur battant.

- Toi aussi tu m'as manqué my little Eddie Spaghetti.

Richie ponctua la fin de sa phrase d'une petite tape sur le nez du brun, qui se renfrogna avec une petite moue comique qui fit rire le binoclard.

· • · • ·

hey
voilà du très très soft and chill reddie, le prochain sera pareil bc période de noël quoi !

d'ailleurs je vous annonce, pour ceux qui ne sont pas au courant, que je travaille sur une petite fanfic reddie harry potter et fantastic beast au ! (basée plus sur les adultes avec des flash-back de quand ils étaient jeunes)
si j'ai bien avancé je commencerais à publier en fin de semaine prochaine :)

je voulais également faire des rapides petites pubs for my friends qui ont débuté tout récemment des recueils d'OS reddie et que je vous invite à aller lireeeeee

BipBipEddieSpaghetti OS reddie - find me somebody to love
_MarguS_ ready to reddie
shwwmf it, recueil OS
moony-chann OS it (ça)
juulinee needy|one shots

(et manou aussi)
-canadian are you reddie for this? reddie short stories

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