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Il y a six mois, ma vie c'est arrêté. Le Docteur Fullbuster m'a annoncé que mes prises de sang n'était pas belle. J'étais a l'urgence je m'en rappelle comme si c'était hier... On me gardait parce que je faisais de la fièvre mais le problème c'est qu'on ne savait pas contre quel infection je luttais. J'avais des faiblesses, j'étais pâle, je n'avais jamais faim depuis quelques temps et j'avais mal un peu partout...

Je suis restée longtemps a l'urgence, j'avais une chambre seule jusqu'à ce que l'unité déborde, ils sont alors placé ce garçon avec moi. Il avait environ mon âge, mais il ne semblait pas en grande forme non plus, il avait la peau blanchâtre, ses cheveux de jais tombait sur son visage le montrant encore plus pâle, ses yeux étaient fermées et ses traits étaient tiré. Il était mignon, malgré ses airs malade.

Souvent, je me levais en vitesse, j'avais mal au coeur et il n'était pas rare que je devais aller vomir. Je passais la majorité de mon temps a dormir, tout me semblait si fatiguant... Après quelques jours, je vu enfin ses yeux, deux magnifiques onyx brillantes. Ils reflétaient sa souffrance comme aucun mot ne pourrai le décrire.

Au même moment, le médecin était entré dans la chambre fermant le rideau nous séparant pour créer cette intimité éphémère. Il me regardait tristement. Trop tristement pour que moi, une jeune femme de 20 ans espère bien allez. Et se fut ses mots, ses mots qui brisèrent tout mes espoirs.

- Mademoiselle Heartfilia... J'ai le regret de vous annoncez que votre leucémie est très agressive... Et malheureusement, les seules traitements que l'on pourrait vous offrir se sont des soins de conforts... 

Je sentais mon coeur se serrer dans ma poitrine. Je ne l'entendais plus alors que je voyais ses lèvres s'agiter. Comment est-ce possible que je meurs déjà? Ma vie venait tout juste de commencer... Non... Pas moi c'est impossible...

Le médecin confirma pourtant par une main sur l'épaule des mots, c'était un geste de sympathie alors que je me vidait de mes larmes. Comment peut-on réagir autrement alors que l'on vous donnait un temps à vivre, que l'on vous obligeait à vivre tout en accélérer pour espérer avoir le temps d'être heureux encore une fois? Comment réagir quand on vous dit que votre souffrance est justifié et que peu importe ce qui sera fait, elle continuera de grandir? Je ne voyais aucune issu, seulement des larmes à profusion. Le médecin sorti de ma chambre avec la mine sombre me laissant seule dans se monde cruel. Alors que je continuais de pleurer inlassablement, une main douce se posa sur mon épaule. Surprise je tournais la tête pour voir à qui elle appartenait, même si je me doutais que c'était l'infirmière Strauss qui venait me calmer...

Je fus surprise de voir ses yeux noirs me fixé, alors qu'il avait un petit sourire désolé. Il était vraiment mignon comme ça... Mais que me voulait-il donc? Je suis en larme et surement affreuse. Mais il restait là, sans dire un mot, seulement à partager ma souffrance. 

Quand je réussi enfin à me calmer, il était encore là, debout à mes côtés, mais je le voyais vaciller légèrement. Il était faible lui aussi, mais ça ne l'empêchait pas d'être fort pour les autres. Je me tassa au fond de ma civière et il compris le message, s'assoyant au bord de celle-ci. Il avait des perles de sueur sur le front, il s'était donner à cent pourcent alors que je ne le connaissais même pas... 

- Pourquoi tu m'aides...? 

- Je ne sais pas... Ta détresse me semblait vraiment importante... Je n'aime pas voir les autres souffrir... 

- Et tu es qui toi? Pourquoi tu es ici..?

- Je m'appelle Zeleph... J'ai un cancer des os en phase terminale... 

Il me fit un petit sourire triste. Alors lui aussi allait mourir? Lui aussi ses jours étaient compter? Pourquoi c'était aussi injuste? Il me semble si gentil et il va mourir.. Comme moi... 

Aujourd'hui, le médecin a décidé de me transférer dans une chambre ailleurs. Je trouve ça dommage, je n'aurais donc jamais pu parler avec ce bel inconnu dans ma chambre... Il dort toujours, pourtant il avait l'air gentil. Le préposé m'apporte à ma chambre avec une civière parce que je suis trop faible pour marcher. Je ne mange pas assez, je n'ai jamais faim. On m'a dit ce que j'avais, mais je crois que je l'ai déjà oublier. Parfois savoir ça nous fait d'avantage souffrir que l'ignorance... 

Ce soir, se fait dormir seule, mais j'ai peur... Je ne sais pas pourquoi, mais savoir que l'inconnu n'est plus là me terrifie. Je ne veux pas être seule... Et si je meurs cette nuit? qu'allait-il se passer ensuite? Est-ce que l'on tombait dans les nimbes? Dans l'oublie la plus totale de tous? Je ne sais pas et ça me terrifie. Tien, quelqu'un vient de rentrer dans ma chambre. Il a des cheveux de jais et un visage pâle. Il est plutôt mignon. J'ai l'impression de le connaitre, peut-être l'ai-je déjà rencontrer? 

- Qui est-tu..?

- Bonsoir Lucy, je suis Zeleph, ton ami...

Zeleph... Ce nom me dit vaguement quelques choses, j'ai surement du l'entendre quelques part, peut-être à l'école du temps que je pouvais y aller. Ce Zeleph s'approcha de moi et s'assit au bord de mon lit, je me laissais faire, je lui faisais confiance. Et dans le cas contraire il ne ferai que mettre fin à mes souffrances plus rapidement. Je le senti m'embrasser le front, c'était délicat, remplis de tendresse. Je l'aime bien ce Zeleph...

J'étais là, assise sur un des fauteuils de l'oncologie à rire. Il était là aussi et il faisait plein de petites choses drôle pour détendre l'atmosphère. Je le voyais a chacun de mes traitements, il était toujours là avec un sourire rassurant et énigmatique. Un beauté que peu d'homme conservait avec la maladie, mais lui il combattait fièrement. Sa force était extraordinaire et elle me faisait croire l'impossible. Je cherchait à rallonger ma vie, à pouvoir vivre plus d'expérience et lui me faisait croire en la rémission.

Aujourd'hui, je me suis décidé à me levé du lit. Je veux vivre une belle journée. J'aimerai pouvoir sortir dehors, me promener sous le beau soleil. Je me sens forte aujourd'hui, peut-être allais-je avoir mon congé? Après tout je n'avais pas grand chose de grave. Je marchais dans ma jaquette d'hopital vers le poste des infirmières et je leur fit un petit sourire.

- Est-ce que je peux aller marcher dehors? 

Elles se regardèrent pas très certaine, quand un bras se posa autour de ma taille délicatement. Tiens je n'avais pas remarquer que je vasillais.. 

- Je vais l'accompagné. Elle sera dans un fauteil.

Les infirmiers parurent rassurer, mais une lueur triste brillaient dans leur regard. Je me demandais bien pourquoi? Je me sentais enfin mieux, je me sentais un peu plus vivante que les derniers jours. Je tourne la tête vers mon chevalier et je ne le connais pas. Il est très mignon par exemple, il a un visage pâle avec un doux sourire qui m'est destiné et des cheveux de jais encadre son visage, lui donnant un air malade. Il me supporte doucement en marchant vers les fauteuil roulant, il en prend un et m'aide à m'y asseoir. De ses doigts délicats, il replace doucement un mèche de mes cheveux derrières mon oreille. 

- Tu es très belle ce matin Lucy.

- Tu me connais?

- Oui... Je m'appelle Zeleph et nous sommes amis...

Son regard était plus triste maintenant, mais je ne comprenais pas pourquoi. Qu'est-ce que j'avais encore fait de mal? Il alla derrière moi et poussa doucement le fauteuil vers l'extérieur. Je pouvais sentir le souffle du vent frôler ma peau et les rayons du soleil réchauffer mon cœur. J'avais l'impression que cela faisait des milliers d'années que je n'avais pas été à l'extérieur. Zeleph alla jusqu'à un banc du parc et s'y assit il m'avait placer à ses côtés. Je me sentais bien, complète pour une fois, comme si le vide qui était en moi se comblait par ses rayons de soleil. Il me prit délicatement la main dans la sienne la caressant doucement, comme s'il avait peur de me casser en deux. Cette petite attention me fit du bien et je posa ma tête sur son épaule. Il m'embrassa le front avec tendresse. 

- J'ai peur Lucy... J'ai peur du moment où tu vas devenir une étoile... Je voudrais arrêter le temps et l'empêcher de venir te chercher... Je te promet d'être la pour toi et de vivre le peu qu'il me reste pour nous deux... 

- Pourquoi tu dis ça? Je te connais pas... 

Je le regardais, troubler, pourquoi me dire ca a moi? Oui je lui étais reconnaissante de m'avoir permis de sortir, mais je n'allais pas rejoindre les étoiles, je n'étais plus malade, je me sentais mieux. Il serra d'avantage ma main, ayant un sourire triste. 

- Parce que... J'avais une petite amie... Elle te ressemblait beaucoup... je l'aimais de toute mon âme et avec le temps, la maladie a décider d'être cruel... Elle lui a enlever la seule chose qui nous restais. Elle nous a prit sa tête, ses souvenirs, sa mémoire... Et elle me manque tellement... je l'aime encore comme un fou... Je donnerais n'importe quoi pour pouvoir l'embrasser une dernière fois, pour qu'elle me dise je t'aime moi aussi Zeleph, qu'elle me dise de ne pas avoir peur, que nous nous retrouverons dans les étoiles. Mais c'est impossible et c'est horrible...

Je vois une larme glissé sur sa joue, alors comme un réflexe, je l'essuya doucement. Je trouve son histoire triste, il doit souffrir lui aussi, mais je ne comprend pas comment une fille peut l'oublier. Il est si beau.

- Je suis sure qu'elle doit t'aimer encore... Tu dois être courageux, tu vois moi je suis guéris maintenant.

- Merci Lucy...

Il m'embrassa le front à nouveau avant de me ramener à l'intérieur, j'allais enfin quitter cette endroit je le sentais, j'allais pouvoir partir et retourner chez moi. 

Ce soir, je me suis coucher, on m'avait dit qu'on attendait que l'on vienne me chercher pour que je puisse partir, alors je devais rester ici une nuit de plus. En fermant les yeux, je me sentis mal, je sentais mon cœur battre si bas. Que se passait-il? Et je sentis sa main dans la mienne, sa main à lui. Tout me revenais, tout ses moments de douleur que l'on avait partagé, tout ses moments de bonheurs que l'on pensait avoir encore longtemps. Mais non, je me rappelle de se matin là, j'étais aller à mon scan pour savoir si tout allait bien et le médecin avait dut me donner un sombre diagnostique de métastase cérébrales. J'avais pleurer toutes les larmes de mon corps, je savais que Zeleph, mon Zeleph serait celui qui en souffrirait parce que je changerais. Et pourtant il était la, sa main carassait la mienne.

- Tu peux partir Lucy... Je t'aimerais toujours, mais je te rejoindrais un jour... Je te promet de vivre pour nous deux... 

Il était la... Il ne m'avait pas abandonner même si je l'avais oublier, lui, mon amour, mon prince. Je sentis ses lèvres embrasser délicatement les miennes, il me pardonnait, il comprenait que c'était la maladie. Je voulais rester. Je voulais passer plus de temps avec lui. Je me sentais pourtant partir, je me sentais aspirer, je voyais cette lumière se rapprocher dangereusement de moi. Non! Non! Je vous en supplie! Accorder moi plus de temps, plus de temps pour lui dire aurevoir, pour lui faire mes adieux! Je ne veux pas partir maintenant, je vous en supplie! 

- Arrête de lutter Lucy... Je sais que tu m'aimes, et je t'aime aussi... Par l'esprit tranquille, je ne t'en voudrais jamais...

J'avais envie de hurler, de courir dans ses bras pour qu'il me serre de toutes ses forces jusqu'à m'en étouffer s'il le fallait, mais je voulais le revoir un instant. Je vous en supplie... Je sentis mon âme quitter mon corps, je me sentais légère et surtout toute la peur s'était évanouis. Et je le voyais, lui, pencher sur mon corps à pleurer et à marmonner comment il m'aimait. Je posais doucement ma main vaporeuse sur son épaule ce qui le fit sursauter. Son regard se tourna vers moi et il oscillait entre la terreur et le bonheur. 

- Lucy...

- Je t'aime plus que tout au monde Zeleph... 

Ses yeux se remplirent de larme alors qu'il tremblait comme une feuille. J'avais une idée, une idée pour que l'on soit ensemble pour l'éternité. Je lui tendit ma main délicatement et il la saisit sans hésiter.

- Viens avec moi Zeleph...

- Je te suivrais jusqu'au bout du monde ma princesse...

Je lui tenais toujours la main alors que je m'éloignais de cette chambre sans vie, mais d'où le bonheur était visible. Enfin, nous étions ensemble, sans souffrance, sans maladie. Juste lui et moi et ce pour l'éternité.

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Boujour, bonsoir cher amis de Wattpad,

Alors voici un nouveau one-shot, un peu sadique, mais qui se termine bien :) J'espère qu'il vous plaira et si jamais vous avez envie que je vous en dédicace un, n'hésither pas à m'écrire en privée,

Je vous adore

Coco-

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