Chapitre 6 : La Vérité
Bonjour à tous et à toutes, voici la suite de notre histoire !
Je suis désolée d'avoir pris un jour de retard, j'étais fatiguée hier et j'ai peu d'inspiration
Donc j'ai écrit ce chapitre aujourd'hui.
J'espère qu'il vous plaira. Il est très important.
Pensez à commenter si vous avez un avis particulier ou une question, ça m'aidera à savoir comment le récit est perçu par un PdV autre que le mien.
Bonne lecture ! ^-^
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Le soleil était maintenant haut dans le ciel. Il était plus de midi. Les deux cavaliers chevauchaient en silence dans la lande. Les quelques arbres à l'horizon leurs indiquaient qu'ils allaient bientôt arriver.
L'ambiance était toujours un peu froide. Astriel voyaient bien qu'Eïron s'en voulait de se taire ainsi, mais il savait qu'il ne lui dirait rien tout de même. Le blond se sentait abandonné. Il avait l'impression qu'il vivait dans l'ignorance de quelque chose d'important, et il avait peur de ne jamais découvrir quoi.
Au bout de quelques minutes, leurs chevaux s'arrêtèrent devant les premières maisons du village. Astriel mit pied à terre, suivi par le brun. Aussitôt deux femmes se précipitèrent vers eux. Astriel eut à peine le temps de reconnaitre Arlyn qui se jeta sur lui pour le serrer dans ses bras.
- T'étais partit où ?! Je m'inquiétais !
- J'étais partit chercher Eïron, expliqua rapidement le blond.
- Tout c'est bien passé ?
- Oui, mentit Astriel.
Mais Arlyn ne fut pas dupe et aperçu vite la blessure d'Eïron. Elle frappa Astriel derrière la tête.
- Menteur ! Tu t'es mis en danger ! Tu es complètement fou, ne me refait jamais ça !
- Mais...je...
Arlyn l'interrompit en le martelant de coup de poings.
- A...rrête...de...te...mettre...en...danger...espèce...de...crétin !!! râla-t-elle en ponctuant chacun de ses mots par un coup rageur.
Astriel grimaça même si la jeune fille ne lui faisait pas très mal. Soudain, la seconde femme s'approcha, interrompant la rouquine. C'était Cyrelle. Elle était en larmes et contemplais son fils d'un air catastrophé.
- Astriel, mon chéri..., sanglota-t-elle en le prenant dans ses bras. Pourquoi as-tu fais ça ? J'ai cru que je t'avais perdu pour toujours !
Astriel se sentit soudain mal de l'avoir mis dans cet état.
- Mère...je suis là, je vais bien. Je suis désolée de t'avoir inquiéter, c'est juste que...j'avais besoin de réponse. Et j'en ai encore besoin. Alors je t'en supplie dit-moi ce qui se passe. Pourquoi n'ai-je pas le droit de savoir ce qu'il se passe à l'extérieur ?
Cyrelle le regarda d'un air suppliant, comme pour lui demander de ne pas lui poser cette question. Puis voyant que son fils n'allait pas en démordre, elle baissa la tête et murmura :
- Je savais bien qu'un jour je serai forcée de te le dire...J'espère simplement que tu ne feras pas de folie.
Astriel fronça les sourcils mais ne dit rien, trop intrigué.
- Viens, mon grand. Nous avons besoin de parler.
Astriel hocha la tête et suivit sa mère jusque dans leur maison. Eïron resta où il était avec Arlyn et fit un petit sourire encourageant au blond. La rouquine le couvait d'un air inquiet, ne comprenant pas ce qu'il se passait. Astriel voulu sourire pour lui signifier que tout allait bien, mais il ne put pas. En réalité il était bien plus inquiet qu'elle.
Une fois entrée dans la cuisine, sa mère s'assit sur un tabouret. Astriel resta debout et fixait sa mère. Il sentait son cœur battre plus vite sous l'effet du stress.
- Alors ? dit-il, la gorge serrée. Que se passe-t-il ?
Cyrelle se tordait les mains, les yeux baissés. Elle n'avait visiblement rien envie de dire.
- Mère. S'il te plaît.
Cyrelle soupira.
- C'est à cause de ton père...
Astriel sentit les battements cœur s'accélérer. Son père ?!
- Tu vois...si tu es si spécial...si tu es si agile et rapide...si tu as des oreilles peu commune...ce n'est pas pour rien, Astriel. Ce n'est pas dut au hasard.
- V...vraiment ?
- Oui. Tu tiens ça de ton père.
Astriel retint sa respiration. Un père disparu sans explication...Qui avait visiblement des oreilles pointues...Qui avait des dons anormaux...
Le blond ouvrit la bouche, les yeux écarquillés.
- C'est un Elfe, conclu-t-il. Mon père est un Elfe, n'est-ce pas ?
Cyrelle se mordit la lèvre et hocha la tête.
- Oui, avoua-t-elle. Avant les Elfes étaient amis avec les hommes. Nous nous entre-respections. Mais nos terres se sont desséchées. Les hommes sont devenus jaloux de la Terre des Elfes qui était si belle et luxueuse. Là-bas, tous est verts et plein de vie. La terre et l'eau ruissellent de magie. Alors, la Reine Erna, voulant le bien de son peuple avant toute chose, à déclarer la guerre aux Elfes pour s'emparer de leur Terre. Mais les Elfes haïssent la guerre. Ils ne sont pas aussi fous que les hommes. Ils ne prennent aucune réjouissance à tuer, même un ennemis. Ils ont pris la décision la plus sage possible : empêcher la guerre. Ils ont dressés une frontière magique infranchissable, les gardant protéger des hommes emplis de désespoir. Un Elfe vit très longtemps. Ils préféraient attendre la mort naturelle d'Erna et passer un traité de paix avec son successeur. Ils n'avaient qu'à attendre. Un siècle passe rapidement pour eux. Ce n'est qu'une infime portion de leur vie. Alors ils ont dressé la barrière et ont bloqué la Reine Erna. Depuis, elle cherche des combattants hors-pair pour préparer son assaut auprès des Elfes. Et, par-dessus tout, elle cherche le moyen de briser la barrière. Et pour cela, elle est prête à tout.
Astriel tituba, prit de vertige. Il s'assit maladroitement sur une chaise.
- Alors...moi aussi je suis un Elfe ? ânonna-t-il.
- Non, sourit sa mère. Un Demi-Elfe.
- Un Demi...Efle ?
- Oui. Tu tiens de ton père autant que de moi.
Astriel respira, en tentant de surmonter le choc.
- Qui...était mon père ? finit-il par demander.
- Un Elfe merveilleux, dit Cyrelle. Autrefois, je vivais non loin de la Forêt des Elfes. En voir était normal pour moi. Cela faisait partie du quotidien. Alors, un jour j'ai rencontré ton père. Il s'appelait Aelwis. Il était encore plus beau que tous les autres Elfes. Il était grand, ses mains étaient fines et délicates, ses yeux d'un bleus si clair et ses cheveux brillants comme l'or. On aurait dit un ange. Il aimait beaucoup les humains, tu sais. Alors, lorsque j'ai osé lui parler, il s'est beaucoup intéressé à moi. C'était les années les plus belles de ma vie. Nous marchions dans les bois, il me racontait comment était la vie chez lui, ils me parlaient des étoiles, des fleurs, de la nature si belle et si importante à ses yeux. Et, parfois, il chantait... Oh, si tu savais comme il chantait bien ! Je n'ai jamais entendu de son pareil. C'était plus mélodieux que le plus beau chant du plus bel oiseau ! Sa voix était tout simplement magique. Lorsqu'il me chantait ses mélopées, les fleurs se mettaient à pousser, les bourgeons à fleurir. Tout devenait plus beau encore. Lorsqu'il était avec moi, tout était si beau qu'on se serait cru dans un rêve.
Cyrelle se tut un instant. La lumière qui brillait dans ses yeux tout au long du récit s'éteignit brusquement.
- Et puis, la Reine Erna leur a déclaré la guerre et ils sont partit. Tous. Même lui. Je savais que je ne le reverrais jamais. Erna est jeune. Plus encore que moi. Je mourrais avant elle. Je ne verrai jamais les Elfes revenir. Aelwis a dû me quitter. J'aurais voulu venir avec lui mais tu venais de naitre. Tu n'avais même pas un an. Et...les Demi-Elfes on interdiction de pénétrer dans la Forêt des Elfes.
Astriel entrouvrit la bouche
- Pourquoi ? s'écria-t-il. Pourquoi les humains et les Elfes en ont le droit et pas moi ?
- Parce que, expliqua sa mère, un Elfe est bien trop sage pour choisir la voie du mal. En revanche un esprit humain le peu. Si un humain seuls ne les effraient pas car ils nous sont bien plus supérieur, un Demi-Elfe, lui, est une vraie menace pour eux. Il n'a pas l'esprit aussi pur que celui d'un Elfe, mais il est bien plus fort qu'un humain. Avec de l'entrainement, il devient redoutable. Dans le passé, plusieurs Demi-Elfes ont mal tourné. Ils ont abusé de leurs forces pour vouloir voler les Elfes. Ils ont tués. Ils ont tués des Elfes. Et pour eux, la mort est un énorme sacrilège, encore plus que pour nous. Dorénavant, ils redoutent les Demi-Elfes. Non pas parce qu'ils sont mauvais, mais parce que s'ils le deviennent, ils seraient terriblement dangereux.
Astriel contempla sa mère. Quelques larmes perlaient au coin de ses yeux.
- Alors...je ne verrai jamais mon père ?
- J'ai peur que non, mon chéri. Je suis navrée.
Astriel déglutit, la gorge serrée. Tout cela était dur à ingurgiter. Il était un Demi-Elfes. Son père était un Elfe. Son père ne reviendrait pas.
- Pourquoi ne me l'as-tu jamais dit ? demanda Astriel.
- C'est ton père qui me l'a demandé. Il est sage. Il a de bons conseils. Alors je l'ai écouté. De plus, je savais qu'il avait raison.
- Pourquoi a-t-il demandé ça ?
- Il craignait que cela ne te mettent en danger. Il avait peur que tu ne veuilles combattre la Reine Erna.
Astriel sentit son sang bouillonner. Il était vrai que si Erna se trouvait dans la pièce, il l'aurait volontiers poignardée.
- De plus, Erna ne devait pas savoir que tu étais un Semi-Elfe. Personne ne devait le savoir. Si elle l'apprenait, elle te traquerait comme elle traque Eïron.
- Pourquoi ? Elle hait les Elfe à ce point ?
- Non, elle ne les haït pas. Elle est simplement prête à tout pour avoir une armée de combattant hors-pair. Et un Demi-Elfe serait pour elle extraordinaire. Elle ne veut pas agir mal mais elle pense que son combat est juste. Ce qui n'est pas vraiment faux si on excepte ce qu'elle fait subir aux Elfes, aux Garous et à ses soldats et prisonniers.
Astriel tiqua.
- Des...Garous ? Qu'est-ce ?
Cyrelle sourit un peu.
- Se sont des créatures épatantes. Ils vivent en harmonie avec les Elfes. Leur peuples sont très liés, tant et si bien qu'on les surnomme "Les Peuples Frères". Les Garous sont mi-humains mi-animaux. Ils peuvent prendre la forme de leur animal totem, que ce soit totalement ou partiellement. Je n'en ai malheureusement jamais vu. Ils craignent les humains et vice-versa.
- Pourquoi les craignons-nous ?
Astriel douta un instant en prononçant le « nous ». Pouvait-il encore se considéré comme un humain ? Qu'était-il après tout ? Un Elfe diminué ? Un humain hors-norme ? Un étrange hybride déchiré entre les deux ?
- Ça remonte à longtemps, expliqua Cyrelle. À une époque, les Garous étaient infectés par une maladie les rendant complètement sauvage. Ils se conduisaient comme des bêtes et attaquaient les hommes et les bétails. Pour les carnivores du moins. Les plus farouches, à cause de leur tendance à chasser en meute et à aimer la bonne viande, étaient les Loup-Garous.
- Les...Loup-Garous ? Cette vieille légende que les anciens du village racontent aux enfants pour leur faire peur ?!
- Ceux-là même. Cependant, ils ne sont pas tels que tu le penses. Seuls sont qui ont été infectés sont ainsi. D'ailleurs cette maladie à disparue depuis longtemps. Les Elfes ont aidé leurs Frères en exterminant le virus. Mais je peux te promettre que les Garous sont pacifiste presque autant que les Elfes. Ils ne te croqueront pas. Enfin, si tu en vois un jour.
- Ils ont disparus eux aussi ?
- Ils n'ont jamais été vraiment présent. Ils craignent les humains, depuis qu'ils veulent les chasser à cause de ce qu'ils c'est passé avec les attaques de Loup-Garous infectés. Ça remonte à longtemps, mais les homme n'ont pas oublié et vivent dans la peur irrationnelle de tous les Garous quels qu'ils soient. Et un homme qui a peur est un homme qui tue.
Astriel grimaça, dégouté de tant d'injustice au sein d'un même Royaume. Entre ce que les hommes avaient fait subir aux Garous, aux Elfes et parfois à eux-mêmes, ils n'y en avaient pas un pour rattraper l'autre.
- Et donc, murmura Astriel. Tous ces êtres merveilleux sont menacés par Erna qui veut leur voler leur terre pour nourrir les hommes.
- C'est cela.
Astriel serrait les poings. C'était injustes pour tous les camps. Les hommes allaient mourir de faim, les Elfes et leurs Frères allaient vivre terrés durant de longues années, Eïron et beaucoup d'autres se faisaient traquer pour participer à une guerre, et lui ne reverrait jamais son père.
Il avait envie d'hurler.
- Tous ce qu'il se passe...à cause d'elle...
- Pas seulement à cause d'elle. À cause de la famine. Je sais qu'il est tentant de blâmer une unique personne, surtout lorsqu'elle a fait autant de mal qu'Erna, mais elle n'est pas entièrement fautive. Personne ne l'est.
Astriel fit la moue, empli de rage. Contre Erna, contre la famine, contre les circonstances, contre cette maudite barrière, contre les hommes...contre tout.
Il se leva brutalement et donna un violent coup de pied à son tabouret qui vola dans la pièce et se fracassa par terre.
Il pensa soudain à Eïron qui avait eu la vie autant, voir plus détruite que lui. Il plaignit encore plus le jeune homme.
Soudain, un cri retentit dehors. Eïron ouvrit violemment la porte en courant vers Astriel, paniqué.
- Astriel ! Cyrelle ! Un éclaireur ! Il nous a repérés !
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Fin du chapitre ! ^-^
J'aimerai vraiment beaucoup connaître votre avis sur celui-ci, s'il vous plaît ^-^
Et sinon :
Aviez-vous deviné pour le Père d'Astriel ?
Que pensez-vous de la situation politique du Pays ?
Comment trouvez-vous les Garous et les Elfes ?
Vous préférez lesquels entre les deux ?
(J'ai un gros crush sur les Garous, personnellement, c'est mes chéris)
Bisous, mes petits Elfes, à samedi prochain !
PS : La carte de Trefändelle est bientôt prête ^-^
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