Nathaniel me secoue pour me réveiller. Je grogne et enfouie mon visage dans l'oreiller.

- Debout Castiel ! Il est déjà 11h30 mec.

Je me lève difficilement et me dirige vers la salle de bain commune, l'avantage, c'est qu'à cette heure-ci, il n'y a personne. Je vais dans une douche et fait couler l'eau glacée. J'émets un petit cri entre mes dents tellement l'eau est froide. Il n'y a de l'eau chaude que de 8 à 9 heure et le soir de 20 à 21 heure.

Je frissonne et je m'entoure d'une serviette. Je me regarde dans le miroir. Après avoir dormi, mes cernes ont presque disparues. Je passe mes mains dans mes cheveux pour arranger le mieux que je peux ma chevelure brune.

Je passe de l'eau sur mon visage pour lui redonner un peu de couleur. Je me brosse les dents et bois au robinet. Je me regarde une nouvelle fois, je suis redevenu le même qu'avant.

Je descend à la cafétéria et la directrice qui passait par la me dit :

- Il fallait se réveiller plus tôt si tu voulais déjeuner Castiel.

- J'avais sommeille.

- C'est pas mon problème.

- Et je fais comment pour déjeuner moi ?

- Bah tu déjeunes pas, débrouilles toi.

Un vrai démon cette femme. Tu pourrais être entrain de crever sous son nez qu'elle te crachera toujours dessus.

Je vais dans la chambre chercher une veste et je me dirige vers l'entrée quand Will arrive vers moi.

- Je suis désolé Castiel. Tu avais raison hier soir.

- Non ! C'est toi qui avais raison Will, nous sommes des démons. Et j'en ai assez d'être faible. Le mal est dans mon sang après tout.

Il me frappe dans le dos et me dit joyeusement :

- C'est bon de te retrouver mec !

Je sors et me dirige vers Barley Street pour trouver un endroit où petit déjeuner. J'arrive dans une cafétéria et mange un petit peu. En sortant, je vois une bande de mec adossés à un mur. Ils m'appellent alors je me dirige vers eux.

- Mais c'est le petit Castiel Black ! Le petit orphelin... commence un des gars.

Je les connais ! Ils étaient tous dans ma classe l'année dernière au collège. Celui qui vient de me parler est Max. C'est le leader de la bande. Je m'apprêtais à partir quand il me lance :

- Je me demandais un truc Black ! Avec combien de mec ta mère à couché ? Il fait dire que c'était une vraie petite salope... Tu es sur que son mari est bien ton père ?

Je me retourne et le frappe en pleine face. Il tombe et tient son nez, plein de sang. Ses potes se ruent sur moi mais je les projettent loin grâce à la magie.

Bien que ma magie sois très puissante, celle de 7 démons réunis me dépasse.

Ils se relèvent et me mettent au sol. Ils me frappent les côtes et l'estomac. Max se relève difficilement et me dit :

- Regardes toi... Encore plus pitoyable qu'un ange ! Au sol en moins de dix minutes !

- Ce n'est pas moi qui est le nez cassé !

Il me donne un coup de pied dans le visage et la douleur est immédiate, le sans coule dans mon nez mais comme je suis allongé, il se dirige dangereusement vers mes poumons.

- Tu disais ? demande Max en se marrant.

Je tousse et tente de me relever à tous prix. La magie bouillonne en moi et je sais que quand elle explosera, ce ne sera pas joli à voir. Alors, pour être encore plus en colère, je repense à ce que Max a dit sur ma mère et l'effet est instantané ! Ma magie explosé et les gars qui étaient autour de moi sont expulsés à plus de 10 mètres de moi.

Je me relève difficilement et mes côtés me font mal.

Max se jette sur moi et me plaque sur le mur. Il me maintien immobile avec son bras sur ma poitrine. Bien que je sois grand et musclé, Max est bien plus baraqué que moi. Il sort un couteau de sa poche et le brandit fièrement devant mes yeux. Il me chatouille le cou avec.

J'ai peur. Mes mains tremblent mais je ne veux pas que Max le voit. Le pire qui pourrait encore arriver à ce stade, ce serai de mourir en sachant que Max savait que j'ai eu un jour peur de lui.

Alors qu'il allait enfoncer le couteau, j'eu soudain une idée qui me dit rire intérieurement. Je lui cracha dans l'oeil, lui mordit la main qui tenait son couteau et enfin, le coup de grâce... Je rassemble le peu de force qu'il me reste et je donne un bon coup de genoux à Max là où ça fait bien mal. (et je sais de quoi je parle) Il se pli de douleur et s'écroule sur le sol. Je l'enjambe en lui marchant sur la cheville "sans le vouloir"

Je soupire de soulagement et j'ai juste le temps de voir un des mec qui arrive à gauche et je sens une lame s'enfoncer dans ma tempe. Je m'écroule et tout devient noir.

Je me réveille dans une pièce blanche. L'infirmerie de l'orphelinat ! Une femme s'approche et je lui demande ce que j'ai. Elle me répond d'un air indifférent :

- Des côtes cassées, un nez en mauvais état, des bleus un peu partout, une écorchure dans la nuque et une entaille profonde dans la tempe gauche. Oh et aussi un début de rhume ! C'est mauvais de dormir en caleçon...

J'éclate de rire mais j'ai trop mal aux côtes alors je m'arrête.

- Tu as de la visite ! m'annonce l'infirmière.

Sûrement Nat' qui veut se foutre de ma gueule à cause de mon rhume... J'en rigole déjà !

Mais c'est une jeune fille aux cheveux courts et bruns qui entre. Noémie !

- Salut beau-gosse !

- Mais qu'est-ce que tu fous là toi !?

- Bah, je suis venue voir comment tu allais !

- Je me porte à merveille, maintenant dégage d'ici !

Noémie et moi sommes sortis ensemble il a un an. Mais depuis que je l'ai quittée, elle me harcèle sans cesse...

- C'est moi qui t'es sauvé, dit-elle.

- TU AS FAIS QUOI ?

- J'ai poignardé celui qui t'as lancé un couté dans la tempe et je t'es ramené à l'infirmerie. D'ailleurs, t'es plutôt léger pour un mec avec des tablettes de chocolat !

La rage bouillonne en moi. J'aurais préféré crever sur Barley Street plutôt que d'être sauvé par une fille de 15 ans !

Je lui ordonne de s'en aller et l'insulte. Elle pleure et me dit :

- Et dire qu'on s'aimait...

- Toi peut être que tu m'aimais !

- Toi non ? s'étonne Noémie.

- Tu le croyais vraiment ?

- Évidemment !

- Haha, je suis un démon ! Je ne tombe pas amoureux.

- Tu es peut être un démon... Mais ce n'est pas une excuse pour être un con.

Sur ce, elle sort de la pièce et prend bien soin de claquer la porte. Bon débarras !