1 semaine est passée. Concernant Bastien, Castiel et moi l'avons rencontré le lendemain du jour ou il nous a été attribué. Il a une vie très compliquée... Son père est décédé il y a 10 ans et sa mère s'est remariée avec un type que Bastien déteste. Il déteste également sa petite sœur qui est née il y a 3 mois. À l'ecole, il n'a pas d'amis et se fais harcelé dans arrêts par les autres ados de sa classe. C'est affreux ! Castiel a réussi à lui faire faire pas mal de choses mal... En 1 semaine, Bastien à déjà volé dans le portefeuille de son beau père deux fois et à laissé sa petite sœur à la maison cinq fois... Il est vraiment trop fort ! Le professeur McGrevy me dit toujours de faire bien plus attention mais j'ai du mal à battre Castiel. La seule chose que j'ai réussi à faire est de convaincre Bastien d'arriver à l'heure en cours. Pas très palpitant !

Je me suis énormément rapprochée des filles de mon dortoir Rachel, Marie et Rose. Rose est une fille très intelligente, elle sait tout sur tout et à constamment une pile de livres qui flottent derrière elle quand elle marche. Rose est très gentille et douce ! Elle adore le shopping et s'habille tout le temps en rose... Et Rachel est très drôle, pleine de vie et gentille. Elle connaît toutes les sortes de fleurs et de plantes qui existent ! Elle adore les animaux et la botanique.

Dans deux jours, c'est la fête d'Haloween ! J'ai vraiment hâte de me détendre un peu. En plus, nous recevrons nos ailes et notre auréole. Les cours sont de plus en plus difficile et l'histoire des anges me sort par les oreilles. Il faut apprendre tout pleins de dates, de détails et de règles sur les anges...

Le weekend dernier, j'ai revu Sophie ! J'étais super contente de la revoir. Elle m'a expliqué que l'initiation aux sentinelles étaient vraiment atroce ! Depuis le début, elle s'est cassé le poignet, foulé la cheville et le genou et à beaucoup de cicatrices un peu partout. Mais elle dit qu'elle se sent chez elle et qu'elle est tombée amoureuse d'un garçon qui s'appelle Léo. Je suis vraiment ravie pour elle.

Bon, il est midi, il faut que j'aille déjeuner avec Jared, Arthur, Rachel, Leah, Marie et Rose. Je sors dans le couloir où traine encore quelque grenouilles baveuses et dégoûtante. Merci les démons de la chambre 122 ! Je marche vers la cafétéria quand je rencontre Arthur... Oh non...

Arthur : Salut Sarah !
Moi : Ah, salut Arthur.
Arthur : Comment tu vas ?
Moi : Très bien et toi ?
Arthur : Ça va. Dis, je voulais savoir si tu voulais aller au bal avec moi ?

Oh mon dieu, tout mais pas ça... On devrait lui remettre le prix Nobel du pot de colle ! Il est gentil mais j'en peux plus qu'il colle comme ça.

Moi : Oh, et bien je vais réfléchir.
Arthur : Ok.

La réponse est toute réfléchie ! De toute façons je voulais y aller seule.

J'arrive à la table de mes amis et m'assoie à côté de Jared et Rose.

Marie : Mon humaine est un cas désespérée ! Elle fume tout le temps et bois énormément ! Et elle n'a que 15 ans.

Rose : Le mien est pareil... Will lui fait vraiment faire n'importe quoi !

Un peu plus tard dans la journée. J'étais avec Jared dans le jardin.

Jared : Arthur m'a dit qu'il t'avait invité à la fête d'Halloween. Tu comptes lui dire oui ?

Moi : Non... Je l'aimes bien mais... J'irais seule C'est mieux. Et toi ?

Jared : J'y vais avec Leah.

Moi : Super ! Elle a l'air vraiment gentille.

Jared : Ouais. Au fait, tu as eu des nouvelles de Sophie ?

Moi : Oui ! Elle va bien. Elle... Jared, Sophie sort avec un garçon...

Jared : Oh. C'est bien !

Moi : Je sais que tu l'aimes encore Jared...

Jared : Non !

Moi : Ne me mens pas. Je te connais.

Jared : ... Ne lui dis pas, je t'en pris !

Moi : Ne t'en fais pas. Je ne dirais rien.

Jared : Merci Sarah, t'es la meilleure !

Il me sert dans des bras et je rigole.

Je vais dans ma chambre et je vois Rachel, Rose et Marie en train de se préparer.

Moi : Vous allez ou ?

Marie :Ah, on te cherchais Sarah !

Rose : On va faire les boutiques voyons ! Il faut un déguisement pour la fête d'Halloween. Et je compte bien en acheter un terrifiant !

Rachel : Moi je n'ai aucune idées de comment m'habiller ...

Moi : Moi non plus.

Marie : Vous inquiétez pas, on sera les plus belles de la soirée !

Nous partirent donc au centre commercial faire du shopping. Je trouva une idée de costume juste avant de partir. J'acheta quelques trucs et on rentra juste avant le dîner.
Au dîner je pris mon courage à deux mains et je dis à Arthur que je préférais aller à la soirée toute seule. Il ne m'en veut pas. Du moins c'est ce qu'il m'a dit...

Je me dirigeais vers mon prochain cours quand le professeur McGrevy m'appelle.

McGrevy : Sarah ! Tu peux venir dans mon bureau s'il te plait ?

Zut, qu'est ce que j'ai fait pour que le directeur me convoque dans son bureau ? Je le suis et il me dit de m'assoir en face de lui.

Moi : Il a plu dans votre bureau ?

McGrevy (soufflant) : Une blague des démons... Bref, nous ne sommes pas ici pour parler de ça mais de Bastien. Je vois que tu as beaucoup de mal a gérer ton humain.

Moi : Oui... Castiel est très fort en matière de ruse !

McGrevy : C'est son rôle !

Moi : Je sais mais...

McGrevy : Il n'y a pas de "mais" Sarah ! Tu dois absolument guider ton humain au mieux. Sinon, Bastien sera à la merci de Castiel.

Moi : Oui monsieur.

McGrevy : Une dernière chose. Pourrais-tu me montrer ton bras je te pris ?

Je défais le bandage que l'infirmière m'avait mis et tend mon bras vers le directeur sans le regarder.
Il inspecte ma cicatrice de très près.

Moi : Professeur, je sais que la blessure aurait déjà du cicatriser depuis longtemps ! La peau des anges est parfaite, la coupure aurait dû disparaître au bout d'un jour ou deux.

McGrevy : Tu as raison. Seulement, cette coupure n'a rien de normal.

Moi : Comment ça ? C'est parce que c'est un symbole démoniaque ?

McGrevy : Ce symbole est celui des anges déchus mon enfant... Cela va bien au delà du démoniaque. Comme tu le sais sûrement déjà, les anges déchus sont extrêmement dangereux. Ils sont peu nombreux mais chacun a plus de pouvoirs qu'une armée d'anges et de démons performants.

Moi : Je le sais bien !

McGrevy : Oui... Ton père est mort à cette guerre il y a 5 ans n'est ce pas.

Moi : Oui...

Ma gorge se sert et ma vue se trouble de larmes. Je serres les dents et ravale ma tristesse rapidement. C'est pas le moment de pleurer !

Moi : Pourquoi Damon m'a-t-il graver sa dans la peau ? Est-ce que c'est un ange déchu ?

McGrevy : Non Sarah, Damon n'est pas et ne sera jamais un ange déchu. Premièrement parce que c'est un démon et deuxièmement parce que Damon n'a pas assez de pouvoirs pour en devenir un.

Moi : Mais alors pourquoi ?

McGrevy : ... Je ne sais pas comment Damon l'a compris...

Moi (le coupant) : À compris quoi professeur ?

McGrevy (parlant plus pour lui que pour moi) : moi même j'avais des soupçon des que je t'ai vu... Ton pouvoir si puissant, les gènes de ton père, la prophétie... Tout cela était évident !

Moi (frappant sur la table) : VOUS ALLEZ FINIR PAR M'EXPLIQUER ?

McGrevy : Excuse moi Sarah... Évidemment que tu mérites des explications. Mais je te préviens, ce que je vais te dire ne sera pas agréable à entendre...

Moi : Dites moi ce que vous savez. Je vous en pris !

McGrevy : Bien. Commençons par ton père... Ton père est né de deux parents démons, Cabria et Sulfus Montez. Aux 16ans de ton père, il fut désigner comme un démon par la marque. Il fit ses études mais au test final, à ses 18ans, il décida de faire exprès de rater son examen. Il partit vers le pays des sentinelles. Il abandonna ses pouvoirs, ses ailes et ses cornes pour devenir sentinelle. Il a fait cela parce que pendant ses études à cette école, il tomba amoureux d'une humaine. Mais il n'avait pas le droit de l'aimer étant un démon ! Alors, il choisit de se revendiquer en sentinelle car c'était la seule façon de pouvoir épouser l'humaine. Les sentinelles sont semblables aux humains en dehors du fait qu'ils connaissent notre existence. Ils sont constitués d'ombre et de lumière.

Moi (la voix tremblante) : Mon père était un démon ?

McGrevy : Oui Sarah. Et ta mère est humaine. Elle n'a jamais été dotée de pouvoirs magiques !

Moi : Mais alors pourquoi ma mère et mon père vivaient dans le pays des anges ? Ils n'y avaient aucun droits. Et d'ailleurs, comment ma mère a-t-elle fait pour partir de la terre pour venir dans le monde des immortelles ?

McGrevy : Ton père est descendu sur terre, comme souvent. Mais en repartant, il a emmené ta mère avec lui. Ce qui est formellement interdit ! Les sentinelles et les démons les ont bannis de leur pays ! Seuls les anges ont acceptés de les recueillir. Comme ça, ton père et ta mère ont pu vivre leur amour.

Moi : Pourquoi mes parents ne me l'on jamais dit ?

McGrevy : Pour te protéger. Les sentinelles et les démons voulaient tué ta mère et ton père pour ce qu'il avaient fait. Seul les anges pouvaient les protéger ! Tu ne devais rien savoir.

Moi : Comment savez vous tout ça ?

McGrevy : J'était un ami proche de ton père.

Moi : Bon admettons. Mais quel est le rapport avec les anges déchus ?

McGrevy : Sarah... Tu es une fille extrêmement intelligente ! Tu as sûrement déjà compris... Ton père est un démon d'origine ! Et ta mère une humaine. N'y a-t-il pas une question que tu veux me poser ?

Moi (tremblant comme une feuille) : J'ai du sang de démon dans les veines...

McGrevy : Oui mon enfant... Même si c'est possible qu'un enfant naisse d'une nature différente que celle de ses parents, c'est extrêmement rare. Tu es née de nature ange. Et tu es un très bon ange Sarah. Mais tu as du sang démoniaque et humain mon enfant...

Moi : Et alors ?

McGrevy : Un ange au sang démoniaque n'est il pas un ange déchu ?

Tout s'arrête dans ma tête. Je me laisse échapper un cri de ma bouche et des larmes de mes yeux bleus. Je me lève et part en courant. Je cours le plus vite possible. Je ne sais pas où je vais... Cela n'a pas d'importance. C'est impossible. Je ne peux pas être un ange déchu. Je suis un ange ! Je n'ai jamais fais de mal à personne...

Je cours encore pendant très longtemps, en pleurant et criant. Quand je m'arrête, la nuit est tombée. Je commence me calmer un peu même si je pleure toujours et que mes mains tremblent.

J'arrive dehors. L'air froid me pique la peau et me fait frissonner encore plus. Je me sens tellement mal...
Je m'assois sur le rebord d'une fenêtre et ramène mes jambes contre ma poitrine. Je pose mon front sur mes genoux et je ferme les yeux très forts. Tout cela ne peut pas être vrai. C'est un cauchemar !
Mais au lieu de me réveiller, je sens une présence près de moi.